il me semble qu'à un moment donné le jeu se détraque lui aussi.
sisi a écrit:PS :
Le saint Graal est l’utérus de Marie Madeleine de la femme en générale dans sa forme divine et sacré qui reçoit le liquide masculin, la sainte huile ou le sang du Christ.
A plus tard.
Sisi
Eirelle a écrit:Tes rêves HP sont hyper symboliques puisqu'ils prennent en compte justement l'architecture de ton intelligence. Je suis sùre qu'un deuxième degré, troisième voire quatrième ne tiendrait pas deux secondes face à ton conscient... Alors comme toi, ton inconscient prend de suite une très belle plume.
Eirelle a écrit:Le promeneur : les traducteurs de rêves font attention aux jeux de mots c'est sùr, et le langage des oiseaux cher à Salomé peut aider à leur lecture... C'est une piste très très plausible...
Et j'ai surtout réagi à l'armoire vide, mais ce doit être une réaction instinctive, toute personnelle. Larmes de voir le vide... que j'ai trouvé très poétique.
le promeneur a écrit:En fait, la nuit, je sens qu'on me réveille , qu'on attire mon attention sur des choses importantes, me précisant bien qu'elles sont importantes et que je dois absolument m'en souvenir, on me demande si je vais bien m'en rappeler, j'acquiesse.. et le matin c'est le trou noir, le trou le plus complet .. à mon grand désespoir ... C'est grave docteur R.L. ?
le promeneur a écrit:La reine des abeilles est parti un peu d'une allusion que j'avais faite .. et puis ce post est vite devenu très interressant .. je vous y attends d'ailleurs avec plaisir , quand vous le voudrez ..
le promeneur a écrit: Ne te referme pas .. ni sur ton passé, ni sur ce que tu imagines là .. le plus dur est fait .. je sais ce que tu penses , bizarrement, mais tu te trompes ...
Cher Promeneur, mais que cela ne t'empêche pas d'aller au delà des trois points de suspension!le promeneur a écrit:Ce secret douloureux que je garde au fond de moi a-t-il un lien avec mes frères?
Peu de cartes, toutes à l'endroit .. le total donnant la Justice
Alors pour te répondre un lien avec tes frères non je ne pense pas ...
C'est ce que je me suis dit une fois le tirage fait. Reste que je rêve très souvent de mon frère ainé. Nous avons été jusqu'au départ du foyer maternel, des ennemis sans merci. Très proches en âge (14 mois de différence), rien ne nous a rendus solidaires. Il était le préféré de ma mère; et je le jalousais vertement. J'étais la préférée de mon père, et il me jalousait vertement. Elle lui donnait toujours raison, et moi tort, si bien qu'il en profitait pour me refiler ses bêtises, et moi j'en profitais pour être plus mauvaise que je ne l'étais (puisque après tout le résultat était toujours le même).
Mon père, malgré toutes ses tares, est quelqu'un d'obsédé par une sorte de communisme éducatif, le juste partage (matériel, s'entend) au sein de la fratrie: il veillait toujours à nous donner la même quantité ou "valeur" à chacun d'entre nous, et ce, tout en nous laissant la possibilité de manifester nos préférences. Ce qui n'était pas le cas de ma mère: non seulement elle était plus généreuse envers ma sœur et mon frère aînés - parfois très cruellement- mais en plus elle m'imposait à moi ses goûts à elle - parfois très tyranniquement- et je devais récupérer ce que mes aînés ne voulaient plus (vêtements, jouets, etc.) alors qu'eux connaissaient les plaisirs renouvelés de la nouveauté.le promeneur a écrit:Avec le Pape et le bateleur , on pourrait croire que votre père a toujours reconnu votre valeur .. qu'il a toujours veillé sur vous .. le pape parle de paix et de tranquilité .. et le bateleur de calme et de paix ..
Oui, très juste. Et j'ai beaucoup culpabilisé de cela. Il a toujours été soucieux de me récompenser de mon autonomie, de mes notes à l'école, du fait que je travaille pour gagner mon argent de poche. Très souvent il s'est mis en colère en voyant que mes aînés avaient le vélo, la console séga, puis le portable, puis le scooter qui m'étaient refusés ou alors que je devais négocier péniblement. Comme je n'avais pas le droit de l'aimer (je ne voulais pas prendre le risque de perdre ma mère), je mentais et m'indignais qu'il parla ainsi d'elle. Puis à 11-12 ans j'ai dû choisir; alors je ne l'ai plus revu. Mais pour mes "hautes études" il a recommencé de m'aider, sans tiquer, sans hésiter. C'est pourquoi cette reconnaissance m'est insupportable.
Elle ne peut que passer sous forme d'argent ou de matériel, faute de quoi ma mère le vivrait comme une trahison (et effectivement, cette vérité a éclaté au grand jour il y a trois ans, mais c'est une histoire compliquée et bien lamentable). D'où encore ma question précédente: à savoir si mes troubles alimentaires venaient aussi de cela. L'argent (mon père) et la nourriture (ma mère qui me laissait des après midi entières punie devant mon assiette ou alors forçait jusqu'à la dernière bouchée de manger ce que je n'aimais pas - viande, notamment) sont les seuls substituts d'affection qui m'ont été permis.
Encore une fois, pardonnez-moi de divaguer.
Le reste de ta lecture Promeneur est encore hallucinamment juste.le promeneur a écrit:Le bateleur dit qu'il faut choisir une façon d'agir, ce que tu as fait d'ailleurs .. c'est la conscience , comme si tu avais été la conscience de tes parents ..le promeneur a écrit:Le bateleur n'a pas de passé, pas de futur mais c'est un moment présent .. toi avec tout ton potentiel entre ta mère et ton père et devant jongler constamment pour ne faire de peine à aucun des deux .. tu as pris place ni pour l'un , ni pour l'autre, mais entre les deux .. fidèle à toi même, ne voulant pas choisir
Oui et non. J'ai d'abord choisi ma mère dans la période qui va de 8 à 12. Dès lors j'ai symboliquement "tué" mon père (sur les fiches de renseignement je marquais "décédé" ou alors tirais un trait avec mépris). Mais la prise de conscience que jamais je ne pourrai ressembler à la fille que ma mère voulait; jamais je ne pourrai me couler dans le moule qu'elle m'avait préparé, usée de jouer un rôle, j'ai entamé à cet âge mon anorexique. Je ne voulais plus manger ses valeurs, et absorber son malaise (elle, au même moment entamait une dépression nerveuse sans précédents). Donc oui, j'ai fini par refuser de choisir entre l'un et l'autre. Et puis c'est au même moment que le professeur dont je parlais auparavant a joué son rôle salvateur, aidé de ma prof d'histoire. J'ai trouvé en eux des parents idéaux; ils m'ont reconnue et m'ont même enjointe à exprimer celle que j'étais vraiment.le promeneur a écrit:C'est la vérité cachée et le secret la lune .. le secret viendrait donc du côté de ta mère ?le promeneur a écrit:Les tarots pourraient dire là, sans révéler le secret toujours, que vous avez vu ou su des choses qui ne vous regardaient pas ? Votre mère vous aurait confiée un secret à ne surtout pas dévoiler à votre père ? Peut être même avec des menaces ?
Je ne sais.le promeneur a écrit:La force symboliserait bien ce secret gardé à l'intérieur de soi .. pour protéger sa mère contre son père, et protéger aussi son père du coup ..le promeneur a écrit:la maison dieu : C'est l'ouverture et l'émergence de ce qui était enfermé .. le châtiment que tu t'es imposé peut être ? L'esprit ou les esprits , c'est vraiment aussi la notion de laisser éclater un secret .. sur la séparation .. révéler le secret ..
C'est comme si on résumait ces trois cartes à :
La gestation .. le travail .. et l'accouchement .. de ce secret ..
Mais comme ce secret tu as tellement voulu le garder pour toi, même les tarots ne le dévoilent pas , ils respectent ton choix..
J'espère que ca te parle et j'espère que tu vas bien ....
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