Forum Camoin du Tarot

[harry]

Salut omicron,

Je t'écris mes commentaires tout bientôt !

Merci déjà !

Harry.

[harry]

Salut omicron,

Voilà, je trouve enfin un peu de temps pour revenir sur ton dernier message.

Je suis d'accord avec toi quand tu dis que j'étais en désaccord sur sa façon de fonctionner ; ça, c'est juste. Quand je disais que la rencontre ne s'était pas faite, ben justement, le problème est peut-être là : comment on peut rencontrer l'autre dans des désaccords ... pas toujours simple ... Et oui, peut-être que le prétexte "aider l'autre" est un "piège à cons" si tu vois ce que je veux dire.

L'aider alors qu'elle ne demande rien ... intéressante piste ... En fait, ce qui s'est passé, c'est que le président du CA avait fini par passer son temps à casser du sucre sur elle, y compris avec moi et ça, ça me gonflait ! Je n'aimais pas sa façon de la disqualifier. Alors l'aider alors qu'elle ne le demandait pas ... c'est peut-être à vérifier pourquoi le reproche que je ne me sois pas opposé au CA pour son licenciement est sorti plus tard parce que sur ce coup-là non plus, elle ne m'a rien demandé ... Comme quoi, quelle est la juste attitude ??

Si on met tout ensemble, peut-être que la "non-rencontre" est un résultat de cette illusion de vouloir aider l'autre en somme (ce que m'évoque ton terme "orgueil") et que la rencontre aurait peut-être gagné à être débarrassée de cette illusion ou intention-là !

Merci omicron !

Bises.

Harry.

[omicron]

hello harry,

comment rencontrer l'autre dans le désaccord, c'est moins évident que dans l'accord en effet, je crois que ça nécessite une volonté commune de communiquer et dialoguer.
je veux dire que le truc qui permet d'être "d'accord qu'on n'est pas d'accord mais qu'on peut quand même se rencontrer et échanger", c'est le désir de communication.
et il me semble que le désir de communication s'appuie sur le fait que cette communication ait un but ou un sens, en gros que les deux sentent que ça correspond à un besoin ou souhait, pour x raisons (ça peut être l'amitié, la solidairité, l'envie d'avoir d'autres points de vue, le besoin de parler, etc etc et j'en passe).

du coup là, ce que je me demande c'est si peut-être tu as proposé une communication sans forcément qu'en face ce désir soit partagé ?
auquel cas en effet, vous pouviez sans doute pas vous rencontrer, surtout en présence d'un désaccord.

la communication suppose ouverture des deux côtés, or tu dis qu'elle était fermée, tu associes ça à une attitude générale de sa part, ce qui est peut-être vrai y'a des gens qui communiquent pas vraiment, qui n'ouvrent pas.
mais ça peut aussi être une histoire de contexte, et de voir de quoi elle avait peut-être besoin elle à ce moment-là.
en gros, si tu arrives vers la personne en disant "on va communiquer", sous entendu "ben ouvre-toi, qu'on puisse communiquer, parce que moi je veux communiquer", mais que ça rencontre pas son besoin à elle, ou qu'ell ene voit pas l'interet de communiquer selon la manière dont ça lui est présenté (par exemple si tu lui dis je veux t'aider alors qu'elle a pas demandé d'aide, ou que tu veux lui donner des conseils alors que c'est pas son besoin à ce moment-là, etc etc), ben y'a pas tellement de "raison" qu'elle ouvre vers toi en effet.
ce qui peut accentuer le sentiment qu'elle est fermée.

après je sais pas, peut-être te demander toi ce que ça touche quelqu'un que tu "sens" (ou penses) fermé. c'est à dire qui aura pas forcément envie de discuter ou communiquer.
ça te donne envie de "pousser" ? forcer ? lâcher ? l'envoyer paître ?
ça te déçoit ? ça te blesse ?

ce que je "perçois" de ce que tu racontes, c'est que tu avais une vraie volonté d'aide dans le sens où tu appréciais pas qu'on lui casse du sucre sur le dos.
mais peut-être as-tu mal orienté ton action.
dans ce que tu me racontes, y'a une sorte de "triangulaire".
-> finalement c'est le président du CA qui te gonfle, parce qu'il dit du mal de ton amie, derrière son dos, et que ça te plait pas.
mais ce n'est pas le président du CA que tu "affrontes", c'est ton amie. alors qu'en fait c'était elle que tu voulais défendre.
tu vois ce que je veux dire ?

d'où peut-être aussi le reproche ensuite de pas avoir exprimé ton désaccord face au licenciement.
qui fait un écho direct avec le fait que finalement, au lieu de t'opposer à ce qui te gonflait, tu t'es "retourné" sur ton amie, pour la remettre elle en question. ce qui était peut-être juste dans le sens, peut-être elle avait pas une bonne attitude.
mais est-ce que tu vois ce que je veux dire ? c'est peut-être une histoire de "cible".
de s'adresser à la bonne personne.

voire même aux deux bonnes personnes, si tu te sens une fibre médiatrice.

ce que j'entends dans le reproche que ton amie t'a fait, enfin c'est une hypothèse, c'est quelque chose : "ben alors tu disais vouloir m'aider mais finalement tu t'es pas opposé à mon licenciement, alors tu voulais vraiment m'aider ?"

bon j'extrapole un peu hein, je tire ça simplement du récit que tu fais.

mais essaye de te mettre à sa place, dans sa position, je pense que c'est le mieux pour comprendre la réaction de quelqu'un, même si bien sur t'a pas sa vie, ses ressentis, mais essaye de t'imaginer dans sa position, voir comment tu recevrais ce qui s'est passé.

c'est probablement par l'empathie et non par le mental là que tu peux saisir le fond de l'histoire.
tout en essayant de pas projeter tes propres ressentis sur elle, donc en étant bien centré, dans une volonté de comprendre, profondément.

ma "lecture" extérieure de ton récit c'est la suivante :
le président du CA casse du sucre sur le dos de ton amie, ça te gonfle (mais en même temps ça touche le fait que peut-être tu es d'accord avec lui en partie ?? puisque tu disais que l'attitude de ton amie ne te semblait pas juste, donc tu as un problème de neutralité, puisque tu n'aimes pas qu'on lui casse du sucre sur le dos, mais par contre le contenu de ce qui lui est reproché... ben peut-être que tu es en partie d'accord ? d'où la difficulté à la défendre complètement peut-être).
est-ce que tu l'as dit directement au président du CA ? que ça te gonflait ? (enfin pas comme ça hein lol mais bon, exprimer un désaccord sur la façon de faire qu'il avait)

si je grossis vraiment le trait, et je sais très bien que c'est très grossi hein, c'est juste pour mettre en lumière la triangulaire :
-> quelque chose te gonfle, venant du président du CA.
au lieu d'affronter cash le président du CA, tu vas voir ton amie pour qu'elle arrête de faire ce qui fait que le président du CA casse du sucre sur son dos, donc en gros, tu "fais passer" par ton amie, la résolution de ce truc qui te gonfle.

un peu comme "arrête d'agir comme ça, parce que lui après il réagit comme ça, et moi ça me gonfle qu'il réagisse comme ça".

alors c'est vraiment très grossi, mais c'est pour l'idée.

question : t'as déjà eu ça dans ta famille ?
le plan du truc triangulaire en quelque sorte ?
genre : ton père se plaint de ta mère, tu vas voir ta mère pour lui dire qu'elle a pas une attitude juste et pour essayer de "l'aider" ?
ou bien inversement d'ailleurs, ou avec un autre membre de ta famille.

bises
sophie

[harry]

Salut omicron,

du coup là, ce que je me demande c'est si peut-être tu as proposé une communication sans forcément qu'en face ce désir soit partagé ?
auquel cas en effet, vous pouviez sans doute pas vous rencontrer, surtout en présence d'un désaccord.

Je crois que tu as raison là = il n'y avait pas forcément en face de désir de communiquer ... je me dis que peut-être nous nous sommes elle et moi retrouvés comme "obligés" (peut-être ; c'est une de mes questions) de communiquer alors qu'on aurait peut-être pu s'en abstenir, du moins sur ce sujet ayant trait au boulot. Et effectivement, de ce fait, on ne pouvait pas se rencontrer ... pas sur ce terrain-là en tout cas.

la communication suppose ouverture des deux côtés, or tu dis qu'elle était fermée, tu associes ça à une attitude générale de sa part, ce qui est peut-être vrai y'a des gens qui communiquent pas vraiment, qui n'ouvrent pas.
mais ça peut aussi être une histoire de contexte, et de voir de quoi elle avait peut-être besoin elle à ce moment-là.

Là aussi, je crois que tu es dans le juste = c'est/c'était une histoire de contexte en fait. Et c'est vrai que j'aurais peut-être mieux fait de lui demander : "de quoi as tu besoin là en ce moment ?"

en gros, si tu arrives vers la personne en disant "on va communiquer", sous entendu "ben ouvre-toi, qu'on puisse communiquer, parce que moi je veux communiquer", mais que ça rencontre pas son besoin à elle, ou qu'ell ene voit pas l'interet de communiquer selon la manière dont ça lui est présenté (par exemple si tu lui dis je veux t'aider alors qu'elle a pas demandé d'aide, ou que tu veux lui donner des conseils alors que c'est pas son besoin à ce moment-là, etc etc), ben y'a pas tellement de "raison" qu'elle ouvre vers toi en effet.
ce qui peut accentuer le sentiment qu'elle est fermée.

Oui, oui, suis d'accord avec toi là aussi !

après je sais pas, peut-être te demander toi ce que ça touche quelqu'un que tu "sens" (ou penses) fermé. c'est à dire qui aura pas forcément envie de discuter ou communiquer.
ça te donne envie de "pousser" ? forcer ? lâcher ? l'envoyer paître ?
ça te déçoit ? ça te blesse ?

Envie de pousser je crois ... tout en me laissant prendre par un profond découragement.

ce que je "perçois" de ce que tu racontes, c'est que tu avais une vraie volonté d'aide dans le sens où tu appréciais pas qu'on lui casse du sucre sur le dos.
mais peut-être as-tu mal orienté ton action.
dans ce que tu me racontes, y'a une sorte de "triangulaire".
-> finalement c'est le président du CA qui te gonfle, parce qu'il dit du mal de ton amie, derrière son dos, et que ça te plait pas.
mais ce n'est pas le président du CA que tu "affrontes", c'est ton amie. alors qu'en fait c'était elle que tu voulais défendre.
tu vois ce que je veux dire ?

Oui, je vois ce que tu veux dire ... je n'appréciais pas du tout que le président du CA la disqualifie. Donc, peut-être est-il intéressant de voir les choses sous cet angle du "triangulaire".

d'où peut-être aussi le reproche ensuite de pas avoir exprimé ton désaccord face au licenciement.
qui fait un écho direct avec le fait que finalement, au lieu de t'opposer à ce qui te gonflait, tu t'es "retourné" sur ton amie, pour la remettre elle en question. ce qui était peut-être juste dans le sens, peut-être elle avait pas une bonne attitude.
mais est-ce que tu vois ce que je veux dire ? c'est peut-être une histoire de "cible".
de s'adresser à la bonne personne.

Oui, je comprends ce que tu veux dire.

c'est probablement par l'empathie et non par le mental là que tu peux saisir le fond de l'histoire.
tout en essayant de pas projeter tes propres ressentis sur elle, donc en étant bien centré, dans une volonté de comprendre, profondément.

Bonne idée ! L'empathie !

le président du CA casse du sucre sur le dos de ton amie, ça te gonfle (mais en même temps ça touche le fait que peut-être tu es d'accord avec lui en partie ?? puisque tu disais que l'attitude de ton amie ne te semblait pas juste, donc tu as un problème de neutralité, puisque tu n'aimes pas qu'on lui casse du sucre sur le dos, mais par contre le contenu de ce qui lui est reproché... ben peut-être que tu es en partie d'accord ? d'où la difficulté à la défendre complètement peut-être).
est-ce que tu l'as dit directement au président du CA ? que ça te gonflait ? (enfin pas comme ça hein lol mais bon, exprimer un désaccord sur la façon de faire qu'il avait)

J'ai dit au président du CA que ma collègue était aussi une amie et que je ne souhaitais pas entrer dans ce jeu de critiques.

si je grossis vraiment le trait, et je sais très bien que c'est très grossi hein, c'est juste pour mettre en lumière la triangulaire :
-> quelque chose te gonfle, venant du président du CA.
au lieu d'affronter cash le président du CA, tu vas voir ton amie pour qu'elle arrête de faire ce qui fait que le président du CA casse du sucre sur son dos, donc en gros, tu "fais passer" par ton amie, la résolution de ce truc qui te gonfle.

C'est juste aussi ce que tu dis là.

un peu comme "arrête d'agir comme ça, parce que lui après il réagit comme ça, et moi ça me gonfle qu'il réagisse comme ça".

alors c'est vraiment très grossi, mais c'est pour l'idée.

question : t'as déjà eu ça dans ta famille ?
le plan du truc triangulaire en quelque sorte ?
genre : ton père se plaint de ta mère, tu vas voir ta mère pour lui dire qu'elle a pas une attitude juste et pour essayer de "l'aider" ?
ou bien inversement d'ailleurs, ou avec un autre membre de ta famille.

Tu crois pas si bien dire : quand mon père déconnait, il manquait de respect à l'égard de ma mère et moi, j'étais pris dans le triangle ... et je me retrouvais à la fois extrêmement fâché sur mon père, essayais d'aider ma mère et me décourageais qu'une situation pareille soit possible !!

Je crois que tu as fais mouche, omi !

Je vais dormir là-dessus ... et voir comment traverser cette souffrance.

Merci beaucoup à toi !

Bises !

Harry.

[harry]

Voilà, j'ai appelé à plusieurs reprises cette amie et suis sans cesse tombé sur son répondeur ; j'ai fini par laisser un message même si j'aurais préférer un contact direct. J'ai laissé mon numéro de portable en expliquant les difficultés que j'ai eu à l'avoir en ligne.

Tarot, cette amie va t'elle me rappeler ?









Est-ce à moi à continuer à appeler jusqu'au moment où je l'ai en ligne ?






Va t'on finir par se voir ?





Cette trompette du jugement me semble de bon augure !

Merci à celles et ceux qui se sentiraient inspiré(e)s.

Harry.

[harry]

Bonjour à toutes et à tous,

Petit feed-back à propos des difficultés rencontrées dans la prise de contact avec cette amie ...

J'avais été frappé par la complexité du premier tirage ... ben voilà l'explication : mon amie a changé d'opérateur et a des difficultés pour recevoir ses messages depuis 2 à 3 semaines, ce qui correspond à la période où j'ai tenté de la joindre !



= changement d'opérateur problème de communication ...

et au final, à voir l'empereur qui regarde ce bateleur-R, ben, fallait donc insister, ce que j'ai fait.

Le deuxième tirage est quand même bien plus simple : il fallait donc bien que je persévère pour pouvoir la joindre ! J'ai pu finalement l'avoir en ligne ; le contact a été plus chaleureux que ce à quoi je m'étais préparé et nous allons nous voir.

Harry.