Forum Camoin del Tarot

[maribou]

Bonjour à tous,

Je suis sur le point de déménager dans un territoire d'outre-mer français pour une durée de trois ans, et où j'ai déjà vécu six mois (il y a un an de cela).
J'ai quitté là-bas un homme que j'aimais beaucoup, même si nous n'avons pas eu le temps de construire quelque chose ensemble. Je pense encore à lui, mais j'hésite à reprendre contact, par peur d'être rejetée.

Dois-je lui envoyer un message pour l'informer de mon retour ?




Dois-je au contraire ne pas le tenir au courant ?




Merci de votre attention,
Maribou

[maïna]

coucou

j'ai l'impression qu'à un moment ou à un autre de toute façon tu le recontacteras
mais peut-être le premier tirage parle-t-il plus de tes craintes actuelles, soit à son égard soit plus générales, dues au gros changement qui se prépare ?
et du fait que le "travail" du moment est peut-être pas tant de savoir si tu le recontactes, que de préparer le terrain pour le recontacter en toute sérénité...

qu'en dis-tu ?

bises
maïna

[maribou]

Bonjour Maïna !

Quel plaisir de te voir ! J'espère que tu as bien profité de ton break loin du forum ? C'est important les pauses.
Je lis ton petit mot avec beaucoup de surprise car... oui c'est juste, très juste même.

j'ai l'impression qu'à un moment ou à un autre de toute façon tu le recontacteras

Effectivement... on est séparé par 22000km actuellement, on ne sera plus qu'à une 20aine de km l'un de l'autre là-bas... et dans le même environnement professionnel alors nécessairement... je serais amenée à le recontacter.

mais peut-être le premier tirage parle-t-il plus de tes craintes actuelles, soit à son égard soit plus générales, dues au gros changement qui se prépare ?

Effectivement, mes craintes actuelles sont pas mal basées sur le départ et le changement, sur la séparation physique d'avec ma famille (pour qui je m'inquiète toujours beaucoup, peut-être sans raison, je ne sais pas), sur la vie que je vais mener là-bas, sur tout ce que je laisse ici d'une manière générale.
Ces inquiétudes se manifestent d'ailleurs simplement par ma difficulté à ranger, au sens littéral : ranger ma chambre chez mes parents (où traine toutes les traces de mon adolescence) et ranger mes affaires (celles entreposées dans ma chambre, mais aussi à la cave et au grenier, que je trimballent depuis maintenant plus de six ans de chambre étudiant en chambre étudiant...).
Que faire de tout ça ?
Par où commencer ?

et du fait que le "travail" du moment est peut-être pas tant de savoir si tu le recontactes, que de préparer le terrain pour le recontacter en toute sérénité...

Et oui, oui oui...
Je refuse un peu de me poser la question, mais effectivement il y a une histoire de préparer le terrain pour le recontacter en toute sérénité.
Être prête à partir déjà (le départ est prévu pour dans 1 mois), à démarrer quelque chose de nouveau, qui nécessite un grand nettoyage (celui de ma chambre, mais aussi de ma tête par extension).
Il y a une question de classer les vieux dossiers en quelque sorte, y compris au point de vue sentimental, et c'est là que tes mots "préparer le terrain" raisonnent en moi, c'est que pour préparer le terrain à une nouvelle histoire, il faut "boucler" la/les autre(s). Et il y en a une de pas bouclée. Une relation en pointillée qui s'est nouée avec un ami proche et collègue de travail, mais que je n'ai jamais voulu considérer comme une vraie relation. Le fait est qu'on s'est vu en novembre, et qu'il est prévu qu'on se revoit en janvier. Et au fond de mois, j'ai du mal à l'admettre parce que j'ai peur d'être "méchante" mais ce n'est pas lui que je veux, même si on passe des moments merveilleux ensemble, il manque ce "truc" qui fait une histoire d'amour...
Et je sens qu'il faut que je règle cette relation, ma relation avec lui (M.), avant de partir, car sinon je ne pourrais pas reprendre contact avec P. là-bas. Pas tant que cette histoire là ne sera pas définitivement "fermée" (à présent ça a toujours été une histoire "ouverte"). Le problème c'est que j'ai peur de blesser M. et de perdre son amitié...
C'est la même peur que celle que je ressens face au changement et à mon départ...
Peut-être une peur de lâcher prise (encore)...

A ce sujet je peux peut-être te soumettre trois tirages liées à ma situation entre M. (que je fréquente de manière épisodique, car on n'habitent pas au même endroit) et P. (que j'ai quitté là-bas, dont je suis tombée amoureuse et qui occupe mes pensées depuis, et que j'aurais la possibilité de revoir).
J'ai fais ces trois tirages un peu au hasard, mais il y a une configuration de cartes qui revient dans les trois et qui m'a interpelée, je crois qu'il y a quelque chose à interpréter d'un point de vue du changement (sur la difficulté que ce changement me pose en l'occurrence) :

Quels sont vraiment mes sentiments pour P. ?




Dois-je m'engager un peu plus loin avec M. ?




Où en suis-je d’un point de vue sentimental ?




J'avais également posé une question sur ce que je dois changer, et là encore la même configuration de carte, mais inversée cette fois :
Que dois-je changer (en général) ?




Je crois que ce qu'il faut creuser c'est ce chariot à l'envers avec la force en solution..
Qu'en penses-tu ?

[maïna]

Coucou

Ah oui effectivement, chariot-force, il est dans tous les tirages, trois fois dans un sens et une fois dans l'autre (force envers et chariot en solution).

Déjà rapide tour d'horizon sur les quatre tirages :

Quels sont vraiment mes sentiments pour P. ?

J'ai l'impression qu'ils ne sont pas révélés, même en toi-même.
Il ya des choses à régler d'abord comme tu l'a compris toi-même, avant de partir.
On dirait qu'il a pu représenter un moteur et un phare pour régler certaines choses en toi cette dernière année, depuis ton retour.
Maintenant il va probablement "changer de rôle", mais il faut attendre, pas forcer.
C'est pas ici que ces sentiments peuvent éclore, c'est là-bas. Le soleil t'aidera aussi
Ici il fait trop froid pour certaines choses.

Dois-je m'engager un peu plus loin avec M. ?

Non, tu le sais déjà toi-même.
De toute façon tu t'en vas, alors à quoi ça avancerait.....?
C'est pas ce genre de relation qui va te nourrir je crois, comme tu le dis toi-même, ça manque d'amour

Où en suis-je d’un point de vue sentimental ?

En plein questionnement
Mais ça tu avais pas besoin du tarot pour te le dire je crois

le pendu au présent représente où tu en es : réflexion, introspection, essayer de voir les choses différemment.
Le pendu peut aussi représenter cette énergie du changement, mais que peut-être tu vis de manière plutôt "passive" pour l'instant.
Comme si quelque chose en toi disait : bon, le changement est décidé, maintenant, je suis le mouvement.

Au point de vue sentimental ce qui se passe aussi dans ce tirage c'est que l'on a plusieurs hommes sur la ligne du bas, et toi tu es au-dessus en train de t'occuper de la roue de ton destin.
L'amour c'est important.
Mais pour l'instant, ce qui compte le plus, c'est ton "destin", ta roue, la roue de ta vie, qui est en train de tourner grandement...
Il faudrait que tu te concentres là-dessus.
C'est pas le moment de savoir qui tu aimes ou pas, au fond, parce que l'énergie est pas en place de toute façon.
Tu seras plus la même dans quelques mois, après le gros changement.
Alors, qui que ce soit que tu aimes ou pas aujourd'hui, ça n'a pas d'importance, les cartes vont être redistribuées.
C'est pourquoi ton attitude de pendu est sage aussi, il faut tout lâcher, accepter de ne pas savoir.
Seulement t'occuper de ta Roue.
Ton voyage, c'est un voyage intérieur autant qu'extérieur.
Tu pars à l'autre bout de la planète, un nouveau monde pour toi, et peut-être aussi au niveau intérieur.

Que dois-je changer (en général) ?

Partir, c'est tout
Rien à changer de plus.
Tu trouves que c'est pas un changement suffisant déjà ?
Le tarot dit en solution : voyage, voyage, voyage
A pied, à cheval, ou en bateau.

Les transformations se feront d'elles-mêmes.

A certains moments de notre vie, nous nous transformons intérieurement, puis ensuite la matière suit.
Et à d'autres moments, on pose un acte fort dans la matière, et la transformation intérieure s'ensuit.
Il me semble que tu es plutôt dans la deuxième configuration actuellement.

Donc pour l'instant, ne change rien. Prépare juste ton départ, et pars.
Ne pense pas à la suite, pas encore.
Occupe-toi seulement de purifier ce passé que tu quittes là.

Maintenant pour ce qui concerne cette configuration force-chariot, le total des deux cartes donne la Lune. Encore le changement, la distance.
Je pense qu'il faut pas chercher "compliqué" dans cette histoire.
L'énergie se manifeste dans la réalité concrète, il suffit donc d'observer celle-ci pour savoir quel est le mouvement de l'énergie en dessous.
Ici, c'est une histoire de voyage et de distance.
Avec qui, avec quoi, et pourquoi ? aucune idée, tu le découvriras au fil du temps je pense.
On fait parfois des choses dont on comprend le sens plus tard.

Ce que montre le tarot ici, c'est que le changement est la possibilité de sortir de certains "carcans" (pendu-diable), schémas, conditionnements.
Il y a rien de tel que d'aller dans un pays étranger pour apprendre à penser autrement.
Et plus le pays sera différent du notre, plus on apprendra la différence, la nuance, l'absence de vérité absolue, la relativité de toute chose.
Pour celui qui sait mettre de la conscience là-dessus en plus, c'est un cadeau du ciel, qui peut permettre de devenir vraiment "sage", et éveillé, c'est à dire capable de compassion et de compréhension, envers tous, y compris soi-même.

J'ai presque envie de dire en même temps : pour préparer ton départ, ne te bloque pas toi-même, en voulant non plus trop en faire.
Première chose : emballe et met de côté ce dont tu vas avoir besoin là-bas.
Trie, dans un objectif concret, pragmatique, pour ta vie d'après.
Vois ce que tu emmènes. Fais tes valises.

Ensuite tu verras ce qui resteras et si tu sens de pouvoir en faire quelque chose.
Ou bien si tu les regroupes tout simplement et que tu les laisses quelque part, cave ou grenier, bien rangé simplement pour pas que ça prenne trop de place, mais en attente, de plus tard.

C'est pas toujours quand on quitte quelque chose que l'on peut recycler les énergies.
Peut-être que certaines énergies ont besoin de mûrir encore un peu dans un grenier familial.
Penses-y...
Il faut parfois savoir attendre aussi, avant de faire le grand ménage.

Ne force rien surtout.
Et traite avec le plus grand respect toutes ces traces de ton passé.
C'est de cette façon-là que tu pourras partir en paix..

Je t'embrasse
Maïna

[maribou]

Bonjour Maïna,

Je ne crois pas que tu sois beaucoup sur le forum ces temps-cis, mais voilà un texte que je t'avais écris en réponse à ce post, il y à peu près un mois de ça, mais que je n'avais pas posté alors car je n'avais pas d'accès internet.
Je viens de le retrouver sur mon "bureau" et j'ai envie de te le faire parvenir. En réponse à ce que nous avons partagé sur ce sujet ces derniers mois, et indépendamment des nouvelles questions que je me pose (et que j'ai pu poster sur le forum) car je pense toujours profondément ce que j'avais écris là.

Bien à toi,
Amitiés,

Maribou


Bonjour Maïna,

Encore du temps qui a passé depuis que tu m’as posté ce message, que j’ai laissé cheminer dans ma tête et qui m’a accompagnée ces derniers temps.
Il est beaucoup question de temps dans tous les post que nous avons échangés depuis maintenant plus d’un an, et j’ai envie de faire un retour sur tout cette sorte de conversation qui est aussi un cheminement intérieur pour moi, au long duquel tu m’as accompagnée.
C’est une succession de mouvement, et d’actes forts, d’actes « posés dans la matière » et qui mis les uns à la suite des autres ont constitué le sentier de vie que je parcoure.

Depuis tout ce temps, quand je ne poste pas des tirages sur le forum j’écris pour moi-même, et en relisant mes notes je me rends compte du chemin parcouru et de la place très grande accordée au temps et aux temps. Aux temps longs qui se sont écoulés où mon esprit et mon cœur lentement se sont métamorphosés et continuent à la faire. Des temps qui s’étiraient parfois tellement qu’ils me semblaient une éternité, et où je me sentais comme figée au milieu d’une vie pourtant bouillonnante mais dont je n’arrivais pas à m’extraire, et où je n’arrivais pas à m’intégrer.
Des flottements continus où je me sentais parfois vraiment perdue, et où je cherchais sans cesse quelque chose, quelqu’un, à quoi me raccrocher par peur de tomber dans le vide, ou de continuer à flotter.

Jusqu’à ce grand départ qui a toujours été évident et imminent, où, en quelques heures, je me suis téléportée à des milliers de kilomètres.
Je pensais que ce départ serait un véritable bouleversement, quelque chose de tranchant, de soudain, comme un arrachement. Mais au contraire c’est comme un lent basculement, la continuation d’un mouvement auquel je participais depuis déjà des mois et des mois, et qui simplement se poursuit, toujours lentement. Il y a eu une sorte de petit déclic, où j’ai senti que j’avais franchi justement ce point de balance, comme le « tac » d’un métronome, lorsqu’il arrive à la moitié de sa course et qu’il bascule d’un côté vers l’autre.
Mais pas de choc, pas d’arrêt ou d’accélération brutal(e), juste ce mouvement continu et égal à lui-même.

Les choses cependant prennent une autre allure. Si je devais faire référence à une autre métaphore ce serait celle du miroir. J’avançais lentement mais surement et d’un seul coup j’ai traversé le miroir, les choses sont exactement les mêmes et cependant elles sont différentes. Elles ont pris une autre dimension et du même mouvement un autre sens.

C’est curieux comme ces deux images, celle du métronome et celle du miroir, me renvoient au pendu. Si l’on imagine le pendu en train de se balancer au bout de sa corde, il reproduit exactement le mouvement d’un métronome. Et les trois branches qui l’encadrent, en comptant celle du dessus, peuvent très bien représenter le cadre d’un miroir au travers duquel le pendu se balance. Tranquillement il suit le mouvement et simultanément le monde s’alterne et révèlent plusieurs faces et donc plusieurs sens.

Je ne suis pas certaine de toucher encore du doigt le sens de ce(s) changement(s), comme tu me l’as dit toi-même. Mais ce mouvement de va-et-vient caractérise l’énergie du mouvement que je suis en train de suivre.
Une histoire de changement et de distance. Le pendu dans son mouvement de balancier s’éloigne de ce qu’il connait et se rapproche de ce qu’il ne connait pas. Il prend de la distance avec certaines choses, tandis qu’il se rapproche d’autres choses.
« Avec qui, avec quoi, et pourquoi ? Aucune idée », je le découvrirais au fil du temps, comme tu le dis bien. « On fait parfois des choses dont on comprend le sens plus tard. »

Je suis passée de « l’autre côté » du miroir, un peu comme Alice, mais pour le moment je ne comprends pas tout et ce n’est pas grave. Les choses se redessinent et sont à la fois familières et étrangères. C’est par exemple le cas de choses, de lieux, de gens, que je connaissais ici, mais qui ne sont plus tout à fait tels que je les connaissais. De même ce et ceux que je connaissais auparavant, vus d’ici, m’apparaissent différemment, à la lumière notamment de la distance qui nous séparent.

C’est par exemple le cas de ma famille et de la place que j’occupais en son sein. Mais c’est aussi la place que je m’imaginais ici et que je vais réellement occuper, et qui se dessine au fur et à mesure des jours qui passent.
De la même manière mes rapports avec M. et P. se redessinent, les cartes se redistribuent, tel que tu me l’avais dit.
M. est loin désormais, et au fur et à mesure que le temps passe, je sens de plus en plus ce qui nous sépare, et il ne s’agit pas seulement de distance physique, mais de distance entre qui il est et qui je suis, et également entre ce que j’attends et ce qu’il peut m’offrir, et inversement.
Parallèlement, P., qui fut comme tu l’as si bien saisi, mon phare pendant tous ces mois, est à présent, et à nouveau, bel et bien là. Il n’est plus une image ou une lumière qui clignote mais bel est bien quelque chose de palpable, comme le phare sur son rocher tel qu’il apparait au navigateur lorsqu’il s’en est approché. Il est redevenu une personne accessible, et comme le phare qui s’offre au visiteur, il est même disposer à me recevoir…

C’est là que le temps m’apparait comme quelque chose de tout à la fois énigmatique et merveilleux. Tout ce temps qui a passé, me permet d’arriver là et de savoir aussi, un peu mieux, non pas ce que je veux, mais ce que je suis. Il ne s’agit plus de savoir duquel de ces deux hommes je suis le plus amoureuse, mais de savoir où le temps me mène et ce qu’il me fait devenir. Le fait est qu’il m’est égal de savoir lequel des deux je devrais choisir, je sais déjà que je n’irais que vers ce et celui qui me correspond, et ce et celui qui me permettra d’être vraiment moi.

Tout ce temps écoulé, qui me semblait alors si long, m’a appris la patience. Il m’a appris la sagesse de ne pas vouloir les choses, mais de les laisser advenir, quelles qu’elles soient. Ma plus belle preuve en est P., mon « phare », qui m’a toujours paru comme une lueur lointaine et inaccessible mais qui soudain se matérialise alors que j’avais cessé de vouloir éperdument l’atteindre. Et cela, qu’elle que soit l’issue de nos retrouvailles, qu’il soit le bon, ou qu’il ne soit plus rien.
Je crois que j’ai appris là une belle leçon sur le lâcher-prise. Et comme j’ai appris aussi qu’une expérience ne devient jamais quelque chose de définitivement acquis, je m’efforcerais d’être toujours attentive à ce mouvement qui me traverse et me transporte et à ne pas vouloir aller plus vite que lui. A se précipiter vers la lumière, comme Icare vers le soleil, on finit nécessairement par se brûler les ailes…

Alors voilà Maïna, les choses telles qu’elles sont, et telles qu’elles continuent à l’être. Comme je sais que ce mouvement continue, et que les choses ne se sont pas encore révélées ni trop énigmatiques ni trop certaines, je n’éprouve à présent pas d’autre besoin que celui de partager cette expérience.
De fait il n’y a pas de tirage pour cette fois-ci, et peut-être pas avant un petit moment. Simplement parce que le pendu que je suis n’éprouve actuellement pas le besoin d’élucider les questions qui se posent à lui, seulement de les laisser en suspend.

Je ne sais pas si d’autres personnes liront ce message, mais j’aimerais simplement dire que la meilleure leçon que j’ai tiré du tarot c’est celle-ci : apprendre à regarder le monde tel qu’il nous transporte, ressentir son mouvement et se laisser porter… Ne pas lutter. Ne pas insister en reposant encore et encore les mêmes questions qui resteront toujours sans réponses tant qu’on ne les aura pas simplement laissées se décanter dans l’esprit, comme dans la matière.
Lâcher-prise.