Bonjour pescidoppio
je partage ton point de vue.
Je passe par différentes phases en fait.
L'autre jour quand tu as écrit syndrome du jumeau perdu, j'ai fait mes recherches sur le net. J'étais dans un état d'esprit où je me disais que c'était ça, j'avais besoin de mettre des mots sur mes maux, mais j'étais aussi dans l'incompréhension. Je pense qu'il y a eu une sorte d'affrontement (le mot est un peu fort) entre le rationnel et l'irrationnel (enfin ce que je pensais être irrationnel à ce moment là), mélangé à "je fais quoi maintenant ?"
J'ai également écrit à Alfred et Bettina Austermann, leur expliquant briévement mon histoire, mes sensations. Alfred Austermann m'a très rapidement répondu et m'a invitée à l'un de leur séminaire. Malheureusement, financièrement parlant, je ne pourrais pas les rejoindre.
puis j'ai enfin reçu mes livres. Bizarrement, celui des témoignages m'a attiré en premier. J'avais besoin de savoir si d'autres personnes vivaient les mêmes sensations que moi
A la moitié du livre, je suis passée à l'autre livre que j'ai dévoré très rapidement.
En lisant ce second livre, j'ai eu ma gorge qui s'est serrée au fur et à mesure de ma lecture.
Aujourd'hui, mon état d'esprit : pour rien au monde je ne changerais ce passé. Il est vrai que depuis toujours je vis des choses difficiles, des traumatismes mais pour rien au monde je ne le renierais ou tenterais de l'effacer. Quelque part, je pense qu'il est une richesse car sans lui, je n'aurais pas vécu mon histoire avec thierry aussi intensément.
Ce que je souhaite, c'est me libérer de ces maux que je porte depuis trop longtemps et enfin vivre de façon épanouie.
Fait rare de ma part qui a l'habitude de cacher ma véritable personnalité, mes émotions aux yeux de tous, ma fille a vu les livres et m'a demandé ce que c'était. Je lui ais répondu simplement, chose que je n'aurais jamais fait auparavant.
Quant à la somatothérapie, j'ai prévenu ma copine que le toucher était très compliqué pour moi, tu as vu juste.
petit aparté : lorsque j'étais avec thierry c'était vraiment très différent. Je l'ai très vite laissé me toucher et durant toute notre relation, je n'avais aucuns soucis avec le toucher des autres. Lorsque nous avons rompu, je me suis de nouveau fermé et je redoute de nouveau le toucher des autres (hormis mes enfants que je n'ai jamais eu de mal à toucher).
Elle m'a expliqué que le "toucher" ne se faisait pas comme on pouvait l'entendre et qu'il n'y a pas de contact physique, encore moins si le patient le refuse.
Je pense que j'avance de plus en plus vers mon deuil de toujours, donc vers ma guérison.
Bon après-midi à toi
Nad