by maïna » Thu Feb 19, 2009 8:57 am
Avant de regarder les cartes précisément, rien que la forme du tirage semble montrer quelque chose qui tourne en rond, avec un vide au milieu.
Si j'interprète ça au premier degré, je dirais que cette relation la fait tourner en rond, et ne la comble pas.
Au niveau énergétique/temporel, la façon dont se disposent les cartes avec les regards et les solutions, ça avance, ça monte, ça semble "progresser" et puis paf, ça repart en arrière, pour se retrouver Pendu dans le passé.
Est-ce qu'elle a le moral qui fait des hauts et des bas ? des cycles ?
Par exemple, une grosse période d'espoir, et puis une retombée parce qu'elle se rend compte que ça ne marchera pas avec cet homme ?
J'ai l'impression que c'est ce que montre le tirage.
Et aussi qu'elle n'arrive pas à le "lâcher" : cet hermite qui dit de se détacher en solution mais en même temps qui fait apparaître ces cartes de retour vers le passé.
Concernant le devenir de la relation, je crois que la réponse est dans le chariot à l'envers. Basiquement : ça n'est pas le "prince charmant". C'est pas lui.
Le jugement pourrait dire qu'il y en aura un autre, une fois que celui-ci aura été dépassé. Avec une famille peut-être. Peut-être un homme spirituel, et un couple qui intègre cette dimension. En tout cas, la femme regarde un homme qui regarde l'ange.
Au présent, elle est l'étoile je pense, et lui l'empereur ? Alors, elle est tout en dessous de lui, il y a un grand vide entre eux, ils ne communiquent pas vraiment on dirait, en tout cas quelque chose les sépare. Ils ont pas les mêmes préoccupations, pas les mêmes aspirations dans la vie.
Je pense au diagramme du tarot, et je me rends compte que les rôles sont "inversés". "Normalement", elle est sur la rangée du haut et lui sur la rangée du bas, elle dans le céleste et lui dans la matière.
Est-ce qu'elle se dévalorise par rapport à lui ? est-ce qu'elle imagine qu'elle n'est pas assez bien pour lui ?
En tout cas, elle est à l'endroit au présent. Donc elle a pas réellement besoin de lui. Elle tourne le dos au chariot à l'envers. Elle le sait très bien que c'est pas le prince charmant, qu'elle a d'autres choses à faire dans la vie, d'autres gens à rencontrer.
Mais il y a une partie d'elle, cet arcane XIII à l'envers, qui la sabote. Qui la fait tourner en rond, ne pas avoir confiance en elle. Rechercher peut-être les solutions de facilité (ou imaginées comme telles) : essayer de faire évoluer/changer ce qu'on a "sous la main", plutôt que d'aller voir dans l'inconnu, chercher un autre homme.
Peut-être qu'il y a une question d'homme idéal, et une similitude avec le père (l'empereur regardé "amoureusement" par le monde, la fille), que c'est ça qui la fait "boucler" alors qu'elle arrivait presque à s'en sortir.
La solution : se détacher. Accepter que l'idéal est un idéal, et puis que les hommes réels sont des hommes réels.
En fait, je me demande tout d'un coup, est-ce qu'une partie de son attraction pour cet homme ne vient pas du fait qu'elle le sait inaccessible ?
Une fois que l'arcane XIII est remis à l'endroit, il y aura un équilibre entre ses deux aspects en tant que femme, impératrice et papesse, terrestre et céleste.
Peut-être une période de solitude bien vécue, de calme, bien avec elle-même.
Au passé, je trouve que cette configuration "résonne" bizarrement avec le Bateleur en solution de la Force à l'envers. Comme si les bases de leur relation avaient quelque chose de faussé à la base, quelque chose de pas très clair (la Lune).
Est-ce qu'elle a très mal pris, ou pris comme un affront personnel, le fait qu'il lui signifie ne pas être amoureux d'elle ?
Est-ce qu'elle pourrait vouloir entretenir cette relation pour lui prouver quelque chose ?
Ce qui me fait penser ça c'est la Force à l'envers : refus mal vécu, qui l'aurait "mise à l'envers" ; et le Bateleur en solution qui regarde la Roue. Le Bateleur, celui qui veut commencer quelque chose, qui a un projet, qui est décidé. Et il a décidé de provoquer un changement.
Peut-être que toute cette relation est basée sur le fait qu'elle veut le faire changer, le rendre amoureux d'elle, lui "prouver" quelque chose. Qu'elle est digne d'être aimée, par exemple.
Est-ce que ça lui parle ?
Maïna
