Coucou
Adorable a écrit:Concernant la libération du lien à mes parents, oui cela règlerait énormement de choses dans ma vie je pense. Une forme de légitimité que j'ai du mal à assumer. Le droit d'exister tout simplement. Sortir de la culpabilité, de la colère, guérir la tristesse que j'ai toujours ressentie par rapport à eux (parentification). Pouvoir vivre ma propre vie sans me sentir redevable ou coupable de quoi que ce soit. Sans me sentir égoïste
je vais te poser une question bateau mais tu as essayé de travailler sur cette notion de culpabilité par rapport à tes parents avec un thérapeute ? Bon, évidemment, il faut trouver le bon, et je sais que ce n'est pas toujours évident...Mais ça me semble effectivement hyper important d'essayer de vivre en dépassant cette culpabilité ou plutôt
malgré cette culpabilité
Perso, j'ai aussi eu un vécu similaire, on est pas mal dans cette situation
Je l'ai réglé dans l'action et la confrontation directe avec mes parents mais c'est mon chemin à moi (et chaud quand même à vivre, hein ! ), pas celui de tout le monde et toi, tu as peut être une autre façon possible de dépasser cette culpabilité ?
Adorable a écrit:Il n'y a pas de pire ennui que d'exister sans vivre (Victor Hugo) >>>>>> Je me dis ça tous les jours
en fait, c'est un peu ma devise perso, j'essaie de ne pas l'oublier mais il n'y a que moi qui peut savoir ce qui me fait me sentir réellement vivante ou ce sentiment d'exister et pas le voisin d'à coté
Mais on a souvent tendance à l'oublier tant on ne peut s'empêcher de chercher une validation extérieure par mémoire de survie ou d'instinct animal primaire qui fait qu'on peut toujours s'oublier pour privilégier le sentiment d'appartenance au groupe (quand je dis groupe, ça peut être la famille, la société, la spiritualité, etc en bref quelque chose d'extérieur à moi...mais ma vérité, il n'y a que moi qui la détiens, personne d'autre car l'autre n'est pas moi par définition
).
Bref, j'ai toujours essayé de vivre comme si j'allais mourir demain et finalement, j'ai très peu de regrets si jamais c'était le cas, la vie est trop courte et elle passe trop vite pour moi....
Le plus drôle c'est que finalement, ce que j'ai adoré vivre le plus dans ma vie, c'est souvent ce que les autres me reprochent ou s'imaginent être une névrose
mais rien que pour ces moments où je ne me suis jamais sentie aussi vivante dans ma vie, la vie valait la peine d'être vécue
En fait, souvent on a des idées préconçues sur ce qui pourrait nous rendre heureux et fort heureusement, la vie te prend par surprise et là ! paf ! Surprise ! Ben merde alors, j'aurais jamais cru que c'était ça !
J'aime quand la vie me prend par surprise même si c'est souvent déstabilisant, elle m' emmène sur un terrain inconnu si je l'accepte, c'est l'aventure dans l'inconnu, ouahhh, elle me révèle une part inconnue de moi-même également
En fait je crois que c'est la gamine aventurière et guerrière que j'étais (avant de devenir trop adulte ou trop raisonnable), qui est toujours là et qui me donne des coups de pieds au cul si jamais je m'endors trop...Ou alors elle refuse de mourir et elle me secoue si jamais elle sent ce danger
Pourvu qu'elle soit toujours vivante en moi, même quand j'aurais 80 ans !
Et toi, ta gamine intérieure, la vraie, avant qu'elle ne s'adapte trop à son entourage ou à ses parents, elle est comment ?