par Eulesis » Fri May 21, 2010 12:47 pm
Coucou Jeannette,
Contente de te voir passer ici. Tu attends un signe de ton fils, alors demande lui de t'en donner un, demande lui de te dire, de te faire comprendre qu'il faut que tu continues à vivre. Réalité à raison, si tout ca est arrivé dans cet ordre là, c'est parce qu'il y avait une raison à cela. Et tu n'as pas d'autre choix que de l'accepter de toutes façons.
L'amour est éternel. Il ne meurt jamais. Il vibre dans les coeurs comme dans les esprits. Son énergie se transmet et se transforme dans le visible et dans l'invisible. Et c'est à travers la force de l'amour que ceux qui nous ont quittés s'adressent à nous.
Le bonheur que l'on éprouve au plus profond de son coeur , quand on est une maman est un bonheur qui respire. Il n'y a rien de plus dur que de perdre un enfant, rien. Mais il ne faut pas rester prostrée dans le souvenir de celui qu'on ne pourra plus voir, embrasser, serrer contre son coeur. Il faut remplacer ta tristesse par de l'espoir et là, ta vision va devenir différente. Tu commenceras à percevoir tout ca comme étant en rapport avec une évolution, et à ce moment là s'ouvrira la porte d'un amour d'une autre dimension, et cela donnera un nouveau sens à ta vie. Car ton fils qui est parti d'ici à 25 ans, lui , continue d'évoluer et devient plus fort. Il est passé au stade "sage" il a trouvé l'harmonie; et il circule dans ton coeur, dans ta pensée , dans ta conscience.
Ta tristesse freine son évolution à lui , et surtout comprenne bien qu'il n'est pas seul , il a rejoint d'autres personnes qu'il a aimé et qui l'ont aimé également. Tu peux sentir ton fils tous les jours, dans un souffle tiède, dans une brise d'été, il t'enveloppe d'une sensation douce, que malheureusement ton chagrin t'empêche de sentir. Je t'assure Jeannette, mets toi devant ton miroir , souris toi et ce sont ses yeux que tu verras et son sourire. Rassure le , dis lui que tu vas faire en sorte d'aller mieux maintenant, et que tu vas le faire pour lui , comme lorsqu'il riait avec toi et qu'il te disait :" oh maman qu'est ce que j'aime ton rire" !
Bien à toi Eulésis