hello,
c.à.d que tu voulais peut être prendre un autre chemin...
alors en fait moi je ne perçois pas ça comme ça
je pense pas que je voulais prendre un autre chemin, mais ce que je ressens moi c'est que ma mère (ou son corps disons) a essayé de me "tuer", bien inconsciemment, bien involontairement évidemment, mais c'est plutôt ça que je ressens en fait.
que j'étais bien restée sagement dans son ventre, même avec le fait d'y être en danger (ma mère était couchée pendant la grossesse, sinon elle m'aurait perdue), et qu'au dernier moment, cordon autour du cou, finalement non, on la renvoie ad patres la petite.
enfin bon je dis ça c'est mon ressenti, pas une vérité, et il est bien évident que ça ne fait pas de ma mère un monstre ou je ne sais quoi. mais c'est comme ça que moi je vois et je vis la chose. pas l'inverse. pas le fait que par exemple j'aurais voulu m'en aller de moi-même.
et du reste, cela fait totalement écho avec ce qui s'est passé avec ma mère récemment, pour mon projet d'incarnation là encore.
je vais pour m'incarner dans le concret, remettre en place ma vie, mon travail, tout ce qui compte pour moi, je m'installe dans une région que j'aime, tout semble bien parti, même si les mois précédents ont été rudes et "dangereux" à leur manière, et au moment d'aboutir, ma mère me refait le même coup, toujours aussi inconsciemment et involontairement sans doute, n'empêche que ça fait toujours aussi mal au passage.
c'est à dire qu'elle essaye de me bloquer pour que je ne naisse pas à la vie que je souhaite.
y aurait il eu un soin ou une intervention lors de l'accouchement qui aurait voiler tes réflexes et vitalité ?
césarienne en urgence. j'avais le cordon autour du cou. (trois tours)
- es tu le premier enfant de ta mère ?
oui.
elle était "jeune" si on veut, enfin elle avait 25 ans.
mais j'ai l'impression qu'il y a des choses qui ne parlent pas juste de ma naissance en fait.
j'ai l'impression que ça remonte avant, quand j'étais dans son ventre.
"Avoir le coeur aussi grand qu'une église, dans laquelle l'agitation et les pleurs d'un enfant résonnent sans en troubler la paix"