hello,
Je suis rongé et fatigué par tout ceci. Bien sûr j'ai mes allocations de chômages mais me sentir à la charge de la société me pèse terriblement même si c'est très récent, depuis le 23 avril dernier.
Je comprends si tu as toujours été autonome, mais peut-être faut-il revoir ta manière de penser ça pour vivre bien cette situation.
Tu as bossé, tu as cotisé non ? bon alors tu touches les allocations chomage et c'est pas une honte, bien au contraire. On peut pas dire que tu aies abusé du système si c'est la première fois de ta vie que tu touches le chômage.
Peut-être voir ce que ça touche en toi, pour t'apaiser là-dessus. Ca enlèverait déjà un poids je pense, et te permettrait d'aborder cela avec moins d'urgence, et plus d'acceptation, de paix en toi.
Pourquoi est-ce que ça te dérange tellement de vivre des allocations pendant quelque temps ?
Faudrait il que je refasse un tirage plus tard ? Et attendre ?...
Ben je pense que là tu pourrais même refaire un tirage maintenant, avec une question plus active pour avoir des pistes et des conseils actifs pour toi, dans tes démarches, intérieures comme extérieures.
Je crois en effet que ce que tu vis est une possibilité de revoir ta vie professionnelle, et ça peut être vu en positif, ce qui n'empêche pas que c'est difficile ce que tu traverses, et qu'il faut aussi te donner de l'empathie et de la douceur à toi-même, pour t'aider là-dedans. T'as le droit d'être pas bien, et d'avoir des doutes, ou des peurs, ou autre. Le passage que tu vis est une sorte de transition / initiation, ça n'a rien d'évident, je pense que plus tu vas te donner de bienveillance, mieux ça va aller.
Et permettre de trouver la bonne route.
Y'en a une, on la voit dans le tirage, tout en bout, Mat et Lune, une fois allégé de cette crise qui te remue actuellement.
Tu es dans le noir, tu cherches ton chemin, il est quelque part et tu vas le trouver, mais ça demande un peu de temps, et je crois d'accueillir le mieux possible les remises en question que cette épreuve te propose.
Bises
Omi
"Avoir le coeur aussi grand qu'une église, dans laquelle l'agitation et les pleurs d'un enfant résonnent sans en troubler la paix"