Adorable a écrit:Par contre rayer les gens de ma vie cela fait quelques années que j’ai pris cette habitude. Avant je ne me l’autorisais pas, et je souffrais. Maintenant je zappe dès que l’on me manque de respect, je bloque le numéro, les réseaux sociaux etc. Et si j’ai l’occasion de dire mes 4 vérités à la personne je le fais, non sans émotion. Mon père est quelqu’un d’autoritaire qui ne supporte pas que ses enfants soient en désaccord avec lui. Pendant longtemps je n’ai pas osé m’affirmer. Les relations étaient difficiles et compliquées pour moi. Aujourd’hui, quand je n’ai plus envie d’être en relation avec quelqu’un, je m’autorise à effacer cette personne de ma vie. J’ai dû encaisser énormément avant de comprendre cela. Je suis du genre à avoir besoin de grosses claques pour intégrer.
Adorable a écrit:Pendant longtemps j’ai été écrasée par les autres.
Adorable a écrit:Si tu savais ce que j’ai accepté d’endurer par amour pour le père de mon fils ... et amicalement, les gens se foutaient de ma gueule ouvertement et je persistais à croire que c’était de l’humour ou que ce n’était pas intentionnel. Maturité ça dépend pour quoi. Exemple : je peux encore être agressive et impolie à certains moments alors que l’inverse serait plus intelligent et stratégique. On a toujours à apprendre. Même à 40 ans et quand on est maman d’un ado.
Adorable a écrit:Si tu savais ce que j’ai accepté d’endurer par amour pour le père de mon fils ... et amicalement, les gens se foutaient de ma gueule ouvertement et je persistais à croire que c’était de l’humour ou que ce n’était pas intentionnel. Maturité ça dépend pour quoi. Exemple : je peux encore être agressive et impolie à certains moments alors que l’inverse serait plus intelligent et stratégique. On a toujours à apprendre. Même à 40 ans et quand on est maman d’un ado.
Adorable a écrit:Ces autres qui t’ignorent, représentent-ils quelque chose que tu aimes? Un style de vie par exemple? Une mentalité particulière qui t’attire mais qui au fond ne te convient pas? Exemple : je viens d’un milieu modeste, ouvrier/paysan. Comme bcp de jeunes de ma génération, j’ai pu faire des études grâce à mes parents, et des études que je voulais. Je me suis donc retrouvée en études artistiques dans une ambiance plutôt bourgeoise. Ces personnes avec qui j’avais des affinités artistiques ne sont au final pas devenues de véritables amis. On s’est éloignés car au niveau des valeurs on était pas sur la même longueur d’onde ... Aujourd’hui je suis en école d’horticulture avec des personnes qui partagent bcp plus mes valeurs. Ces personnes proviennent de milieux plus simples, sont plus humainement plus accessibles. J’ai gardé contact avec un ami de l’école d’art, et il provient d’un milieu ouvrier. Je reste convaincue que notre milieu familial nous influence. Es-tu du même milieu social que ces personnes?
Adorable a écrit:Concernant le père de mon fils, c’était plutôt une relation passionnelle. Il avait des addictions et était très égoïste. J’ai surtout énormément culpabilisé de faire subir cette séparation à mon fils, qui était petit et qui demandait juste de l’amour et une famille. Mais je n’en étais pas vraiment responsable. Il est décédé. Aujourd’hui nous vivons tranquilles tous les deux. Un peu trop tranquilles mais avec bcp d’amour et de respect.
Adorable a écrit:Moi j’ai trouvé une réponse à ça qui me convient : les relations karmiques. Avec le père de mon fils, c’était une attirance très forte. Je crois qu’il y a eu bcp d’amour, malgré les difficultés. Sinon mon fils ne serait pas né ... Il faut juste te dire que cette relation existe pour te faire travailler, évoluer. Moi elle m’a permis au final de me respecter, de mieux m’affirmer, d’apprendre à abandonner car on ne peut changer/aider les autres contre leur gré. C’était violent mais j’avais besoin de ce niveau de difficulté pour avancer.
Adorable a écrit:Voilà! Tu as la réponse!
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