par Stéphane » Mon Jan 14, 2008 9:54 am
Bonjour,
Il semblerait que vous ayez eu la sensation de perdre votre temps et votre énergie dans cette relation et que les crises étaient très émotionnelles et assez régulières.
Il me semble que c'est plus vous que lui qui vous qui êtes très réactive dans cette relation.
L'impression que vous considérez que votre ami n'était pas très "moteur" dans votre relation.
J'ai également l'impression que votre vision du couple est rendue difficile à cause de l'emprunte inconsciente de votre mère.
Et que ce schémas inconscient fait qu'aujourd'hui vous donnez mais en même temps semblez accumuler les ressentiments pour pouvoir ensuite "justifier" une crise (pardon si le terme est un peu excessif, je sais bien que consciemment vous souhaitez votre bonheur et non le contraire, mais l'inconscient est parfois un entrelas surprenant), et ainsi revivre un schémas maternel que vous avez connu par le passé.
Il me semble que votre couple n'était pas très ****, ou qu'en tous cas votre relationnel se situait à un niveau plus philosophique, ou que ce niveau relationnel est toujours patent ou à portée de main.
Il me semble que votre ami ne souhaite pas se séparer.
Il me semble que votre décision de rompre est "utile" à votre relation. Que cela va vous permettre à chacun de prendre du recul et voir ce qui clochait, chacun de votre côté. Il me semble que votre ami doit également faire attention à être moins dépensier (voire pesant financièrement ?), et vous à mon sens il est nécessaire que vous cerniez ce schémas auquel je faisais référence plus haut pour parvenir à le désactiver et ne plus être agit par lui dans vos relations amoureuses. Sinon il se répètera chaque fois.
En la matière, un psychologue est souvent de bon conseil.
Il me semble qu'effectivement la rupture est réelle et nécessaire, pour que chacun se libère, "murisse" pour pouvoir se retrouver.
Il semblerait que le sujet de la maternité ait également été un problème dans votre relation. Auriez-vous tenté d'avoir des enfants sans y être parvenue ? (je n'aime pas cette expression car au delà des données physiologiques auxquelles on ne peut rien, le fait qu'un enfant vienne ou non tient de la chance). J'en parle car il me semble qu'il y a une certaine culpabilité à ce niveau dont, si elle existe, il serait nécessaire de se dégager.
Si ce contexte d'enfant souhaité est exact, alors certainement un petit coup de pouce médical serait salvateur.
J'ai l'impression que l'un veut des enfants et l'autre pas. Ou que l'un en a (votre ami) et que vous vous vivez mal de n'en avoir pas, il me semble qu'il y a une insatisfaction importante sur ce thème. Et que cette insatisfaction réactive votre schéma vis à vis de votre mère. Et que cela vous est très pénible. Je veux dire qu'il me semble que le sujet de l'enfant est un sujet à dénouer.
Je ne serais pas étonné que des amis à vous soient assez déçus de votre rupture. Ou que la forme que prendra ensuite votre relation plaira à votre entourage et aura un rôle utile auprès des autres.
Avec mes salutations amicales,
Stéphane
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