Hello Chantelune
Chantelune a écrit:Dis-moi, tes ancêtres rescapés de génocide, de guerre, ont-ils connu la faim et donc par là un amaigrissement ? est-ce que ce quelque part ton corps ou ta mémoire ou ton inconscient ne t'interdit -il pas de perdre du poids parce-que la maigreur dans ta famille ça peut-être le malheur ?
Bon ok théorie psy à 2 balles hyper tirée par les cheveux mais il y a des choses qui sont en rapport avec ton corps, le corps de ta famille, qui valent peut-être la peine de se pencher davantage dessus, au-delà d'une simple question de bouffe et de calories à éliminer (ou non …)
non, c'est tout à fait ça, tu as tout compris Chantelune, c'est ce que certains appellent l'inconscient biologique ou ethnique (c'est selon), seuls les plus forts ont survécu. le soucis c'est que ça ramène uniquement à la survie (territoire, descendance, etc) et non pas à la vie (nous sommes des âmes incarnées dans la matière, on a envie d'autre chose dans la vie que de simplement répercuter ces mémoires de survie comme des simples animaux) mais ça fait appel à un autre type de conscience qui pourrait aider, du moins à sortir de cette conscience unique limitative...

Mais je ne la trouve pas cette conscience
Le truc c'est que pourquoi cette mémoire s'est activée à un moment T ?

peut-être depuis que j'ai l'impression de ne pas être en sécurité en vivant seule avec mes 2 enfants, depuis que je vis sans compagnon, je ressens également que je ne suis pas encore en mesure de m'auto-suffire financièrement toute seule avec mes enfants donc j'ai la sensation de dépendre de ma famille ou de mon ex et non pas que de moi-même...mais là aussi, je commence à voir les choses autrement : la dépendance n'est pas une faiblesse, c'est ma vision des choses qui n'est pas très juste. C'est l'autonomie qui est importante, à savoir avancer dans ses projets tout en s'appuyant sur les autres (c'est un concept différent que de "dépendre") ou en les prenant en compte(sans les exclure) et ça n’empêche pas de se réaliser pour autant

Mais moi, jusqu'à présent, s'appuyer sur les autres = dépendre = danger

Mais cette vision des choses change aussi en moi, je le sens bien...
Mais vivre, c'est accepter de partir à l'aventure de la vie plutôt que de rester en mode protection dans un territoire qu'on connait même si il est merdique

D'où aussi ma difficulté à me lancer dans cette nouveau chemin professionnel...mais effectivement, là, ça relèverait de la vie (ça me passionne, je me sens plus vivante ! ) et non de la survie, c'est sans doute pour ça que ça semble lié...mais ça va être un sacré pas à faire pour moi, je sais que ça réactive mes mémoires de survie donc la peur
Ce n'est pas une question de bouffe ou de calories, hélas, c'est plus complexe que ça

Toujours est-il que tu as raison

: je me sens en insécurité et depuis, ce surpoids s'est mis en route et perdre du poids irait à l'encontre de mes mémoires cellulaires de survie
Bon, de toute façon, j'en prends mon parti, on verra bien

ce n'est pas non plus une catastrophe et je m'aperçois aussi que je plais même avec des kgs en trop

Comme disait l'autre : JE ne suis pas (que) le corps
Bises et merci
