Bonjour Tamara, merci pour vos réponses.
Un retour du juriste rencontré à la maison du droit et de la justice qui m’a donné de belles pistes de réflexion. Comme prévu, il était indispensable pour la suite : un jeune homme tout simple avec un accent méditerranéen, très concret, un vrai soleil.
Voilà les réponses qu’il m’a données pour les impayés : demander un échéancier pour faire face à la totalité de la somme à payer.
Pour la pension alimentaire non réglé par son père: il m’a donné une demande à remplir pour saisir le juge aux affaires familiales, afin d’établir auprès du père une pension alimentaire à verser à notre fille jeune majeure qui poursuit des études. Le juge statuera et posera la somme de la pension à lui verser. Cela ne sera donc plus selon le bon vouloir de son père, et ce jusqu’à la fin de ses études. La justice va passer.
Pour l’argent que j’ai versé en sus, les frais d’école, les impayés, comme nous ne sommes ni mariés ni pacsé, cette somme versée ne peut pas faire l’objet d’un litige et je peux donc rien récupérer auprès de son père. C’est une affaire de morale. Il faudrait que ma fille saisisse le juge pour non versement d’argent de la part de son père durant ses six derniers mois ; je ne pense pas qu’elle le fasse.
A la fin il m’a quand même dit quelque chose, une réflexion piège que je trouve juste : Si elle veut faire des études de kiné, un métier à responsabilité, il faudrait qu’elle se montre responsable, ce qu’elle n’a pas fait jusqu’à présent avec cet appartement.
Pour la défense de ma fille, je lui ai rétorqué que son père était enseignant, un métier à responsabilité aussi. Il n’a pu que sourire
. La question que je me pose est donc la suivante. Et j’espère que ce sera la dernière qui marque la fin de la crise « d’adolescence » de ma fille :
La fin de cette affaire de loyers impayés va-t-elle permettre à ma fille de rentrer dans l’âge adulte,de prendre ses responsabilités à 22 ans ?
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Merci beaucoup Tamara, Chan2000