Tout d'abord merci à tous de vous intéresser à ma demande, j'ai surement touché quelque chose de profond ce week end, pour faire autant de remou de remue ménage, de remu meninge je dois sans devoir, répondre dans l'ordre et avec réflexion, c'est un travail que je prends à coeur comme tous ce que je fais, donc/
1° Merci Anna "la compréhension des lois naturelles" rejoint le lâcher-prise et l'acceptation sans résistance qui est mon travail principal ces dernières semaines un travail de longue haleine qui porte et va porter ses fruits dans l'avenir, j'en suis sûr, j'ai confiance, même s'il y a des moments où je replonge dans les méandres des pensées de tristesse, de manque et de nostalgie. Comprendre pourquoi elle est partie moi qui l'aimais tant est inutile et pourtant je cherche encore, en moi, quand j'en aurai assez de chercher comme le dit Maïna je serai libérer, peut être aussi parce que j'aurai trouvé ce que je cherchais dans cet amour là.
2° Cher promeneur, vous avez été bien inspiré de répondre à mes demandes, un travail formidable s'est mis en marche depuis hier soir et mobilise l'attention de nos ôtes.
Oui le métier demande du narcissisme et de l'égocentrisme, mais ce qui me qualifie d'entrée de "jeu" est plutôt mon énergie, ma voix et ma présence. Mon travail et je vous rejoins doit aller vers toujours plus de sincérité et de lâcher prise, de laisser faire et surtout de ne rien faire, "d'être" simplement et au théâtre comme dans la vie c'est un travail permanent. En ce qui concerne l'argent, je suis tout à fait serein avec,car j'ai de quoi subvenir à mes besoins, pour les rôles comme je l'ai déjà dit, vouloir être rémunéré pour mon travail implique une attente plus longue et surtout de tenir bon quand une proposition moyenne vient à moi, mais je tiens bon ou je me manquerai de respect et je ferai le travail sans coeur ni conviction, c'est que j'aurai bien aimé être pris au deux dernier que j'ai fait, mais ça a rendu heureux quelqu'un d'autre, j'ai confiance; pour les écrits je suis en recherche d'éditeurs, et pour la comédie d'un agent, je suis en pourparler mais je dois être patient, je le sais. Me sentir abandonné par le métier est un peu fort, moi à l'intérieur je me sens parfois loin de lui plutôt car j'estime que ce qui m'arrive est bien plus important qu'un projet théâtre, mais comme je reprends vie de jour en jour je suis de nouveau enthousiaste quand un casting se présente et j'espère être pris ce qui n'était plus le cas ces derniers mois enfin je m'en foutais.
Pour la fin et le besoin des autres, c'est vrai je ressens que je vis sans cette attente là à présent, je fais ce que j'ai à faire sans couper les contacts. j'ai un casting ce jeudi j'espère sortir du lot.
Merci promeneur, je vous dirai où j'en suis dans mes démarches professionelles.
3°Bonjour Marie Madeleine, merci sincèrement de ton interprétation en te lisant, je retiens en premier lieu :
"tu récupère ta foi, pas celle que tu mets dans les autres ou dans autres choses, mais la foi qui est en toi" c'est mon travail actuel, retrouver la confiance qui est en moi sans me soucier des autres, sans culpabiliser sans me sentir responsable des autres, je sens qu'elle revient différente plus posée, plus solide, plus stable, cette foi ou confiance mais je suis encore ou "en corps" convalescent, car l'illusion de cet amour perdu m'a beaucoup affecté et je me suis perdu à l'intérieur.
Pour ta question sur le deuil de mon père, c'est difficile de répondre, ai je vraiment fait le deuil ?, je l'ai cru bien souvent et puis depuis cette rupture tout est remonté en surface, je me pose la question suis je en train de faire définitivement le deuil de mon père ?, du père de mon enfance, que j'admirais, qui m'emmenais sur sa moto, dans son taxi, du père mon adolescence avec je me luttais, qui ne comprenait pas que j'avais besoin d'attention et d'affection, de soutien et de compréhension, et puis le deuil de sa mort physique, j'ai avec lui des souvenirs d'apprentissage il m'a appris à me servir de mes mains, souvenirs de jeu, surtout les cartes, il m'a appris l'argent, à compter, à gérer, il était malade, il souffrait et il a beaucoup souffert dans son corps suite à un accident de moto et surement dans son coeur, mais je n'étais pas disponible pour l'aider, trop jeune, ensuite nous étions en conflit, il était radical et violent parfois, il faisait peur, autoritaire et peu compréhensif, il nous parlait mal, il avait reçu cette éducation là surement, que c'est l'homme qui "commande" plus tard il s'est adouci mais presque trop tard il est mort à 65 ans d'une maladie qui l'a emporté très vite, nous commencions à nous rapprocher avec paix, c'est après sa mort que je me suis occupé de ma mère.
je vais faire le tour de toute "mes vérités" et quand j'aurai fait ce travail, je serai en accord avec moi, et je garderai en conscience ma réalité. Ce week end est fort en intériorité, toutes vos questions et vos analyses mon beaucoup apporté, je suis tout retourné.
Merci à vous .