Bonjour,
J'ai entamé un travail chez un psychiatre, je crois, lié à mes déboires sentimentaux, à mon enfance insécure d'orpheline et à mes problèmes relationnels.
Je suis passée par des moments difficiles d'angoisse et j'ai suivi un traitement qui est toujours en cours. Selon mon psychiatre, je ne suis pas dépressive mais j'ai une forme d'anxiété chronique. J'étais prof et je ne le suis plus, je ne sais pas vers quoi je vais. Je ne vois plus du tout cet ami de longue date : il a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de mon désarroi. Je vis au jour le jour avec des moments de bonheur avec mes enfants mais aussi de blues, tristesse. Je vis toujours avec mon mari mais on forme un couple parental. Il est à fond dans son boulot, cela fait longtemps maintenant. Je l'aime mais plutôt affectueusement. Je crois que de son côté c'est pareil mais il peut être très agressif verbalement. Nous aurons fini de payer la maison dans trois ans. On fait chambre à part depuis longtemps, à sa demande.
J'ai conscience d'avoir foiré ma vie sentimentale et j'ai l'impression que ma vie de femme est finie.
Cela fait deux fois que mon psychiatre me hurle dessus. A intervalle de six mois. On en a reparlé et il m'a dit qu'il était profondément désolé, que cela n'aurait pas dû arriver. Je sais que j'avance dans mon travail chez lui, mais c'est très éprouvant. Il m'a dit que j'avais une intelligence hors norme et que j'étais vraiment jolie. Cela a de nombreuses reprises. C'est sûrement une manière de me faire remonter la pente mais cela m'interpelle quand même.
Je ne sais pas si ma question est bien formulée. Je sais qu'il n'y a pas d'amour tout court entre mon psy et moi. je sais que je peux compter sur lui, il me l'a dit à de nombreuses reprises mais je me sens perturbée et profondément seule, même si je suis entourée.
Merci de m'avoir lue.
