C'est parce que je t'écrivais un brouillon (que je renonce à publier avant de voir ce qui se tramera dans les jours à venir ) où je relatais la nouvelle période bizarre avec ma moitié cosmique et terrestre étudiant désormais dans un bahut à une vingtaine de minutes de la fac où j'allais l'attendre presque tous les jours depuis le début du mois jusqu'à la croiser avec mon nouveau rival, le nabot barbu prétentieux si sûr de lui cette semaine (rival que je traitais de type aimant les hommes et les pénis mais dans un registre de langage nettement moins poli en les croisant main dans la main hier soir! Ce tableau atroce quoique peu surprenant vu que j'avais senti le truc venir me mît tout de même dans un état second, je marchais comme fou en me répétant à haute voix "c'est l' Apocalypse! Non, tout mais pas ça!" ).
Cela ne m'empêche pas de ne manquer aucun cours pour l'instant alors que l'année dernière je désertais la plupart du temps. Aujourd'hui je suis allé au cours de méditation de la fac, rester assis mes longues giboles croisées une demi heure fut inconfortable.
Comme elle fut gentille ce matin j'envisage de retourner à l'arrêt de bus demain matin histoire de lui proposer de fixer une discussion tranquille parce que j'ai un irrésistible besoin de lui parler.
Si je la croise je lui demande ce qu'elle éprouve pour ce mec et quoiqu'elle me réponde je n'ai pas peur puisqu'en imaginant qu'elle admette un intérêt sentimental pour lui je ne chercherais à la convaincre de sa mesquinerie, je lui dirais la vérité à savoir que je l'aime pour toujours que ma vie est un putain de calvaire existentiel sans elle à mes côtés et que la voir avec un autre me détruit.
Quant aux théories d'âmes jumelles j'ai compris l'histoire du karma mais cela ne m'avance à rien pour l'instant (en somme cela te met à la merci de "guérisseurs" à cent euros la consultation proposant de nettoyer ton passé karmique) les histoires d'âmes jumelles sont un des sujets que je voudrais aborder avec elle il faut que je sache ce qu'elle en pense.
Donc demain matin sept heures trente je suis à l'arrêt de bus intrépide comme un tigre ou un samouraï, ayant cours à dix heures le vendredi cela me laisse du temps.
L'individualiste apolitoqué.