Bonsoir Strelizia,
Merci pour ton message. Je ressens en celui-ci une amélioration quand même. J'ai l'impression que tu commences à lâcher prise, doucement... Je comprends ta douleur. Elle est totalement légitime du reste, mais tu ne dois pas non plus te laisser avoir dans ce "piège"...
Tu sais une blessure fraichement occasionnée, va demander un pansement, quand c'est plus grave, ça passe dans les mains d'un spécialiste et peut se terminer avec des points de sutures mais aussi un pansement, plus conséquent celui-ci. Mais que le pansement soit petit ou gros, la règle reste la même : on ne touche pas la blessure, on laisse le pansement, et on tente de l'oublier (quand c'est physique on prend des anti-douleurs), de manière à laisser le corps reformer la peau, de lui permettre de se régénérer.
Ensuite, et seulement ensuite, on enlève le pansement (non pas pour le changer, mais pour le faire disparaitre car la plaie est cicatrisée... certes il restera toujours la marque, la cicatrice, mais la douleur n'existe plus).
Cette cicatrice tu seras amenée à la voir tous les jours, mais après un certain temps, tu y seras tellement habituée que tu l'intégreras, et quand tu la regarderas elle te rappellera mille choses, tu vivras alors différents sentiments, sensations, mais tu pourras les vivre avec un certain "recul". Tu ressentiras des choses comme de la tendresse, de l'amour toujours, mais cette douleur là, cette douleur qui te prend dans le ventre, qui te déchire et te fait hurler de l'intérieur. Cette douleur que tu te dis que tu n'auras jamais assez de larmes pour l'exprimer, pour l'extérioriser, pour la cracher, pour l 'exploser... tu dois éviter de te retrouver face à elle maintenant. En fait cette douleur, c'est la blessure encore toute sanguinolente, qui est là presque à l'air pur, tu lui as fait déjà un pansement... mais elle est tellement profonde que le pansement doit être beaucoup plus épais.
C'est normal que tu aies mal, les grosses plaies font toujours mal, mais c'est justement pour éviter qu'elles fassent encore plus mal, que tu dois détourner d'abord ton esprit de cette source de douleur... Tu sais comme certaines personnes pratiquent l'anesthésie locale par hypnose. Finalement si on réfléchit, l'hypnose c'est focaliser son esprit sur qc et se laisser envahir par cette chose, au point de fermer la porte à toute autre sensation, notamment au fait d'être conscient que quelqu'un est en train de te "charcuter"... et d'être à la fois ailleurs ... (rien que d'y penser ça me fait bizarre, car j'ai une peur viscérale de la douleur...)
bref, tout ça pour dire en fait, que je pense que tu devrais éviter de voir trop souvent tes beaux parents, car vous vous charcutez mutuellement sans anesthésie...
Il faut absolument que la plaie puisse cicatriser, qu'elle puisse arrêter de saigner et le seul moyen et le meilleur, c'est de ne pas y toucher...
Plus tard, dans une année peut-être, alors oui vous pourrez échanger, vous pourrez vous souvenir, la plaie sera devenue cicatrice et la douleur aura cessé d'être ce qu'elle est aujourd'hui.. tu comprends ?
En fait c'est très bien que tu puisses reprendre le travail, même à temps-partiel, ça va t'aider énormément dans ce travail de "détournement d'esprit". Tu seras occupée à devoir répondre à des demandes différentes de tes préoccupations personnelles. Tu ne pourras plus te tourner dans le rappel de tes souvenirs...
Et puis le soir quand ça revient, si peut-être tu as la chance de pouvoir accéder facilement au sommeil, alors tente de dormir, "d'oublier dans le sommeil", mais attention de façon naturelle et sans chimie aucune. Y'a un truc qui peut t'aider dans ce travail, ce serait le yoga qui t'apprendrait à connaitre ton corps, à le sentir respirer, et ensuite le soir tu pourrais tenter des expériences sur toi. Je te dis ça, car je l'ai fait moi-même et cela m'a à chaque fois tellement aidée... Où le soir allongée tu tentes de te relaxer partie du corps après partie du corps, et tu ne dois fixer ton attention que sur ton corps, sans penser à autre chose (donc sans partir dans des "trips") (première expérience celle de savoir si on en est capable). Ensuite quand tu commences à maitriser et que tu as l'impression que ton corps réagit à ce que tu lui dits, t'essaie d'aller toujours plus loin pour tenter de remonter dans les couches toujours plus profondes de ton être (moi quand je fais l'expérience, ben j'en suis toujours là car je m'endors toujours avant...
) mais imagine que tu puisses alors pénétrer dans tes racines, tes sources, et que du coup tu comprends pleins de trucs, que c'est la lumière laquelle te donne une nouvelle perception des choses, et que tout d'un coup tu viens à prendre conscience de trucs qui te restaient avant "invisibles"... pi du coup, tu gères mieux ton quotidien...
Encore une chose, Strelizia qu'il est important d'avoir conscience. C'est que en toi il y a la Flamme Divine, ou le Souffle Divin, ou tout simplement la Perfection Ultime. A l'intérieur de toi, il y a des voix qui te parlent. Elles te donnent des idées, comme par exemple celle de penser que faire une activité physique pourrait t'aider. Si tu le ressens, tu dois répondre à cette voix.
Tu ne dois pas demander au Tarot si l'idée est bonne ou non. Il y a une règle dans l'univers que j'ai remarquée, et elle m'aide terriblement dans mon quotidien, c'set la suivante : quand une idée arrive, quand je dois faire aussi un truc "obligé" (lettres par ex), alors je le fais, mais je reste attentive. Si des obstacles viennent interférer entre mon objectif et moi, c'est que souvent il y a bug. Si la chose se répète parce que j'insiste, je tente de repérer le bug. Dans une lettre (domaine prof), souvent ce sont des fautes de frappes ou des "coquilles" comme on les appelle mais qui foutent tout en l'air, et il faut recommencer, parce qu'il le faut, et bien souvent (et ça m'arrive dans 80% des cas) c'est que le courrier ne doit pas partir, parce qu'entre temps est venue une nouvelle situation qui a complètement changé la donne. Idem pour le bricolage : j'ai voulu planter un clou là et pas ailleurs (j'avais ma main encore dans l'atèle) ça m'a pris une demie-heure, je pestais comme jamais dans mon atelier, et finalement j'ai réussi car je suis très entêtée... ben 30 mn plus tard je me suis rendue compte que mon idée était complètement nulle parce que finalement y me servait à rien ce clou avec ce que j'allais finalement devoir y pendre.... bref petit exemple qui montre un scénario qui se répète sur bien des plans. Du coup, quand qc vient bloquer le processus de qc, alors j'essaie de voir si c'est vraiment nécessaire. Souvent c'set un truc que je peux reporter, du coup je reporte et je me prends plus la tête...
Si je dis ça c'set pour te donner confiance en tes idées. Si elles sont bonnes tout roulera tout seul. Si y'a qc qui fait interférence, qui empêche, c'set que l'action ne vaut rien (j'en fais au quotidien l'expérience).. Mais il faut jamais baisser les bras, il faut faire preuve d'endurance et de persévérance, mais tu en es capable, car tu le dois de toute façon, tu n'as pas le choix. Cette blessure doit se refermer pour pouvoir cicatriser. Et tout ton corps t'y aide, et toutes ces pensées, plus précisément ces idées, aussi.
Si tu demandes trop au Tarot, tu risques de ne plus avancer... et faire du sur-place, ça c'set terrible et terriblement frustrant...
Voilà, je pense que tu devrais suivre ton idée, non pas parce que le Tarot l'a dit (je sais pas trop ce qu'il a dit, j'ai po vraiment été analyser) , mais parce que l'activité physique est en soi qc de très constructif (pour autant de ne pas tomber dans l'extrême, comme avec tout du reste, et de respecter son rythme personnel, sans tomber dans le danger de la paresse... aussi...).
Voilà que penses tu de tout ceci.
Je ne te fais pas de lecture, parce que je t'invite plutôt à te creuser toi les méninges pour te dire "mais quelle activité physique me parlerait le plus" par ex.
bon moi je faire le repas de l'ado parce que je suis pas en avance.
Je t'embrasse et te souhaite une bonne soirée
tjrconfiante