Chère Christine,
J'avais commencé ma réponse hier déjà, mais j'ai souhaité d'abord faire un retour à ceux qui attendaient celui-ci, pour ensuite avoir la tête plus libre et tranquille de manière à me concentrer sur ce que je souhaitais te communiquer par rapport à tout ce que tu m'as dit. Mais au terme du retour de poste, vu l'heure, j'ai enregistré mon début de retour à toi dans les brouillons et en fait grand bien m'en a pris, vu la tournure des événements cet après-midi....
En l'espace de 24 heures, il vient de se passer des trucs d'une rare intensité....
Bref je commençais dans ma réponse d'hier par te dire combien ce thème me remuait profondément (ce qui est toujours d'actualité du reste...)
Ensuite je continuais ainsi :
Hier soir, après avoir été me coucher, alors qu'il me faut 5 à 10mn pour trouver le sommeil, je me suis rendue compte 2 heures plus tard que je ne dormais toujours pas, au son des cloches de l'église pas loin de chez moi... (bon tu me diras après la "cure de sommeil" que je me suis faite à l'occasion de cette "maudite" crève, ou crève "miraculeuse" - va savoir -
). Je tentais de raviver en moi tous ces souvenirs que je dois avoir dans mon disque dur...
J'ai revu des passages... me suis souvenue de certains dans les hôpitaux où je voyais ma soeur, qui me racontait être un objet d'étude, qui ne pouvait pas jouer comme moi... j'ai essayé de trouver des souvenirs à déterrer désagréables.... c'était dur... et je n'en ai pas trouvé qui devraient pourtant correspondre à ce que j'ai du vraisemblablement ressentir... en fait c'est la nuit totale.
Mais je sens comme une corde vibrer en moi (sinon me serait endormie comme d'hab.).
laisse-là s'exprimer, hurler, pleurer, fais-lui cette justice.
Il me semble l'avoir fait. J'ai longtemps tenu un journal. Détruit, puis repris.
Je me souviens d'une litanie que je me répétais incessamment à mes 15 ans et qui disait "dans 5 ans j'ai vingt ans, je serai majeur et je pourrai partir... "
Vers 30 ans, j'ai suivi une sorte de thérapie, où l'on m'a fait imaginer mes parents, ma mère plus particulièrement, dans une pièce, où j'ai pu cracher ma colère, puis apprendre à comprendre et à l'accepter...
J'en ai parlé aussi avec des amies, j'ai craché ma haine contre ma mère et ses réactions.
Plus récemment, en 2006, une situation un peu longue à raconter car impliquant multitudes de ramifications, a fait que je me suis mise toute ma famille sur le dos pour sauvegarder mon fils. Et là comme il ne s'agissait pas de moi, mais de Flavi, je me souviens lui avoir dit très clairement, entre autres choses, que si elle avait raté son éducation avec ses trois propres enfants, elle n'allait certainement pas me donner de conseils sur comment élever mon propre fils. Que ses remarques elle pouvait se les garder et que je leur crachais dessus... enfin méchante...
Tu dois avoir une sacré mesestime de toi, qui se cache quelque part, qui a été enregistré sur ton disque dur et qu'il te faut deprogrammer...
Il me faut avouer ici encore, que je sais malheureusement d'où elle vient, où elle prend racine...
Une fois que ma mère n'a plus pu lever la main sur moi (à cause des marques que ça laissait...
), elle s'est défoulée sur le plan du mental. ça veut dire qu'entre l'âge de 8 et xxx ans (?), j'ai entendu continuellement des réflexions du style "t'es moche, t'es grosse, t'es nulle, t'es gourde, tu vaux rien, etc... " jusqu'à ce que je découvre cette facilité à lire dans les cartes, à 14 ans, suite au nouvel an (qui suivait ou avant mes 14ans je ne sais plus), mais au cours duquel j'ai été face à face à une copine de ma mère qui sortit pour le fun, et marquer le moment un jeu de Le Normand. Et elle en a fait la lecture à ma mère et à d'autres et moi je sais pas. Je me souviens vaguement. Mais j'ai du être sacrément accroc, car peu de temps, elle m'envoyait un jeu comme cadeau... et j'ai commencé à faire des tirages, comme j'avais vu cette amie de ma mère le faire, et j'ai raconté des choses qu'il me semblait voir dans les cartes, des histoires qui se suivaient dans les dessins, et dès ce jour je lui suis devenue intéressante. J'ai ressenti que je prenais une nouvelle valeur pour elle, que je lui étais utile (enfin)... c'était différent... je me dissociais de ma soeur, je devenais moi (face à elle), pour la première fois de ma vie je crois.
Ici j'ai enregistré le "brouillon", et maintenant nous sommes quasi un jour plus tard.
Important peut-être de souligner que ce brouillon je l'avais "craché" en rentrant de mon travail -> début pm.
Je lui ai mis un frein, car j'ai eu la visite de mon frère.
Et je peux vous dire que ce soir je comprends tout ce que vous Le Promeneur m'aviez dit
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on vous parle de NECESSITE D AGIR.. d'une SECONDE CHANCE offerte, on vous propose de revivre autrement, autre chose... Un peu comme détruire pour mieux reconstruire.
C'est carrément le GRAND NETTOYAGE DE PRINTEMPS avant l'heure...
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conseillent d'entrer en solitude pour comprendre et mieux repartir.
et toi Réalité quand tu m'as dit
Le ciel tu es sûre...ou toi et ton inconscient ?...
le Tarot te dit qu'il y a encore des choses à régler ...des trucs qui doivent remonter de profond et jaillir ( lune Ev et maison-dieu ) et puis l'ASN et l'étoile , alors là pour les avoir beaucoup pratiqué dans mes tirages
, ça nettoie cash, ça fait mal mais ça nettoie profond,
pour ensuite être repris par tes ressentis à toi Christine, tes connaissances, ta sagesse, ton empathie, ton art...de se pousser à se poser les bonnes questions dans les bonnes directions... et faire vibrer les cordes qui doivent certainement faire résonance dans le monde de la matière pour répondre à l'écho... comme si le bon moment était arrivé...
je m'explique
je disais donc...
... mon frère est arrivé...
pour bien comprendre la situation actuelle, et toutes ses implications voici en très bref (j'espère
) l'historique de celle-ci.
Saut dans le temps. On revient naissance de mon frère... Les seuls souvenirs qu'ils me restent sont les images d'un bambins qui doit avoir dans les 2 - 4 ans ? adorable, un visage d'ange, à amadouer, attendrir -> on lui laisse tout passer (c'est vrai qu'il était mignon... mais quel teigne...). Plus tard (information importante, 1er garçon après 2 filles, fierté pour son père et sa mère), je le vois sautant sur les fauteuils, jouer au foot dans l'appart, et ma mère qui riait... (no comment). naturellement à 15ans, crise adolescence, il commence à mal tourner. Mon père était absent (reparti en urgence en Hongrie, sa mère décédait...). Donc mon frère dans appart de mon père, avec ma mère qui s'en occupait après s'y être installée. (moi j'avais quitté le domicile - 20 ans
-). Là un jour, gros pétage de plombs, ma mère ne peut plus tenir mon frère. Appel à l'aide, plan ORSEC, on l'envoie en Hongrie. Va suivre un apprentissage là-bas et vivre chez mon grand-père.
Mon père reprend sa vie active en Suisse (l'avait de rien - jeune réfugié de la révolution de Budapest 56 - réussit en s'intégrant (l'avait pas le choix), à devenir physio à son compte. (A Budapest l'était prof de solfège au Conservatoire de Budapest...
).
Devait certainement avoir un gros sentiment de culpabilité d'avoir du envoyer son fils en Hongrie y passer ses moments de formation (tant spirituelle que matériel - l'avait oublié ce détail...
), du coup il a commis l'erreur de lui envoyer chaque mois la somme d'argent de poche qu'ici en Suisse un jeune pouvait recevoir à l'époque (et comme il avait les moyens, il se disait puis que je ne peux pas lui dire combien je l'aime, alors je vais lui donner de l'argent, symbole de mon amour....
) mais qui là-bas équivalait au salaire mensuel d'un ouvrier de 45ans. Alors naturellement, mon frère qui n'était déjà pas de nature à se maitriser (pisken Suisse il avait déjà eu des problèmes), s'est retrouvé là-bas à bénéficier de toute cette valeur pour son propre plaisir.
Bref résultat des courses, ben aujourd'hui toujours pas marié, toujours pas d'enfant (heureusement), un coeur d'or, une envie d'être utile, mais une survalorisation de l'égo assez rarissime et qui cherche des réponses aux questions existentielles, sans les trouver. Et c'est inutile de tenter de l'y aider, car il est tellement tourné sur son nombril, tellement sûr que seule sa vision est la juste... que c'est toujours les autres qui ont torts et ne le comprennent pas... qu'il s'est trouvé très vite sans boulot, car les autres ne savaient pas travailler... bref. une perpétuelle recherche.
Mais revenons en arrière, au début de cette spirale ascendante... à un moment il ne peut plus suivre financièrement et ma mère le sort de son gouffre, en lui tendant la solution au lieu de laisser la nature et le déroulement normal des choses tenir leurs offices.
Donc, tout est revenu dans ce qui était avant, sans que le résultat accumulé ne puisse agir comme il l'aurait dû, si les parents n'avaient pas craqués...
Alors durant ces fêtes, il s'est passé à nouveau une situation de l'ordre sentimental dans la vie de mon frère, tandis qu'il s'était rendu auprès de mon père pour y passer le nouvel an en cie de sa dulcinée, situation qui a entrainé un pétage de plombs chez mon frère suite à une remarque mal appropriée de mon père, lequel s'est retrouvé sur le sol. Ma tante de 3 ans son ainée, mon père est né en 30, a du le relever...
Mon frère, 45ans, n'a trouvé de mieux qu'à tel à ma mère pour se plaindre en pleurant "papa, il a été méchant avec moi..."
Et là ma mère a enfin réagit justement... enfin.... elle lui a passé une bordée du tonnerre en lui sommant d'aller s'excuser et qu'elle ne voulait plus jamais entendre parler de lui tant qu'il n'aurait pas prouvé qu'il n'entamait pas une thérapie, ou une tentative chez les alcooliques anonymes, enfin un truc qui prouve qu'il tente de s'en sortir... Mon père idem.
Il a fallu 40 ans pour qu'ils comprennent enfin.... j'espère qu'ils tiendront bon.
Moi j'ai accepté de faire le lien, de les rassurer en les tenant au courant.
Donc hier, passage du frère. J'attaque directement dans le vif, sans agressivité, mais avec un sérieux et une intensité toute particulière. Résultat des courses. L'est trop dirigé sur lui-même, impossible de lui faire voir autre chose qu'il est une victime....
Alors déjà hier, il me sortait "je me suis toujours depuis tout petit senti ligoté à un pilonne avec tout le monde qui tournait autour de moi en me pointant du doigt. Je suis un mal aimé... " et moi je pensais à tout ce que tu m'avais dit Christine, et je bouillonnais, j'avais envie de lui couper la parole, de lui montrer une autre réalité (du reste j'ai craqué au bout d'un moment, mais ça n'a rien donné, j'ai vite arrêté.. lol) donc je l'ai laissé parler, et pour le moment y'a vraiment rien mais rien à faire. Il faut laisser la nature agir en espérant qu'il continue à avoir aussi "le cul bordé de nouilles" comme jusqu'à présent. Mais qu'il est condamné à revivre ce qu'il avait commencé à vivre il y a 20 - 25 ans, et que ma mère à cassé dans le développement en le "lavant"...
Bref tout ça pour dire, que c'était un après-midi fort en émotions, mais que j'ai bien réussi à gérer, et toujours avec cette voix calme, ce sentiment de tranquillité et de clarté dans l'esprit qui me faisait répondre et dire les choses comme il le fallait...
Une réaction que j'ai depuis ma reprise lundi, depuis ma sortie de crève, et là j'ai pensé à vous très fort Le Promeneur quand vous parliez de crève "miraculeuse", je vous jure, ensuite j'ai encore une fois eu cette pensée, aujourd'hui justement, cet après-midi, mais je vais y arriver... lol
Bref comme promis, je tel aujourd'hui à ma mère, pour la rassurer, lui dire que mon frère est toujours vivant, que je lui ai parlé hier (jour de son anniversaire... autres détails omis... mais qui peut avoir son importance
), et que je lui ai dit par contre ben qu'il était pas prêt à entamer une quelconque thérapie, ou tenter de trouver une aide pour ne pas tomber dans l'alcool quand un caillou lui tombe sur la tête, bref je lui ai dit qu'il fallait qu'elle tienne le coup, elle et papa, et pas comme d'hab. Sur ce elle me redit pour la énième fois que non il est malade, il a été trop loin, etc,...
bref, de là la discussion dévie je ne sais comment sur le patrimoine.
Et certains signent nous ont montré à ma soeur et à moi, qu'elle commence à en avoir sa claque et qu'elle risque fort d'agir sans réfléchir si on la laisse faire. Seulement là s'agit du patrimoine donc y'a quand même des limites...
Bref elle me confirme un élément, qui confirme une théorie développée entre ma soeur et moi suite à cet aspect de sa personnalité, et je ne fais aucun commentaire mais reste très froide. Nous raccrochons sur cet atmosphère. Moi de nouveau je commençais à bouillonner... puis elle m'a retel. et là on a pris le sujet en plein dans le vif.
Les choses ont pris une telle tournure que j'ai réussi à lui faire porter son regard sur le passé , sur ses actes et les implications que ceux-ci ont eues sur mon frère. Et toujours avec une sérénité. Mais chaque fois en osant lui répondre, et chaque fois c'était la juste phrase... D'une terrible agressivité au début, où elle me disait "tu veux quoi... " très colère comme à son hab. j'ai réussi à ne pas rentrer dans son jeux et lui dire, toujours calme... (bravo lolo), mes objectifs (que je connaissais bien puisque nous en avions parlés avec ma soeur), pour arriver au terme de la conversation (que j'ai du arrêter suite à la venu d'un ami...)... à ce que nous en étions en train de parler de comment je pensais voir la situation évoluer avec mon frère avec les données actuelles. A ce moment elle a compris la portée de ses actes... mais dans le sujet, elle n'a pas pu s'empêcher de me lancer une pique "ouaih et toi la solution c'est de vivre du social..." ce à quoi je lui ai répondu que oui, car au moins je gérais ma vie, j'étais indépendante que je ne lui demandais rien, que j'avais trouvé à me débrouiller d'une autre manière, tout comme ma soeur, et que si mon frère avait suivi un développement équilibré comme tout le monde, lui aussi en ce moment pourrait assumer sa vie tout seul. Mais quand on a même pas besoin de payer un loyer ou de réfléchir à combien les charges en énergies vont se monter, parce qu'on sait que c'est la maman qui paye... comme elle a toujours payé... bref... là je lui ai sorti ses quatre vérités par rapport à mon frère - et encore j'ai pris des gants... - je lui ai même dit que je pouvais peut-être la comprendre dans son rôle de mère et que peut-être si Flavi venait à vivre un truc similaire je ferais la même chose, histoire de descendre ses défenses, et là ça a marché, elle m'a dit "mais qu'est.ce qu'on peut faire" je lui ai dit "rien... faut laisser la nature agir... comme elle aurait du le faire y'a 20 ans... maintenant il aurait déjà fait cette thérapie, parce qu'il aurait été mis sous tutelle, qu'ils auraient constaté son manque de maitrise et qu'on lui aurait dit ben voilà un rv chez un thérapeute qui peut aider... et il aurait pas pu dire non...
Maintenant, il est simplement sur que s'il trouve son bonheur, ses parents seront heureux. Peut-être... faut voir...
bref. j'ai sorti des trucs à ma mère, j'étais heureuse, fière de moi... lol et tout ça sans tomber dans la colère ou l'agressivité, mais avec un ton tranchant, ou avenant, selon... lol
ensuite comme je le disais, j'ai du mettre un terme à cause de la venue de cet ami.
Et là naturellement vu mon état, je n'ai pu que lui faire partager ce que je venais de vivre (je le connais bien), et c'est venu petit à petit. Là j'avais pas besoin de me maitriser, et alors je me suis lachée, et là j'ai pensé très fort à toi Christine, je lui ai raconté des souvenirs que je croyais oubliés et qui sont remontés, et j'étais en colère, et en même temps comme tellement triste, tellement triste, encore maintenant tu vois j'y pense et là les larmes se remettent à couler, comme si elles étaient intarissables... mais bon là c'est fini.. .lol
Enfin tout tout ça pour dire, que ce chariot dans mon tirage sur les parents au futur, ben c'est ptete bien tout ce qu'il vient d'arriver... cette suite d'événements qui sont venus tout seul, que je n'avais pas prévus, mais qui sont arrivés à la suite, au bon moment, et j'ai l'impression profonde que jusqu'à maintenant j'ai bien répondu, je me sens heureuse.
je comprends la remarque de Réalité sur la sn et l'étoile. Tout comme je comprends le nettoyage de disque dur...
Seulement comment luter contre
accepté. et enregistré dans ton inconscient.
= ton disque dur = on attire ce que l'on a en soi = l'exterieur est comme l'interieur = ce qui est en haut est comme en bas. Pour schematiser...
absence du père....
bonté pourtant je sais que ce n'est pas ce à quoi j'aspire. C'est pour ça aussi que je n'ai jamais accepté de vivre dans l'hypocrisie... d'où la rapidité des couples dans ma vie, aussi je pense.
J'aspire à vivre un truc vrai... bref il viendra bien.. si le travail qui se passe actuellement est le truc dont je devais prendre conscience...
Sacré nom, je me suis lâchée, je veux toujours faire au mieux, et ensuite j'ai toujours peur d'avoir fait trop....
J'espère simplement que j'aurai pu te faire partager le résultat de ce que ton aide, ton regard, ta compréhension des situations de ma vie, m'ont permis d'obtenir. Et je t'en resterai toujours profondément reconnaissante..
J'espère qu'au niveau sentiment, ben les choses bougeront aussi....
Là je commence à redevenir curieuse de ce qui m'attend au coin du chemin, car j'ai l'impression que quelque chose oui va venir..
à suivre....
Encore 100000 mercis (et excuse la longueur)
je t'embrasse du fond du coeur
moa... (un peu fatiguée quand même.... crève miraculeuse.... à développer.-.. lol)
(je relis pas... alors risque d'y avoir des trucs bizarres,,, sait pas)