coucou
beaucoup de pistes dans vos différentes lectures, je ne réponds pas à toutes en détail ça serait un peu fastidieux, mais j'ai laissé mûrir tout ça, pour voir si certaines émergeaient de façon plus précise.
la relation à ma mère, en tant que telle, je n'ai pas l'impression que ça ait de rapport, dans le sens où quand c'est apparu, j'avais certes des problèmes avec ma mère, du genre de ceux qu'on a à vingt ans et quelques quand on est en train de prendre son envol et son autonomie et qu'on n'a jamais travaillé sur soi.
mais quels qu'ils aient pu être, ces problèmes se sont réglés avec le temps et le dialogue avec ma mère, donc je ne ressens pas que ça soit lié à cette relation spécifiquement, en tout cas pas sur un plan "de base", disons psychologique.
par contre, ce que je ressens fortement, c'est un lien avec LA mère, en rapport à la maternité effectivement, et ceci pourrait coller avec la proposition de sab, quelque chose qui a été libéré, il est très possible que ça soit par rapport aux fausses couches de ma mère quand j'étais petite fille, que je n'ai jamais comprises finalement.
si ma mémoire est bonne, à peu près à l'époque où ce pb au pied est apparu, j'avais commencé à débroussailler mon passé, et notamment par rapport à ces fausses couches, dont j'avais longtemps été persuadée que mon père en était responsable (suite à quelque chose que j'avais mal compris lors de l'adolescence, dans un propos de ma mère) ; et dont j'avais aussi longtemps été persuadée que ma mère en souffrait encore. ce qui faisait que je n'osais même pas lui en parler, ne serait-ce que pour comprendre ce qui s'était réellement et concrètement passé à l'époque.
à ce moment-là donc, je crois après avoir commencé une thérapie avec une psy, j'ai parlé à ma mère, levé une sorte de "tabou" que je m'étais moi-même auto-imposée.
sa réaction a été totalement surprenante pour moi à ce moment-là, là où je croyais que j'allais la blesser en lui en parlant, j'ai trouvé une femme très sereine face à moi, qui m'a dit tout ce que je voulais savoir sur les circonstances de tout ça ; elle m'a rassurée, m'a expliqué qu'elle avait accepté et tourné cette page depuis longtemps ; elle a aussi levé tous ces malentendus sur le fait que mon père aurait été "coupable" ou responsable de ces fausses couches.
alors je crois que oui, une énergie a été libérée à ce moment-là.
mais une énorme incompréhension du coup est restée.
je crois que tant que j'imaginais que mon père était responsable, j'avais réussi à "organiser" les choses dans ma tête, et à accepter que finalement, je n'ai pas eu de petites soeurs.
mais le fait de libérer cette énergie, rétablir la vérité, m'a permis de guérir plein de choses en moi (notamment dans la relation avec mon père qui était complètement perturbée par le fait que je le rendais responsable de ça), mais ç'a m'a aussi comme placée en position d'attente, et de non compréhension.
un peu comme un enfant qui s'arrête face à quelque chose qui lui semble incompréhensible, voire totalement absurde.
un peu comme si tant que je n'ai pas compris pourquoi, je pouvais pas avancer complètement.
avec la conscience d'aujourd'hui, je "sais" bien que ça n'a pas de sens quelque part.
que je comprendrai peut-être jamais ce "pourquoi", ça reviendrait à expliquer le mystère de la vie et de la mort.
j'ai cherché des explications "spirituelles", réincarnation et compagnie, mais ça ne m'a pas convaincue, et je me suis rendue compte que c'était comme des faux-fuyants, ou des faux-semblants ; que mon mental avait encore tendance d'ailleurs à détourner pour rendre encore mon père responsable.
ça n'a donc pas tenu la route, et je n'ai toujours pas d'explication.
ça se localise à l'extrêmité gauche de mon corps finalement, et tout en bas, le petit orteil gauche.... c'est pas quelque chose qui m'empêche de vivre au quotidien ni qui m'envahit, je peux vivre avec, exactement comme je peux vivre avec ce petit problème de peau bénin.
seulement, ça commence à me fatiguer un peu à la longue, et régulièrement ça devient quand même un peu douloureux... donc bon, je sens pas d'urgence à résoudre ça, mais j'en tiens compte.
parce que ça induit quand même aussi je crois toute une sorte de croyance en moi, d'impression globale qui de façon subtile imprègne pas mal de mes choix, une sensation depuis toute petite que j'allais pas vieillir.
j'en étais littéralement convaincue à une époque, j'étais persuadée que j'allais mourir jeune, et plus les années passaient, plus j'étais abasourdie presque de vivre encore.
ça crée un sentiment d'urgence à l'intérieur de moi, et je sens bien que c'est pas seulement lié à la conscience de la mort, on va tous mourir un jour etc.
c'est une sensation de "mort imminente" ou quelque chose comme ça.
mais pareil, qui est bien planquée à l'extrêmité de moi... à laquelle je ne pense pour ainsi dire jamais, comme je ne pense quasiment jamais à mes petites soeurs. n'empêche que c'est là.
je commence à sentir que j'ai besoin de transmuter ça, parce que ça joue aussi sur plein de trucs plus ou moins "entravants" au quotidien... une forme d'impatience ou de difficulté à accepter quand quelque chose ne se passe pas comme je veux, parce que sensation de "jai pas de temps", c'est quelque chose que j'apprends à lâcher par le travail de la présence, de l'acceptation, mais avec le sentiment d'urgence qui tiraille à l'intérieur de façon subtile, ça me donne la sensation de toujours plus ou moins lutter pour me poser dans le présent, et accueillir ce qui se passe sans en faire une montagne à chaque fois.
j'ai demandé au tarot une piste, quelle est la suite du chemin pour moi pour transmuter ces mémoires de mon enfance, afin de m'apaiser intérieurement ?
La renarde, je te remercie pour tes pistes de "remède"
Cela me parle, et en même temps, j'ai toujours cette vigilance vis à vis des remèdes végétaux, le végétal agit sur moi d'une manière très forte, récemment alors que je pensais me rééquilibrer avec des fleurs de bach, je me suis retrouvée complètement en vrac, je pense qu'on doit avoir chacun des fonctionnements énergétiques particuliers qui réagissent plus ou moins à certaines énergies, et moi je suis très sensible au végétal, donc je suis assez prudente du coup quand je l'utilise pour me guérir.
Mais j'ai bien noté et je verrai si à un moment mon intuition m'amène à explorer ces pistes concrètement
Bises
Maïna