par Marga75 » Sun Oct 31, 2010 2:55 pm
Bonjour,
Je vais avoir ma première séance dans une quinzaine de jours. Mais je pense avancer en faisant de l'introspection.
Tu dis :
« il y a plusieurs fois l'idée d'un message à comprendre et accepter de recevoir, ce qui manifestement est en route vu ce que tu écris »
Sans doute parce que j’ai écrit :
« Je crois qu'il faut que je devienne moins exigeante, parce que je crois que j'ai une fausse image de moi, que je suis prétentieuse. »
La pilule n’est pas simple à avaler.
J’ai toujours eu la sensation que ce que je devais faire était de renoncer. Tous mes rêves, je les ai abandonnés rapidement, à la première tentative, qui comme souvent les premières tentatives, était malheureuse, avec cette conclusion « Ah, tu vois, j’en étais sûre ! ».
Ce qui se joue en moi c’est : je ne peux pas réussir, j’abandonne, je regrette, je culpabilise, je retente, je ne peux pas réussir… et en plus je vieillis maintenant.
En marge de ce jeu, j’ai construit. Je me suis mariée. Mais on ne pouvait pas dire que c’était sur des bases sincères puisque j’avais la sensation de renoncer à quelque chose, au grand amour sans doute. J’ai eu des activités militantes, faute de me sentir apte à mener les activités artistiques que je voulais faire. Seul mon emploi semblait « sincère ».
Et puis, il y a quelques mois, j’ai rencontré deux hommes. L’un m’a réveillé des émotions sentimentales et l’autre a fait renaître un élan artistique… et vice versa… Comme si j’attendais ça depuis toujours, j’ai tout plaqué et j’ai cherché a me rapproché de ces hommes. Et je me suis plantée douloureusement.
Voilà en substance.
Il me semble que mon travail d’analyse devrait porter sur :
- mon rapport au renoncement.
Est-ce de l’abandon, est-ce une inhibition qu’il faudrait combattre ? Ou est-ce mon intuition qui me guide ?
Si c’est mon intuition, comment être heureuse sans ce qui me semble être le plus exaltant ? Trouver un juste milieu ?
- Et si le renoncement était un frein à mon bonheur, il faudrait que je m’interroge sur la place de l’art dans ma vie, ce que cela m’apporte,…
- Quant à ma vie amoureuse… mon rapport au père sans doute. J’ai vu en ces deux hommes quelque chose de « guruesque ».
Je me demande aussi parfois si je n’ai pas été le jouet d’une « expérience » par ailleurs. Sans doute très utile pour moi, mais l’aspect mise en scène multiplie l’émotionnel. Ce qui n’aide pas à me soigner calmement et sereinement.
C’est compliqué, hein ? Et cela ne peut se résoudre par un simple tirage, je sais, mais ça m’aide de pouvoir en parler et réfléchir sur vos commentaires. Merci, Aventure, d’avoir répondu.
N’hésite pas si tu vois d’autres choses.
Merci beaucoup
Marga