Bonjour Zinawane,
merci pour ta lecture.
En effet, je suis arrêtée autant par fatigue que pour éviter de croiser la collègue (la directrice est souvent en RV à l'extérieur).
Je ressens une profonde injustice de la part de la directrice : elle me charge d'une partie du travail de ladite collègue (sans augmentation de salaire, j'i démarré au smic et je suis encore au smic!), lequel travail je faisais en appui au secrétariat, mais pas tout le temps, et j'étais à temps plein.
Mi-2017, la collègue est devenue attachée de direction (avec la hausse de salaire qui convient) et elle joue la comédie de celle qui a trop de travail, ce qui est faux (elle passe le plus clair de son temps à pianoter sur son téléphone portable, en l'absence de la directrice, ce que cette dernière ignore ou fait sembler d'ignorer. Je le lui ai dit ouvertement, donc elle ne peut plus l'ignorer?). Mon temps de travail est réduit de 1/2, je ne peux donc faire en 1/2 ce que je pouvais assumer en temps plein.
Je suis très fatiguée, et j'ai éprouvé le besoin de soupirer (le médecin me trouve fatiguée par rapport à il y a 18 mois. Elle soupçonne une apnée du sommeil, j'ai un RV médical pour voir de quoi il s'agit. Ce qui pourrait aussi expliquer la fatigue physique, consécutive à ce problème au travail ?). Cela est consternant. Je me sens en dépression, peu de goût pour me lever le matin, très souvent envie de faire une sieste. Ce n'est pas dans mes habitudes.
Mes autres collègues me comprennent, me soutiennent, mais n'osent pas intervenir (chacun défend sa croûte, ce que je comprends).
Comment ou quoi faire pour finir ces quelques mois (il m'en reste 7) avant d'être à la bienheureuse retraite (j'ai un projet pour ce temps de la retraite, et je m'en réjouis) ?
S'il me fallait mettre au point ce projet dès ce mois d'octobre, je ne m'en sens pas la force et c'est ce qui me désole.