Je me permets une petite parenthèse hors tarot...
je lui est déja demander d'aller voir un psy ,elleme dit qu'elle y a été ,mais apparement il luia dit que tout allez bien,,,,,?????
Aucun psy ne dit ça. C'est même une condition essentielle pour établir un transfert sain. Alros soit elle a été chez un trèèèès mauvais psy (qui ne veut même pas se faire de tune en écoutant une patiente qui n'a rien), soit elle ne veut pas écouter, ce qui est plus vraissemblable...
Je tiens aussi à dire que ce n'est pas le boulot d'un psychologue de réaliser le sevrage..; pour ça, c'est mieux de s'adresser à une unité médicale (hopital,etc). Enfin, le sevrage seul ne suffit pas : la plupart des dépendants aiment leur addiction. Donc il faudra comprendre la raison qui la pousse à l'héroine. Je ne pense aps que ça soit un trauma dans l'enfance... car alors elle se serait plutôt tournée vers la cocaïne qui est la seule drogue permettant de "résorber" (temporairement) un trauma. D'autant plus qu'un trauma réel perturbe le sommeil... Or une des conséquences à moyen terme de l'héroine est l'insomnie... Bien que ça ne soit pas un trauma d'enfance, il est certain qu'il est question d'une difficulté à "intégrer son corps" dans le monde, sans sa drogue. Demande lui... Ca devrait lui parler... Elle a d'autres problemes aussi : boulot qui ne lui plait pas, faux-amis, prblm d'argent, prblm de santé,... qui auraient pu amorcer cette rechute? Je pense que tu devrais lui demander quelle "prise de conscience" elle a fait pour recommencer... Ca serait dj une bonne base de travail. Une fois le "probleme" détecté, l'EMDR est le plus efficace pour faire partir de manière définitive ce genre de sentiment négatif.
Le traitement classique est lourd et long (un an si elle fait des bonds de géant, plusieurs années en général). Il comprend à différents stades, pour un max d'efficacité : une unité médicale pour le sevrage, une psychiatre, un psychologue (évite le psychothérapeute...) et un thérapeute EMDR. A savoir que ces postes peuvent être combinés (psychiatre ds le service médical, psy qui est thérapeute EMDR, etc). Deux gros panneaux attention :
- ne PAS la placer dans un institut plus que le temps nécessaire au sevrage. Généralement, les traumas à l'origine de l'addiction ne sont que partiellement soignés, tut juste repérés.
- bien rester un élément stable à ses côtés
Et puis bien sûr... si jamais toute cette aventure complexe ne la tente pas... il faut savoir s'avouer son impuissance à faire bouger les choses. Il n'y a qu'elle qui peut vouloir bouger.
Si jamais tu as d'autres questions, je me ferai une joie de répondre.
Amicalement,
Neeve
Le courage n'est pas dans votre vision de la réalité mais dans votre volonté à avancer malgré tout.