tibilule a écrit:PS : pour rebondir aussi sur ce que vous avez dit sur votre recherche de compréhension, je ne peux répondre à votre place évidemment. Je vous livre une vision complémentaire de ce que vous avez dit, vous verrez si cela peut vous aider. Nous avons une certaine manière de vivre les relations, certains besoins relationnels, différents selon nos caractères et nos histoires. Parfois il y a quelque chose à soigner pour défaire une conséquence de notre vécu qui ne correspond pas forcément à ce que nous sommes profondément, d'autres fois nous souffrons "simplement" parce qu'avec certaines personnes notre manière de vivre les relations de manière heureuse pour nous n'est pas possible. Si je vous dis ça c'est parce que dans ce que vous racontez, avec tout le recul que j'ai ne vous connaissant pas, la première chose que je me dis ce n'est pas que vous avez forcément des attachements anxieux ou autres, peut-être simplement que vous appréciez d'avoir des relations d'échange régulier, parce que vous êtes comme ça. Et si c'est le cas vous avez le droit.
Le "drame" souvent c'est quand pour x raisons on s'est attaché à des personnes avec qui ça ne colle pas réellement dans la façon d'être en relation, parce qu'on a du mal à partir ou à les laisser partir alors qu'en fait ce n'est de toute manière pas très fluide ni serein à cause de cette espèce d'incompatibilité. Jusqu'à quel point peut-on "forcer sa nature" pour s'adapter à des gens qu'on ne veut pas perdre ?
Quand on perd quelqu'un complètement, d'un coup, la douleur est intense, d'un bloc, parfois difficile à appréhender complètement (selon le degré d'attachement bien entendu). Ca paraît difficile à surmonter.
Pourtant quand on ne fait que perdre et perdre et perdre encore et encore quelqu'un du fait de contacts en dents de scie, dans une incertitude, et en même temps en sentant bien que la personne n'est pas demandeuse, etc etc... je me demande si ce n'est pas encore pire sur le long terme, un peu comme une espèce de déchirement qui en finit plus d'en finir avec de l'espoir malgré soi, alors que quelque part on voit bien dans les faits qu'on est le/la seul(e) à entretenir la relation de manière suivie.
Bref, ceci pour dire que l'impact des hauts et des bas qui accentuent la sensation de manque et de perte n'est pas à négliger non plus je crois.
Vous avez le droit de prendre soin de vous
Khristine7 a écrit:Bonsoir Scorpion,
Vous parlez beaucoup de votre amie mais comment ça se passe dans votre couple et votre foyer ?
Je vous demande ça car la maison (votre foyer) est à l'envers, ce qui peut être un gros manque de joie... pour ne pas dire plus.
Le fait que vous cherchiez quelqu'un à l'extérieur qui ranime votre feu, votre joie ou votre désir ou sur qui vous projetez tant d'espérance pourrait être un signe ou un exutoire au fait de ne pas vouloir affronter (ou changer) ce que vous vivez chez vous ?
Dans le passé, en solution, on voit quand même un gros travail sur soi mais aussi accompagné de beaucoup de solitude masculine...
La maison est à l'envers et les femmes sont à l'envers dans votre tirage : votre épouse /compagne pourrait être la papesse : est elle devenue plutôt une maman plutôt qu'une amante ou amie ? Elle même tourne le dos à cette maison où la cohabitation n'est pas très joyeuse... Est elle beaucoup à l'extérieur ? Ou voyage t elle beaucoup?
Bonne soirée à vous
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