Deux décès de proches, pour ne pas dire des deux pierres d'angle de ma vie durant ces 20 derniers mois; un déménagement (souhaité) de la région parisienne en province; la perte de mon emploi sur Paris en août 2013 (démission); un compagnon totalement soumis à l'alcool, la décision de me séparer de lui sans pour pouvoir le faire actuellement car je suis recherche un job sans savoir où je le trouverai (peu de chance que ce soit dans la ville où je vis) et moi-même avec une tendance à boire; m'ont mené à consulter un addictologue pour sortir de la spirale infernale: déprime et consommation croissante d'alcool.
J'ai suivi un premier traitement avec des anxiolytique et antidépresseur. Je n'ai jamais touché à ce genre de médicaments, plutôt adepte de l'homéopathie. Résultat, j'ai tout arrêté de moi-même au bout de 4 jours et j'ai continué à descendre la spirale. J'ai consulté à nouveau le psychiatre qui m'avait prescrit cette première ordonnance et il m'a conseillé de reprendre le traitement, avec un changement pour l'anxiolytique.
Ce n'est guère mieux. Je suis dans le "cirage", je ne communique plus par mail ou téléphone avec mes proches et je continue à avoir une vie de co-locataire
(qui ressemble plus à une vie de couple niveau intendance) avec mon compagnon, tout en continuant à boire.
Voilà le tableau dressé et ne croyez surtout pas que ce soit pour tomber dans le pathos ou faire du misérabilisme. C'est les données.
Première question: est-il bénéfique pour moi de poursuivre ce traitement d'antidépresseur et anxiolytique ?
Deuxième question:
J'ai une expérience de plus de 25 dans le secteur bancaire et souhaite me reconvertir dans le conseil et l'accompagnement dans une entreprise funéraire.
Est-ce une bonne piste pour moi, vu mon âge (51 ans), mon profil et les opportunités ?
Dernière question:
dois-je coûte que coûte chercher dans le secteur bancaire alors que j'en ai plus qu' assez mais surtout que je n'ai pas du tout le profil commercial pour travailler en agence et placer des produits bancaires auprès de la clientèle ?
Merci à tous (tes) ceux (celles) qui voudront bien répondre et tous mes vœux à eux (elles) et puis aux autres. Je reprendrai une formule qui n'est pas de moi: "que cette année soit pour vous pleine d'espérance qui ne soit pas déçue".
Pardonnez le ton "chouineur" de mon message, j'en suis le premier désolé.
Cordialement
