oui, c'est aussi ça que je ressens mais je ne sais pas l'expliquer. Il ne veut pas lâcher, mais quoi, je ne sais pas.tibilule a écrit:Le chariot apparaît encore. Il est possible que, acculé, comme je disais, il retourne quelque chose de conquérant, victorieux. Il voudra sans doute "gagner". Ne pas faillir, ne pas être laissé, je n'en sais rien. En tout cas, c'est pas harmonieux, ça n'évoque pas le dialogue.
la peur de ne plus avoir l'occasion de dire ce que je ressens, qu'il ferme définitivement la porte parce qu'il refuse d'accepter que j'ai besoin de temps, il ne le comprend pas, ne l'accepte pas.tibilule a écrit:Il y a une manière autre de "persévérer" dans l'avancée, qui est la tempérance et la roue en dessous.
Je vais dire un truc un peu cash, mais à mon avis, laissez-le "ruminer" son truc pour le moment.
L'hermite envers c'est quand même un ours pas très fréquentable, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'ily voit pas clair.
Le monde envers qui peut vous représenter montre un mal-être, vous regardez vers lui pour espérer en sortir peut-être par la confrontation avec lui, mais honnêtement je suis pas sûre que ça arrange les choses.
J'en reviens à ce que je disais plus haut : à mon sens il y a une priorité, et vous verrez ensuite ce que vous décidez, c'est de savoir pourquoi vous vous sentez obligée, de comprendre ce qu'il y a dans cette "poussée".
Björk a écrit:Hé bien, j'ai rêvé que j'acceptais un rdv, puis je l'annulais car c'était pour moi impossible d'y aller, je flippais trop. Du coup, il me bloquait toute possibilité de contact, je regrettais, mais je ne savais plus le joindre et ça me rendait dingue. Je pleurais, je pleurais, je me suis réveillée dans un état pas possible et je donnais cours à 8h donc j'ai dû tracer.
Björk a écrit:Peut-être. j'ai inversé : c'est l'inconscient qui saurait déjà. merci pour ton apport en tout cas.
C'est difficile de ne pas intellectualiser. Ce n'est quand même pas simple.
Outre ces derniers temps ou le **** s'en est mêlé, il est aussi question d'une amitié longue avant à laquelle je tourne le dos, de tout ce qu'on a pu se confier, se réconforter, s'apporter.
C'est un peu comme te dire : "oh, merde, avant, cela m'aurait tellement réjouie de le voir. On peut pas faire comme avant? Ben non en fait, on ne peut pas". D'autant plus que lui semble dire que si, ça pourrait, ça semble même si simple de son côté! enfin, par écrit puisque quand on se voit, il y revient toujours. J'aurais bien aimé me faire violence pour y arriver mais je me rends bien compte que j'y arrive pas, et c'est dur. Y arriver, ce serait me salir une nouvelle fois aussi, accepter que ce n'est rien, et cela ne l'est pas.
Mon inconscient doit savoir aussi qu'il me fermera définitivement la porte, qu'il pensera du mal de moi, voir parlera en mal de moi, sera fâché, notre promesse "toujours préserver notre amitié, la bulle sans tabou, tout se dire". Mais peut-être qu'après quelque temps, il saura y revenir, je ne sais pas mais je ne devrai pas continuer en espérant cela. De mon côté, je sais que le quelque temps de distance sera toujours en fait. Quand je tranche, je tranche.
Evidemment qu ' écouter sa voix intérieure n'est pas simple, mais c'est comme tout apprentissage. Mais si tu veux savoir si cette relation t'apporte réellement quelque chose, si elle est "bonne " pour toi, si elle te fait grandir, évoluer et si elle est réel partage... c'est la meilleure manière.
Garde cela néanmoins dans un coin de ta tête , tu y reviendras peut-être plus tard.
J'ai des scrupules, je ne veux pas lui faire mal, et pourtant, j'ai gardé la même ligne de conduite vis à vis de lui, c'est lui qui ne l'a pas gardée vis à vis de moi. Je me dis que c'est plutôt lui qui m'a perdue que l'inverse mais décidément, qu'est-ce que c'est dur, vraiment, j'ai physiquement mal!
belle soirée.
A toi aussi
vous aussi!tibilule a écrit:Bonsoir, Bonjour Tibilule,
Merci pour ce message, j'espère que vous allez bien.
une question : lui avez-vous dit que vous aviez besoin de temps ? Oui, mais je n'ai pas précisé la durée, et moi-même je n'en connais pas la durée, et je peux m'isoler très très longtemps, c'est un peu dans mon tempérament; d'ailleurs, il m'avait une fois envoyé le poème "l'isolement" de Lamartine et m'avait dit que ce poème, c'était moi, que j'étais souvent inaccessible dans ma tête. Je peux être un peu autiste. Quand je me sens mal, je ferme tout.
Il veut simplement qu'on revienne à avant et que si j'ai encore des trucs qui m'embêtent dans la tête, on en reparle, mais sinon, hop, on passe à autre chose, sauf qu'il y revient tout le temps en fait.
J'étais très très perturbée par mon rendez-vous psy hier, qui me disait qu'il fallait battre le fer quand il était encore chaud (je déteste cette expression). J'ai énormément pleuré en rentrant, cela ne me ressemble pas, il n'y a que cette histoire qui arrive à me troubler à ce point. la semaine précédente, mon psy penchait pour qu'effectivement je ferme toutes les portes mais mon rêve (où j'annulais et ne savait plus le contacter) fait qu'il est convaincu que j'ai encore du désir (au sens large).
On peut imaginer que s'il pense que vous le bouclez dehors sans explication (façon de parler), il en vienne à envisager de cesser de "faire des pas", selon ce que vous citez.
Mais s'il est au courant que vous avez besoin de temps, alors c'est à lui de voir s'il veut bien entendre ça ou pas. Je ne sais pas du tout mais je sens son impatience, on est très différents dans nos manières d'agir donc je suppose qu'il ne comprend pas (cf. l'isolement).
Si je reviens sur le tirage, en effet la question était peut-être un peu large, au moins ça permet de balayer un peu la situation.
La carte de la Justice semble une clé sur ce tirage, elle est tout en haut, comme une aide pour peser tout ça. Oui, la justice est juste juste et ne s'encombre pas mais pour l'instant je ne la vois pas.
Je comprends ce que vous dites sur la peur de ne pas le revoir, de rester avec ça sans avoir pu dire vos ressentis. Ca fait partie des éléments de la situation, c'est une amitié de longue date, on n'envisage pas "juste comme ça" d'y mettre un terme ou de tout laisser se couper sur un truc très radical, finir dans un blocage de sa part ou autre issue pas vraiment apaisée.
Peut-être qu'il y a un temps à prendre d'écoute de cette peur, se poser avec, la laisser exister juste en tant que telle. Elle dit des choses, une affection, un attachement, des besoins qui vous sont propres dans la situation, s'exprimer peut-être, dire, parler, .... je ne sais pas. Mais elle existe, il est possible que ce ressenti ait besoin d'être entendu pleinement, pris en considération, ce qui ne préjuge pas de ce que vous allez décider ensuite.
Oui, cette peur est là, et c'est bien ce qu'il me reproche, d'avoir tout le temps peur de tout! J'ai un tempérament anxieux, c'est certain.
Si je creuse, je pense que c'est difficile pour moi de le regarder après ce moment d'intimité. C'est comme si on était tout nus l'un face à l'autre et qu'il m'avait pris un truc, ce qui est un peu absurde. Et qu'en plus, maintenant, non seulement on a eu ce moment, on s'est bien engueulé, on est censé revenir à avant sauf que tout nous y ramène. Peut-être qu'on doit parler de ce moment en fait. Mais je ne sais pas quoi en dire. Peut-être que ça l'a autant retourné que moi mais pourquoi, je ne sais pas puisque "ce n'est rien", et comme j'ai déjà pas facile de parler, alors, parler de ce moment c'est carrément impossible pour moi.
Mon psy a clôturé en disant que la tendresse était importante, qu'il ne fallait pas l'oublier, et qu'il y en avait beaucoup entre nous (cf. Je te prendrai encore dans les bras, et puis on s'est engueulé). Est-ce que j'ai seulement envie d'être dans ses bras alors même qu'il m'a dit qu'il n'avait aucun sentiment pour moi? A souffler le chaud et le froid, à agir comme un gamin sur les réseaux sociaux et à me traquer parce que je n'y vais plus? A râler comme un gosse qui tape du pied parce que j'ai dit : non, je ne suis pas d'accord. j'en sais rien. Je clôture comme ça : mon psy me dit qu'il a bien compris que je n'étais pas comme ses coups et que ce qui le dérangeait, c'est que je ne sois pas d'accord avec ses agissements et que je ne fasse pas ce qu'il veut. Que c'est aussi tout l'intérêt de son lien à moi. Honnêtement, ça ne fait pas avancer l'affaire.
Il m'a proposé de se voir mercredi. J'ai un cours avant. Peut-être que je vais y aller tout simplement. S'il m'agresse ou si je le sens simplement pas, je me barre. Sinon, je l'écoute et je verrai bien. Je crois qu'un truc est quand même différent : je n'attends rien de précis, car ce précis un jour pourra changer le lendemain.
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