hello
merci pour ta lecture
concernant le bateleur et l'année 1, ah ben oui j'avais pas capté...
en effet...
bon ce qui est rigolo aussi c'est que il y a 9 ans, donc en année 9 du cycle précédent, j'ai semé des graines, commencé deux choses importantes : ma formation de libraire + mon chemin spirituel.
et là je me retrouve... 9 ans après à clôturer ce cycle, sur les mêmes thématiques, au plan professionnel du moins.
chercher du taf en librairie, et essayer de développer une activité basée sur le spirituel avec le tarot.
je sais pas trop ce que ça veut dire m'enfin bon y'a des drôles de liens quoi.
oui mon père pourrait fort bien être représenté par le diable lol enfin pas uniquement mais oui, en tout cas le diable peut très bien aussi représenter nos affrontements et notre relation.
mais mon père avait tout pouvoir d'une certaine façon, puisqu'il était "dans ma tête", je l'avais intégré comme partie de ma pensée.
je ne suis pas dans la maison de mon père mais je vis dans une rue ici, un quartier où il semble qu'il ait vécu quand il était étudiant ou pas loin en tout cas lol
j'ai appris ça tout à fait incidemment par mon oncle.
pour ce qui est de ma relation à la maternité ben je crois que j'ai enfin libéré le truc récemment.
en fait j'ai totalement lâché sur la question lancinante de "est-ce que je veux des enfants ou pas ?"
en réalisant que pour moi ça dépend simplement du fait de rencontrer la personne avec qui j'arais envie d'en avoir.
je me sens pas de dire "je veux des enfants absolument", -> sous entendu faut que je trouve quelqu'un avec qui les avoir.
je me sens pas non plus de dire "je n'en veux pas absolument".
je sens juste qu'un enfant ça se fait à deux, et que j'ai plus envie de me prendre la tête à essayer de définir ça toute seule.
si je rencontre un homme un jour avec qui ça vient comme un désir authentique, ben je suis ouverte à avoir des enfants.
sinon ben.... je vais pas mourir ou être malheureuse toute ma vie si j'ai pas d'enfants. mon bonheur dépend pas de ça.
voilà où j'en suis avec la maternité... et je pensais plus à cette question mais c'est vrai que ce déclic s'est produit récemment.
et il y a un lien avec mon père aussi parce que longtemps j'ai eu ce sentiment de devoir avoir des enfants pour ma lignée et "pour mon père" en quelque sorte, parce que c'était ce qu'il attendait de la famille.
et oui je pense que je suis venue accoucher de moi-même ici d'une certaine façon, en tout cas me retrouver, et mener à terme certaines choses.
mener à terme lol on est bien dans la thématique
en fait ton message me fait prendre conscience de pas mal de choses, qui me semblaient "simples" ou évidentes mais qui sont en fait profondes.
c'est aussi que j'ai longtemps trimballé l'idée que je serais une mauvaise mère si j'avais des enfants.
aujourd'hui je suis en paix avc ça, je sens que je peux être une bonne maman, j'ai la sensation que le poids de ma lignée maternelle a lâché en fait là-dessus, et je crois que c'est très récent, je m'en suis même pas rendue compte d'ailleurs quand ça s'est produit. mais je ne sens plus la malédiction que je sentais jusqu'à il y a peu peser sur moi.
christine,
ta lecture me parle bien aussi.
oui je sens que j'ai besoin d'un taf où je peux maîtriser certaines choses, et exercer une "autorité" en tout cas avoir de l'autonomie et avoir certaines responsabilités.
du reste, c'est toujours ce que j'ai vécu pratiquement dans l'administration, je n'ai eu qu'au tout début un taf où je pouvais pas prendre beaucoup d'initiatives, après j'ai toujours eu les coudées franches et une responsabilité que j'assumais sans problème.
j'avais des "domaines d'autorité" en quelque sorte, j'étais en charge de quelque chose que je menais à bien parfois de A à Z.
et ça se passait très bien, j'aimais ça.
encore plus quand il y avait du travail en équipe autour de ça.
bisous à toutes les deux
"Avoir le coeur aussi grand qu'une église, dans laquelle l'agitation et les pleurs d'un enfant résonnent sans en troubler la paix"