Bonjour Kim,
Merci beaucoup de vous pencher sur mon tirage.
Pour la première opération, je ne travaillais pas. J'ai été opéré en urgence, ça a été très soudain, je n'ai pas eu le temps de me préparer psychologiquement.
Un mois plus tard le problème revenait parce que le travail a été mal fait. Je me suis tournée vers une autre chirurgienne soi disant spécialiste de ce problème.
Elle m'a dit qu'il fallait réopérer, qu'il n'y avait pas d'urgence mais qu'il fallait le faire de toute façon.
Entre temps j'ai trouvé du travail. Je ne travaillais pas plus que la normale, mais j'étais super fatiguée par ce nouveau rythme, le stress... Je manquais de recul pour prendre une décision, manquais de temps pour aller prendre différents avis. Donc la deuxième opération s'est faite dans la précipitation.
J'avais bien eu un mauvais feeling en allant consulter l'anesthésiste à la clinique, mais j'étais fatiguée, je manquais de temps et de discernement.
Le temps de l'hospitalisation s'est très mal passé, je suis sortie du bloc sans pansements! et de la clinique sans arrêt de travail ! une aberration.
Je l'ai vécu comme un traumatisme.
Trois semaine plus tard, retour de mes problèmes en pire. J'ai revu cette chirurgienne pour la visite post op, elle m'a dit de patienter, qu'il faut laisser le temps au corps après une opération.
5 mois plus tard, je vais voir une autre praticienne recommandée par mon médecin traitant. Je suis sortie de la consultation dévastée... avec une ordonnance de gel lubrifiant!
Cette dernière consultation a été la pire pour moi psychologiquement.
Je n'ose plus aller voir les médecins. Je veux dire j'expose ma vie intime, suis en état de fragilité et c'est facile pour une personne pas très équilibrée de s'engouffrer dans cette faille. De tourner mon problème en ridicule et de projeter ses propres problèmes vis à vis de la sessualité...
Le docteur A est chirurgien et m' a été recommandé par ma gynéco. Elle semble prendre mes douleurs au sérieux mais me parle d'endométriose alors que mes douleurs actuelles sont consécutive à la seconde opération. Je sens bien dans mon corps que ce n'est pas ça, qu'elle est a coté de la plaque. D'ailleurs le dr A est spécialiste de cela. D'ou m'a réticence à aller le voir et de m'entendre dire une nouvelle fois que le problème est dans ma tête. (puisqu'il ne trouvera pas d'endométriose!).
Je tourne en rond et ne trouve pas d'issue...
Pour en revenir à l'aspect émotionnel, oui ça a changé beaucoup de choses dans mon approche du couple (je suis célibataire). En cela ça a été très bénéfique: avant, dans la relation je me nourrissais des rapports sessuels plutôt que de la relation humaine et j'avais tendance a "coucher" un peu vite quand je rencontrais qq'un. Je n'ai jamais eu de véritable relation stable. Maintenant je suis obligée de voir les choses différemment, de prendre le temps de rencontrer l'autre, de communiquer... Je ne peux plus me contenter de l'étalon fougueux!
C'est bien, mais j'aimerais pouvoir vivre cela normalement maintenant.
J'ai été patiente mais là je n'en peux plus. Je suis jeune, je ne veux pas devoir faire le deuil de ma sessualité.
Psychologiquement c'est invivable.
Je ne vois pas le bout le bout du tunnel, je suis désespérée. Il faut absolument que je trouve une solution.
Votre avis sur DrA est sans équivoque? ces lames à l'envers ne pourraient-elles pas représenter les mauvaises expériences précédentes?
Kim wrote:Mais dans le dernier tirage, à savoir quoi faire pour retrouver une sessluatié normale, vous vous retrouvez toujours R, cette fois en regardant la justice et non plus une ébauche de famille. Il y a peut-être des archétypes forts dans votre vision du couple qui ne sont pas ceux qui vous rendraient réellement heureuse.
Je ne comprends pas bien. il s'agit d'affirmation de soi?
Mes problèmes actuels (post op) sont-il la répercussion d'un problème émotionnel non résolu? (résolu par la chirurgie mais pas émotionellement en profondeur)
Je ne trouve pas de solution, que faire?
Merci beaucoup pour votre aide.