Bonjour Blast,
La confiance se développe dans un climat de sécurité, quand dans l'enfance nous n'avons pas connu cela il est forcément difficile de construire sa vie et quand
enfin nous avons trouver un îlot où on peut se poser, c'est difficile de le remettre en question (tu m'étonnes). On a l'impression que
ça recommence
encore et que
ça ne sera jamais fini, qu'il n'y aura jamais de stabilité. C'est pénible, l'incertitude est déséquilibrante. Le compagnon qui a un moment donné a participé à un nouveau bien être n'est plus en phase avec ce bonheur, les échanges ne sont plus les mêmes, un questionnement répétitif (re)fait surface et c'est reparti...
Le mental mentalise, l'égo nous balade à droite à gauche et se fout de nous, on est paumé.
Il est vrai que questionner et requestionner le Tarot ne fait pas
toujours avancer les choses, c'est un grand Maître, il s'adapte, nous réponds avec des mots différents mais nous revenons souvent à la même chose.C'est comme une enfant qui pose une question à son père, il lui répond, si l'enfant repose la même question plus tard il lui réponds aussi, avec des mots différents.
Tu demandes au Tarot "dans quel état est mon cellier ?" il allume la lumière et dit "c'est le bordel" tu dis "je m'en doutais mais je ne savais pas à ce point".
Si 2 mois après sans avoir rangé tu reposes la question "dans quel état est mon cellier ?" il rallume la lumière et dit "c'est le bordel"...il est sympa il ne dit pas "c'est toujours le bordel" il ne nous culpabilise pas, c'est nous qui rajoutons l'adjectif "toujours"

le Tarot s'adapte à nous, c'est un Maître, un Maître est patient est s'adapte à tout ses élèves même si parfois il s'emporte.
Maintenant face à des difficultés nous avons besoin d'être éclairé et ce nous recherchons dans ces tirages c'est aussi de l'écoute et de la compréhension.
Nous faisons une photographie à un moment donné, et nous la regardons dans tous les sens, dans tous les coins, nous l'analysons sans jugement, quand nous la retournons tout est blanc, de la place pour plus tard, pour une autre photographie.
Certaines fois tout merde et ne rien décider c'est aussi prendre une décision parce que justement tout merde et que nous ne sommes plus dans un état mental suffisant pour bien réfléchir et prendre la bonne décision, c'est à dire la moins mauvaise. C'est sûrement pour cela que tu
procrastine pour tout alors qu'en fait c'est un réflexe de survie, tu n'est tout simplement pas dans un état mental pour décider quoique ce soit. Une petite lumière rouge s'allume "attention danger", tu l'exprimes à ta façon.
Tu viens d'arriver sur les rivages de l’île bienfaitrice après une nage difficile et les tempêtes, enfin tu peux respirer et on te dis "bon aller...retourne nager" et il faudrait que tu retournes à la baille..ça le fait pas.
Reste sur l’île pour respirer, retrouver des forces, t'organiser et y voir plus clair, tu as nagé jusque là, déjà.
Quand la petite lumière rouge s'allume c'est un signal d'alerte tu n'est pas sur un bon terrain ou dans une bonne situation ou dans un bon échange, je pense que tu comprendras ce que je veux dire, mieux vaut quitter la situation du moment. On ne peux pas se battre contre un mur, des murs, ça fait mal, on s'y fracasse...mieux vaut contourner les murs.
Tu n'est pas dans une situation facile et c'est vrai que personne ne peux décider à ta place. Mais dans ton île, autour de toi, il y a des personnes sur lesquelles tu peux t'appuyer, te faire aider. Nous sommes parfois timides ou inhibés, on ose pas, face à l'aide que nous pouvons ou devons demander.
Peux être est-il temps que tu trouves une autre forme d'aide, une nouvelle personne, plutôt une femme, une sophrologue ou une thérapeute qui va t'éclairer et t'apporter ce dont tu as besoin pour mieux respirer et pour y voir plus clair.
Quelqu'un de neutre, à qui tu pourrais te confier.
je ne sais pas, je dis ça comme ça.
A réfléchir..
A bientôt,
Eric
La véritable vision est la capacité à voir l'invisible.
Jonathan Swift