Salut hiboux
Je suis heureuse d'avoir pu t'aider.
J'y étais aussi (premier rang) et j'y serai la prochaine fois... si Dieu le veut.
Ah ben ça alors...
Excellent
Comme quoi on s'est "rencontrés" (énergétiquement) avant de se rencontrer sur le forum, je comprends mieux pourquoi quelque chose m'a poussée à te répondre sur ton premier tirage.
Comment faire pour me libérer de cette "prison intérieure"?
Il faut juste que tu comprennes et que tu intègres que c'est simplement pas la bonne direction.
Le tarot ici, ne montre pas de truc à résoudre, d'aller fouiller encore dans les archives du passé, ou autre.
Il te montre juste :
le mat à l'envers, qui se détourne de son but, en retournant dans la prison du pendu.
Je pense que c'est un problème d'acceptation essentiellement.
Accepter qu'elle soit "malheureuse", ou en tout cas qu'elle soit ce qu'elle est, ce qu'elle veut, ce qu'elle construit pour sa vie elle-même, ça lui appartient et tu en es pas responsable. Et tu ne peux rien y faire non plus.
Je pense que ça se situe dans ta perception d'elle.
Tu la perçois encore comme "faible" en quelque sorte, l'étoile à l'envers, la "pauvre petite chose larmoyante" qui a besoin d'un père.
Bon je caricature évidemment, mais c'est l'idée.
Le tarot te dit ici qu'il faut que tu restaures cette image de femme en toi.
Que tu arrêtes de la "définir" comme "faible" ou autre, tout comme arrêter de définir certaines autres femmes comme fortes.
Car toute ta perception est reliée, et tu peux créer des sentiments, des émotions, voire même de la fausse "responsabilité" ou implication auprès d'une personne, à partir d'une perception erronnée ou en tout cas orientée, partiale, pas réactualisée.
Que cette femme soit "faible", ou l'ait été, ou pas, ça ne change rien au fait qu'elle a du pouvoir personnel comme tout le monde.
Et qu'il lui appartient maintenant à elle de saisir sa chance de se remettre debout.
Si tu la considères comme une faible femme, alors tu t'enfermes, parce que reviennent avec ça le cortège des responsabilités même inconscientes dont tu as voulu te libérer en la quittant, et en n'étant plus son papa protecteur.
Considère là comme aussi forte que faible, change ton regard, par la volonté, et par l'ouverture.
Considère qu'elle a comme tout le monde la possibilité de changer sa situation, et que si elle ne le fait pas, la responsabilité en grande partie lui en incombe.
Tout comme le fait de rester une "enfant" qui a besoin d'un père, tout comme le fait de ne pas se remettre de la séparation. Tout ça, c'est à elle, rend-le lui.
C'est peut-être la dernière chose que votre lien de père-fille te fait encore porter inconsciemment....
"La pauvre, elle est malheureuse etc..."
Mais non, y'a pas de "la pauvre" et pas de "faible" non plus.
Il n'y a ni fort ni faible, il y a seulement des êtres qui chacun tracent leur chemin, selon leur conscience du moment, selon leur coeur, selon leur degré de courage aussi.
Je pense aussi qu'abolir ces dernières images du passé concernant les femmes fortes ou faibles, (force-étoile, encore ces deux cartes....), tu vas vraiment là ouvrir le chemin pour rencontrer quelqu'un qui soit équilibré, c'est à dire hors des définitions mentales, des carcans d'être "comme ci ou comme ça" plutôt que d'être tout simplement soi-même.
Ne sois pas "condescendant" avec elle, ne t'apitoie pas sur elle.
Le plus beau cadeau qu'on puisse faire à quelqu'un et qu'on puisse se faire à soi-même pour sa propre liberté, c'est de l'honorer et le considérer comme son égal, et de lui parler et penser à lui comme à quelqu'un qui a du pouvoir personnel, et qui n'est pas démuni ni faible, mais qui a les ressources pour réagir et pour avancer.
Il y a quelque temps j'ai quitté quelqu'un avec qui j'étais depuis 7 ans, nous étions en train d'essayer d'avoir un bébé, je suis partie comme toi, parce que c'était ma survie, et parce que l'esprit m'a appelée vers ailleurs, un autre couple, une autre vie.
Ca a été dur, et le soir où j'ai tranché, je l'ai fait vite et sans bavure, mais ça a été une explosion de souffrance de la part de mon ancien compagnon, et même en moi, car je l'aimais profondément, comme tu l'as dit, je ne l'ai pas quitté parce que je le détestais, je l'ai quitté parce que la vie et le chemin m'emmenaient ailleurs.
Quand je suis allée me coucher, ensuite, j'étais complètement en vrac, et en même temps quelque chose me tenait "là-haut", comme un fil, un point de centrage dont on ne me laissait pas m'écarter.
J'ai questionné, j'ai demandé des réponses, pourquoi j'étais "obligée" de vivre ce truc, d'infliger une telle souffrance à l'autre, et qui plus est à quelqu'un que j'aimais. Et comment le gérer.
On m'a répondu deux choses, claires nettes et précises :
- Accepte, ce qui se passe, c'est un cadeau que tu lui fais.
- Ne sous-estime jamais son pouvoir personnel, ne t'apitoie pas sur lui, respecte-le, et aie confiance en sa capacité à utiliser cet événement comme un moteur pour son évolution.
Et durant tout le temps après la rupture, quand j'étais encore en contact avec lui, je m'accrochais là-dessus, ça m'a beaucoup aidée.
Encore aujourd'hui, quand des doutes ou des vieilles images mentales reviennent encore parce que pas complètement "réglées", je m'apupie là-dessus. J'envoie seulement de l'amour vers lui, et toute ma confiance.
Je sais qu'il a tout en lui pour s'en "sortir", et tracer sa route.
Il en est de même de ton ex-femme.
Ou de qui que ce soit.
Ca ne veut pas dire qu'on ne se fasse pas aider parfois, mais l'impulsion, l'intention, on l'a tous ; à un état plus ou moins développé selon notre histoire et notre énergie interne.
Mais ça se travaille aussi.
Ton ex-femme, sois heureux pour elle.
Tu lui as fait un cadeau au même titre que tu t'en es fait un à toi-même.
Quand tu penses à elle, et à son "malheur", transforme l'image, abandonne l'image du malheur qui n'apporte rien de bon, parce que les pensées véhiculent aussi de l'énergie, si tu penses à elle malheureuse, quelque part tu lui "envoies" une énergie qui entretient son malheur.
Envoie plutôt de la lumière, du positif.
Tu sais, comme un enfant qui apprend à marcher, si quand tu penses à lui tu le vois en train de pleurer parce qu'il est tombé, et que tu te focalises là-dessus, le gamin il va pas vraiment pouvoir s'appuyer sur ton énergie pour se relever, ça va être encore plus dur pour lui, et toi ça te rend pas heureux non plus, parce que le négatif nourrit du négatif.
Au contraire, dans ces cas-là, tu vas dire à l'enfant : allez, viens, relève-toi, tu vas voir, tu vas y arriver.
Bien sur tu transposes la métaphore.... c'est juste un exemple.
Sois heureux pour vous deux, de ce qui vous est arrivé.
Vous avez été ensemble, vous avez vécu tout ça, le bon comme le mauvais, et vous en avez retiré une expérience, un "savoir", une compréhension des choses, et peut-être aussi force, courage, volonté, désir de changement....
Vous avez partagé un bout de chemin, et ensuite chacun part de son côté.
Tout ça est parfaitement en ordre.
Félicite-toi et remercie-toi de tes choix.
Celui qui ouvre la porte sur sa propre liberté fait peut-être mal à quelqu'un sur le moment, mais il lui montre aussi la porte de la liberté et qu'elle est accessible à tout le monde, et ça c'est un bien plus grand cadeau, qui dépasse la souffrance présente.
(En même temps je te dis tout ça et là pour le coup j'ai l'impression de me guérir moi-même aussi en te parlant
)
Dans ton tirage, on a ton pendu, qui apparaissait déjà dans les tirages précédents.
Il était d'abord à l'envers ; ensuite il s'est remis à l'endroit et tu voulais pas le regarder
(chariot à l'envers qui s'en détourne).
Maintenant il est toujours là, comme s'il t'appelait pour te dire "you hou, j'ai un truc à te dire...", tu l'entends, tu vas vers lui, mais tu te mets à l'envers pour ça. Parce que tu veux déjà repartir vers l'avant (énergie du mat), mais que tu te forces quelque part à aller écouter ce que le pendu a à te dire.
Alors, voilà ce que je te propose, c'est de décomposer le processus.
De regarder le pendu avec les yeux de ton hermite fraîchement remis d'aplomb.
Tiens, et si tu imaginais de regarder le pendu comme Jodo le regarderait....
Tu te souviens jeudi, la fille dans le bloc imaginaire..... ce qu'il a dit, pour pouvoir en sortir...
Mais pour ça il faut accepter le bloc, se mettre les bras croisés sur la poitrine, ensuite sortir.
L'énergie c'est ça :
Dans le présent, mets-toi en hermite, tu as à peine intégré cette énergie de l'hermite, on l'a à peine remis à l'endroit que déjà tu veux le quitter.
Et être comme le mat encore, tout plein d'élan vers l'avenir
Le mat viendra après, l'élan viendra naturellement, et sans s'arracher à quoi que ce soit.
Regarde bien ton pendu, ta "prison", et utilise son énergie pour sortir de la prison, c'est à dire : regarder les choses autrement.
Ensuite tu pourras aller te ballader sur la montagne sacrée du jugement avec une jolie fille ni-forte-ni-faible.
Bises
Maïna