Je te sollicite encore un peu Constantine
en te remerciant encore pour ton aide.
Le jour de la fete des morts, j'ai en effet allumé une bougie et fait une prière pour mon père.
Bon mais par rapport au tirage de la vocation:
est-ce que ça veut dire que les prières que j'ai faites par la suite auraient pu aider encore à le laisser s'en aller ou bien que ça infirme cette interprétation et que c'est donc à une lecture plus terrestre qu'il faut s'en remettre?
Autre chose:
Je pose toutes ces questions sur mon père parce qu'avec ma rechute par rapport à N. ce sont bien des problématiques liées principalement à mon père qui sont ressorties.
Hier en parlant avec mon homéopathe, j'ai explosé en larmes et de douleur par rapport au fait que j'ai du "lacher" mon père. Et qu'il est mort.
4 ans avant sa mort, il m'appelait ou m'écrivait en me disant qu'il se serait foutu en l'air.Au début il était gentil, prenait de mes nouvelles puis ça dérapait.
Que c'était de ma faute. Que j'étais la cause de leur divorce avec ma mère.
Qu'il buvait à cause de moi...que TOUT était de ma faute.
Puis il m'insultait.
Puis il me disait ou signait "Papa qui t'aime".
C'est lourd je sais, j'a presque honte de raconter tout ça, mais c'est pour expliquer à quel point je me suis sentie coupable à sa mort.
En 2004, j'ai pris une décision drastique et radicale pour moi: où on "mourait" ensemble (puisqu'il ne me laissait pas vivre et je ne me laissais pas vivre) ou je décidais de vivre et de m'en protéger.
J'ai totalement coupé les ponts: changer de tel, de mail etc
J'essayais de vivre pour moi.
Mais je me trainais ce gros "boulet" énergétique.
Parfois j'étais dans l'angoisse qu'il finisse à la rue (il était aussi au chomage et alcoolique) ou qu'il meurt. J'essayais d'avancer pour moi coute que coute.
Meme si je bloquais ou je me sentais toujours tirée en arrière.
2 jours avant sa mort, je me suis mise bruquement à aller très mal, j'avais la nausée et beaucoup de bile, je pensais aussi à lui. Puis ma mère m'a appelée pour m'annoncer la nouvelle.
Toute ma vie je me suis sentie coupable et responsable pour lui, sa douleur, le fait de ne pouvoir rien faire. Ajoute à ça la culpabilité liée aux abus.
Puis après cette décision c'était latent mais ça travaillait en sous-marin.
A sa mort, ça a explosé. J'ai mis des années à dépasser ça et à distinguer ma vie, mon parcours du sien grace à un travail thérapeutique constant.
A accepter que j'ai le droit d'etre heureuse et de rechercher la sérénité meme si mon père ne l'a pas vécue.
Bon je me suis rendue compte ces derniers jours avec l'histoire N., qu'il en reste un peu de cette douleur et de cette culpabilité.
Ca s'étend à une vision des choses puisqu'inconsciemment je crois avoir le pouvoir d'aider ceux que j'aime et de grandir et d'évoluer avec eux.
Il n'en est pas ainsi.
Je ne me suis pas totalement pardonnée de n'avoir pu rien faire mais paradoxalement ce n'est pas de ma faute. Pourtant cette faute me pèse.
C'est clair mon histoire?
Donc la question ne serait-elle pas de savoir comment me libérer de ce poids?
Est-ce utiòe de faire un autre tirage?
Merci encore pour ton écoute et ton aide.
Caroline