J'ai ouvert la porte sur l'étrange et le mystérieux déjà, mais j'aimais trop les ombres. J'ai pas pris le temps de regarder aussi les elfes, les magiciens et tout ce qui était beau et joyeux.
Alors, bilan :
Je fonce m'acheter les Harry Potter, parce que si je les ai pas lus encore, c'est aussi en lien avec ce que j'ai écrit juste avant. Ca me paraissait trop "gentillet", du peu que j'en avais vu ou lu... Alors, il est temps de changer ça.
Ensuite...
Mes soeurs, oui, oui, je vais voir ça, enfin je vais laisser cheminer surtout. J'ai pas envie de forcer, j'ai pas envie d'aller à la pêche comme d'habitude.
Mais ce qui est sûr c'est que j'aimerais beaucoup les avoir dans mon coeur comme tu le dis...
Laisser faire, pas de culpabilité, oui oui oui ....
Après t'avoir écrit tout à l'heure, je me demandais d'où pouvait bien venir ce truc, et je me rendais compte que j'avais depuis fort longtemps une facheuse tendance à me sentir coupable d'à peu près tout et n'importe quoi... ça va peut-être avec mon accointance avec la Justice, je n'en sais rien, mais en tout cas, ça serait bien que ça se calme.
D'ailleurs, ça va se calmer, j'en suis sûre
Et puis s'arrêter, tout seul. Sans effort.
C’est toute la difficulté du chemin du cœur, là ou tout est gelé il faut avoir la patience… d’accepter que cela prenne du temps, que chacun va à son rythme, accepter l’autre comme il est, gelé, bouché, non réceptif, que sais-je… que l’autre se trompe, que l’on se trompe aussi, juste donner la main pour se relever, donner des pistes mais chacun fait son chemin, c’est petit à petit que le souffle réchauffe, cela prend du temps… et des fois ça va très vite ! Tu as bien fait de la remettre a sa place si elle rentre dans ta vie privée, pas de culpabilité. J’ai été moi-même un dictateur pour ma sœur en voulant rentrer dans sa vie privée. Elle a su me remettre à ma place, fermement, et elle a bien fait. J’ai compris après….
Voui, voui. C'était pas très évident comme situation, parce qu'elle m'a aussi "retournée" un peu au "chantage affectif", titillé jusqu'au bout, et finalement, j'ai beau être un peu "Justice" à mes heures, je suis surtout bien impulsive quand quelque chose me chauffe de trop... du coup je l'ai remise en place mais pas très tendrement.
Et comme elle a insisté, insisté, insisté jusqu'au bout, ça s'est fini que j'ai dû lui dire un truc comme "tais-toi, ne m'adresse plus la parole"
Hum. Pas génial quand même.
Elle est partie en pleurant, y'avait toute la famille autour et un gros silence de mort (tu sais, les méga silences gênés quand plus personne sait quoi dire.. ), je sentais une forme de réprobation vis à vis de moi, notamment ma belle-mère qui avait l'air de penser que j'avais qu'à lui répondre à ses questions à ma soeur, et lui dire ce qu'elle voulait savoir... après tout hein, pourquoi faire des cachotteries comme ça...
Bref. Chiant.
L'envie de lui dire qu'elle avait trouvé ce qu'elle avait cherché, mais pas l'envie de retourner le couteau dans la plaie non plus. Du coup statu quo.
Et pas l'envie de m'excuser non plus parce que je me sentais pas devoir m'excuser de quoi que ce soit.
Ah p'tain ! La famille c'est compliqué !
Ce qui m'a fait bizarre aussi, c'est qu'en apprenant, à retardement, qu'elle avait failli mourir récemment, ben... je suis restée plutôt détachée.
Parce que finalement c'était déjà passé, elle en était sortie, donc pourquoi pleurer à retardement ?
(je veux dire, je l'ai carrément appris après qu'elle soit sortie de ses 10 jours d'hosto, elle avait déjà repris les cours, bref, c'était presque déjà de l'histoire ancienne son truc)
Mais je m'interroge. Parce que je me connais un peu là-dessus, avec ma manière de tenir mes émotions à distance, et de me les reprendre dans la gueule 10 ans après. J'ai pas envie de garder ça sur le coeur inconsciemment.
Bon, enfin je vais voir ce qui émerge là-dessus....
Bisous Shalom-qui-Schlalome-entre-les-arbres-de-la-foret-magique
Maïna