Hello
Bonsoir Maina
Lorsque j'ai vu ton tirage, la première lecture qui m'est venue c'est : normal que tu n aimes pas ce prénom, il ne t a pas fait de cadeau et une marraine ça fait toujours des cadeaux même si c est pas matériel !
Alysa
Excellent
Sais-tu q'en hebreu Anne = Hannah = la Grâce,
C'est le prénom de la grand-mère de Jésus qui a eu dans toute la civilisation occidentale une expansion que seul dépasse le nom de sa fille, la Vierge Marie.
Oui, je sais, j'ai fait quelques recherches sur ce prénom avant de poster mon message.
J'ai aussi Marie dans mes prénoms, juste derrière Anne, j'ai donc la mère et la fille...
Il semblerait que ce prénom t'amène une vibration qui au départ se présente sous forme de communion, communication avec les autres. Ensuite elle continue par de l'arrogance voire du mépris qui se termine par de la tristesse voire de la mélancolie, et en fin elle te fait rentrer dans une certaine solitude ... parce que les autres qui la ressente te fuit.
Arrogance, mépris, ce sont des mots pas anodins.
Ce que d'aucuns peuvent prendre pour de l'arrogance est peut-être simplement une forme de protection lorsque je me sens agressée injustement.
Mais il m'est déjà arrivé effectivement que cette soi-disant arrogance fasse s'éloigner certaines personnes, un peu comme si le fait de ne pas pouvoir m'agresser comme elles le souhaitent ou m'entraîner sur un terrain de compétition faisait qu'elles n'avaient plus non plus envie de communiquer avec moi.
Je ne vois pas ce que je peux y faire, cela leur appartient.
Quant au mépris, il est facile de voir quelqu'un comme méprisant quand on ne comprend pas son attitude.
Il y a bcq de femmes dans ton jeu en solution et entre autre la Papesse qui pourrait représenter ta marraine qui a dû se sentir emprisonnée, voire soumise et dans l'illusion. Quelque chose que tu ne dois pas supporter... et donc ça se dégage de toi dès que tu le ressens chez l'autre et ainsi de suite.
Si tu n'as plus de contact avec ta marraine, vois avec ta mère mais pourquoi ne rappelerais-tu pas ta marraine, tu aurais ta réponse en LIVE ?
Cela me parait difficile.
Je n'ai pas de lien avec elle, mon seul lien est théorique, le fait de savoir que c'est ma marraine, voilà tout.
Elle a toujours été très gentille avec moi, très attentive, les rares fois où nous étions en contact. Elle semble prendre son rôle de marraine très à coeur.
Mais cela ne suffit pas à bâtir une relation, et je ne sais pas feindre que quelque chose passe avec quelqu'un quand ça n'est pas le cas.
Les échanges "superficiels" ou de convenance me sont difficiles, je peux m'y efforcer pendant un laps de temps quand je n'ai pas le choix, ou pour ne pas blesser quelqu'un, mais cela me prend beaucoup d'énergie et surtout cela finit toujours par ressortir, malgré moi, au bout d'un moment.
Voilà qui peut aussi donner cette sensation d'arrogance peut-être, qui n'en est pas, je n'ai pas de mépris pour les gens avec qui je ne ressens pas d'affinités particulières, c'est juste que je ressens pas d'affinités, et donc pas de terrain d'échange.
Je n'ai aucune envie de la blesser dans cette image un peu sacro sainte qu'elle s'est forgée du rôle de marraine avec sa filleule, aussi je me tiens à distance.
Ce que je comprends aussi, en écrivant ça, c'est que mon enfance, tout mon début de vie, j'ai été entourée par des gens (notamment dans la famille paternelle) avec qui je n'avais réellement pas d'affinités, dans le sens du coeur, dans le sens de pouvoir échanger en profondeur, simplement, bref, se comprendre, avoir quelque chose qui vibre quand on se parle.
J'ai eu des modèles ou idéaux, dans ma famille, mais j'étais enfant et eux adultes donc c'était une relation d'adulte à enfant, j'aurais aimé mieux les connaître mais je n'en ai eu que rarement l'occasion.
Hormis ma grand-mère paternelle, et certaines de mes tantes, je me suis surtout beaucoup forcée à une époque, à trouver un terrain d'échange avec les personnes qui m'entouraient. Ceci pour ne pas se sentir seule, et pour être acceptée, et reconnue.
Et j'ai tellement fait ça que je me suis détournée de mon chemin propre, je me suis perdue, à force de jouer un rôle, je suis devenue le rôle.
J'ai sincèrement crû m'intéresser à toutes ces choses qui les intéressaient eux, la politique, les grandes discussions intellectuelles, les "on refait le monde" à coups de grandes théories philosophiques.....
En réalité c'est seulement que c'était le seul moyen de me rapprocher de personnes que j'aimais, et dont j'avais besoin, pour me construire.
Aujourd'hui je ne peux plus faire ça. C'est peut-être extrême dans l'autre sens, mais maintenant que j'ai retrouvé mon chemin intérieur, je n'ai plus envie de le perdre, et j'ai comme la sensation aussi de rattraper le temps perdu de toutes ces années où je parlais un autre langage que le mien.
Donc je ne sais plus faire semblant.
Et je ne sais plus nourrir des discussions qui au fond de moi ne touchent rien, ne vibrent pas, me semblent inutiles.
Les vrais bons souvenirs authentiques qui vibrent aujourd'hui venant de mon enfance c'est quand je dévalais les pistes de ski avec mon grand-père maternel, parce que ça c'était du vrai, sans blabla, sans prise de tête, on vivait quelque chose ensemble, et ces moments-là sont gravés en moi, je ne les oublierai jamais, parce que mon grand-père n'était pas un grand intello, mais c'est un sacré bon vivant.
Et en fait je me rends compte que tous mes souvenirs vibrants comme ça sont avec mes grand-parents.
Quand on faisait des choses ensemble. Quand on partageait du vécu, on allait quelque part, on faisait quelque chose, je découvrais le monde avec eux, mais pas par des mots et des grands discours intello qui te bourrent le mou et qui ne te laissent finalement que de la confusion et mal à la tête ; par la présence, l'action, être dans le monde.
J'avais soif d'authenticité et de simplicité quand j'étais môme, et adolescente.
Et puis pour la reconnaissance des autres, pour communiquer, je me suis perdue dans les méandres de l'intellect, dans les discussions sans fin où on finit par ne brasser plus que des mots, et des généralités, et où les egos se gonflent à qui mieux mieux.
Je me suis perdue aussi dans les relations où on se flatte l'encolure mutuellement, où l'on perd toute objectivité à cause du lien affectif, ou parce que la personne nous flatte l'ego alors on ne va pas risquer de la froisser.
Aujourd'hui ça ne m'intéresse plus.
Et si cela semble de l'arrogance ou du mépris, je n'y peux rien.
Peut-être est-cela finalement, que représente ma marraine, et ce prénom Anne, pour moi.
Toutes les Anne que j'ai connues (je n'en fais pas une généralité hein, que celles qui s'appellent Anne ne me tombent pas dessus à bras raccourcis
) avaient un côté trop policé et verni pour moi, c'était grâcieux, ça oui, mais sans doute le mauvais côté de la grâce. Grâcieux, joli, poli, et délicat. Mais pas authentique pour deux ronds.
Je préfère des relations moins grâcieuses aujourd'hui, et si les apparences volent en éclats, ben au moins on voit ce que l'autre a vraiment dans les tripes, et ce qu'on a soi-même dans les tripes, qui on est vraiment, au-delà des masques.
Peut-être que Anne en moi c'est la vibration de ce qui essaye encore de préserver les apparences, comme la Papesse sous son masque blanc...
De ne pas dire ce que je pense réellement.
Ne pas réussir à envoyer promener quelqu'un quand il m'agresse ou me pompe.
De peur de pas etre assez "lisse" et gentille, de peur d'avoir mauvais caractère..
De peur de vexer, ou de blesser.
Mais finalement si cela aboutit à ce qui est perçu comme de l'arrogance et du mépris...? ben autant avoir mauvais caractère
Avec la Justice : maintenant que tu sais que cette vibration te perturbe, tu coupes symboliquement son effet avec l'épée ...
et Avec l'Impératrice qui est la femme de tous les projets, tu développes ta créativité comme tu peux le faire en ce moment.
Et là, la roue va t'amener vers d'autres énergies.
Oui.... laisser tomber la fausse grâce me serait bien utile aussi avec le Tarot et mes consultants.
Parce que parfois, sans être dur pour autant, y'a pas non plus à être trop gentil, le message du Tarot est ce qu'il est, et voilà.
Merci Phil !!
Bonne route à toi et prend soin de toi
Harry,
oui je crois que le thème de la maternité est très présent aussi dans cette histoire.
Il m'arrive un truc bizarre en ce moment, j'ai tellement de projets, que j'en culpabiliserais presque.
J'ai l'impression d'être enceinte
des quadruplés au moins
Une de mes plus grosses difficultés a toujours été de mener les choses à terme.
Et là je crois qu'il y a une vieille mémoire cristallisée, émotionnelle et énergétique, des grossesses de ma mère qui n'ont pas été menées à terme, l'image du ventre figé, à cinq mois, qui n'évoluera jamais plus, qui n'est ni mort ni vivant, ça m'a choquée, plus profond que je ne le croyais. Ca m'a choquée jusque dans ma créativité, et ma façon d'accoucher des choses, de mes projets, de mes créations.
Il arrive toujours un moment où quelque chose en moi se fige, comme ce ventre à cinq mois.
Je ressens ça avec un projet centrale que j'ai actuellement, et j'essaye de passer le cap en conscience, trouver la persévérance et la continuité dans mon intention, qui fait que je vais réussir à continuer, jusqu'au bout, jusqu'à le mener à terme.
Bisous
Maïna