Bonjour Marieh,
J'espère que vous allez bien.
Je crois que la force est quelque chose de spécial, qui ne dépend pas du caractère 'lunaire' ou 'solaire' que l'on peut avoir. Aussi on peut très bien être fort et enfouir des souffrances, avoir le coeur brisé, mais tout de même garder la tête haute, et assurer ses responsabilité.
J'ai l'impression que dans votre cas ce deuxième départ d'un être aimé vous fait comme un coup de boomerang par rapport à votre premier chagrin.
Alors...ma question je la porte maintenant sur cette première période de votre vie, quand vous viviez avec votre premier mari. Comment étiez-vous?
Et tout ça malgré un énorme chagrin, mon mari était une "belle personne" et il me manque encore ....
J'ai l'impression que ce deuxième départ vous reconnecte avec votre premier mari, alors ça vous rend surement triste mais ça vous apaise; ça vous aide, car vous savez que le souvenir et les sentiments, ça rien ne vous les enlèvera.
C'est étrange que votre dernier compagnon soit aussi étonné de son départ, qu'il ne comprenne pas pourquoi il est parti. C'est comme si un ouragan avait soufflé sur votre histoire, comme une force, quelque chose de plus fort qui vous dépasse tous les deux. Malgré tout je me demande s'il ne faudrait peut-être pas essayer de parler ensemble pour comprendre. On ne peut pas partir soudainement sans avoir une petite idée, surtout après tant d'années de vie commune dans le bonheur. Ferme t-il les yeux là-dessus?
Concernant ma question à propos de la joie, vous y répondez, mais ce que je ressens dans ce que vous écrivez, c'est que vous me donnez l'impression d'être une personne plutot 'lunaire' justement. Une personne qui se réjouis de la poésie du paysage comme vous le faites est plutôt en 'réception'. Le caractère lunaire, ou le YIN si vous préférez, et pardon à certains si je schématise trop, est tourné du côté du passé. C'est plutot le sentimental, le romantique, le poète!
Mais comme nous le savons tous le YIN et le YANG s'entremêlent et sont interdépendants ce serait trop simple de les séparer définitivement.
J'étais plutôt quelqu'un d'optimiste ou en tous cas j'étais capable de me réjouir des petites choses positives qui arrivent dans la journée (voir un chevreuil le matin dans la prairie, découvrir les première primevères, la lumière du printemps (ou de l'automne)dans les arbres, me permettaient toujours de dire "la journée sera bonne" même quand tout allait mal)
Votre façon d'écrire est drôle car malgré l'espoir, vous ponctuez votre phrase en disant 'même quand tout allait mal' et en mettant 'bonne' entre guillemets.
Ce que j'aimerais vous encourager à faire Marieh, même si je sais que ce moment est très difficile pour vous, c'est de ne plus considérer les choses comme étant 'mal' (le 'mal' c'est une question de point de vue...) et d'enlever les guillemets au Bon. Oui! Affirmer le BON comme une réalité positive (positif veut dire aussi 'actualisé', 'réalisé'), et considérer le 'mal' comme quelque chose de subjectif.
J'ai très peu de temps en ce moment alors pardonnez-moi si j'écris un peu rapidement, j'espère ne pas être trop directe, j'essaie de vous aider à éclaircir, à ensoleiller la situation.
D'ailleurs quel beau soleil dehors non?
Javière