by passepartout » Thu Aug 09, 2012 8:47 am
Bonjour Alysa,
Je pense qu'il y a un réel besoin de maîtrise des coûts financier, cela s'exprime bien dans les deux tirages avec la Maison Dieu à l'envers (les Deniers) et La Force en solution c'est à dire des difficultés lié à l'argent et un besoin de maîtriser les dépenses, La Force exprime bien l'idée de maîtrise et son regard se dirige dans les deux tirages vers la Lune et vers le Futur c'est à dire une situation qui reste incertaine et mystérieuse liée aux politiques comme tu l'exprimes bien, en clair on ne sait pas trop bien de quoi sera fait l'avenir.
La Maison Dieu à l'envers exprime bien qu'il a une situation larvée, quelque chose qui doit sortir mais qui ne sort pas, on peut donc se poser la question de la transparence des comptes, des affectations budgétaires ou tout simplement de comment s'ont effectuées les dépenses. La gestion financière d'une association n'est jamais simple.
Une chose est clair c'est qu'il y aura bien un besoin de rigueur dans les comptes pour revenir à l'équilibre, c'est ce qu'exprime la Justice, mais a quel prix ?
La Justice à une caractéristique c'est qu'elle à une capacité à rompre avec les habitudes du passé et q'elle n'a pas d'état d'âme...mais q'elle apporte un équilibre, on voit bien la rupture entre elle et les autres cartes dans le fatras, elle nous dit bien que la situation ne peut pas continuer comme ça. C'est très clair.
On peut observer aussi un mouvement de cycle intéressant, sur le premier tirage un mouvement de regards vers le passé de Tempérance jusqu'au Pendu reflète bien ce que tu exprimais en terme de réflexion sur tes interventions et tout ce que tu avais effectué dans cette association, c'est quand on regarde le passé que l'on se rend compte du chemin effectué et des actions entreprises et que l'on peut faire le point. Avec bien sur tout ce que tu en a tiré comme enrichissement personnel (je ne vais pas plus loin car ce n'est pas ta question mais le mouvement est intéressant pour la suite).
D'un autre côté les deux colonnes du présent et du futur, toujours sur le premier tirage, exprime bien la problématique lié aux finances et à un cycle qui pose problème, La Maison Dieu à l'envers et la Roue de Fortune à l'envers. Bien sur nous avons Le Monde en solution qui pour nous est toujours une carte rassurante, mais elle regarde la problématique actuelle avec l'obligation de maîtrise révélée par la Force et le côté mystérieux des politiques à travers La Lune et donc des futures décisions qui doivent être prisent.
Cette association va donc devoir faire face et je pense qu'il va y avoir une crise, dans le deuxième tirage le Pendu en solution sur notre Lune à l'envers ne fait que confirmer, le Pendu est souvent apparenté à une crise même s'il nous éclaire de ses expériences et de sa sagesse, mais en l’occurrence il ne fait qu'éclairer la Roue de Fortune du premier tirage en solution sur l'Etoile qui pour moi représente l'association qui a besoin de retrouver sa place légitime.
De plus, le Pendu marche à l'envers comme s'il exprimait une forme d'urgence que l'on retrouve aussi sur le premier tirage avec ses deux colonnes présent/futur très abruptes et très claires dans l’exigence de cette problématique financière et qui s'impose à toi dans une forme de soudaineté désagréable et inquiétante en rupture avec ton vécu et le nécessaire et judicieux bilan que tu as effectué préalablement à l'entretien.
Je pense aussi que les politiques et les décisionnaires risque d'être surpris, ou le sont peut-être déjà, entre la situation actuelle et la décision de subvention a allouer et qui vont de pair et il a fort à parier qu'ils accordent les fonds en contrepartie d'un meilleur équilibre financier et donc de décision de réduction des coûts.
Pour répondre à ta question, il a de grandes chances que les politiques décident d'améliorer les comptes, les subventions devraient suivre mais il risque d'y avoir une nouvelle gestion (je confirme) pour réduire les coûts et donc moins de dépenses...
Très amicalement.
La véritable vision est la capacité à voir l'invisible.
Jonathan Swift