Tout cela est possible mais je suis dans une situation psychologiquement intolérable depuis bientôt deux ans!
Totalement ignoré et consumé par la chose depuis un an. Je ne saurais me consoler de cela à coups de généralisations.
Quant à la peur, pour moi cela laisse entendre que je suis anormal.
Surtout, je pense avoir beaucoup plus de peur et d’anxiété à endurer (la personne dont je parle se porte très bien il me semble, sa vie n'est pas affectée en mal la mienne si).
Songez qu'être ignoré lorsqu'on n'a personne à en parler est dur.
Je ne parle pas de forcer quoi que ce soit mais d’essayer de parler normalement, personnellement j'aimerai au moins recevoir des excuses.
J'estime que parler à quelqu'un qui ne vous a jamais outragé ne coute RIEN. C'est une question de respect, de compassion.
Par contre m'ignorer comme elle crée des tensions inutiles des deux côtés. Je n'aimerai pas avoir à ignorer quelqu'un de la sorte, il serait beaucoup plus commode d'accepter une discussion avec la personne quitte à lui expliquer tranquillement que je ne souhaite pas la côtoyer si c'est le cas ou lui laisser une chance concrète de devenir mon ami...
Elle ne fit jamais cela. Toute discussion est refusée depuis deux ans. Il y eut toujours une limite de temps, ou elle se montrait irritée, et au final il y a un an je me retrouve devant le père qui m'ordonne de me tirer. Sachant que j'ai déjà une anxiété sociale forte cet événement fut traumatique, j'ai encore plus de mal à parler aux êtres humains depuis.
Qui force le plus les choses entre elle et moi?
Je ne l'ai jamais forcée à quoique ce fut sinon à fournir une réaction personnelle, réfléchie (surtout qu'elle peut se montrer extrêmement compréhensive sans effort). Elle me force pourtant avec violence au silence depuis un an. C'est dégueulasse!
Quelles que soient mes intentions -et elles sont authentiques- je pense que mes ressentis ne justifient pas de m'ignorer, de me traiter comme un gros paria.
Mon but quand je parle d'établir un dialogue est surtout de prendre une décision
commune, et non plus forcée car il n'y a rien de plus dévalorisant.
Mais merci de me répondre, je me suis senti tellement invisible en l'espace d'un an que c'est agréable (je pourrais parler de mon cas sur des forum mais j'avoue que j'ai peur que des gens trop "normaux" avec une vision quelque peu étriquée des rapports humains ne comprennent pas, qu'il me cataloguent).