por clucile33 » Thu Feb 28, 2013 10:52 am
En fait, omicron, il est toujours dans les stratégies d'évitement et dans la fuite style "je ne sais pas..." ou bien le silence, carrément, en attendant que ça passe.
Je crois que je suis restée avec lui dans le but de parvenir à avoir des réponses car je déteste ce que je ne comprends pas, et parce-que l'incertitude empêche le travail de deuil de la relation amoureuse. Mais, actuellement, je ne supporte plus d'attendre encore et toujours des réponses à mes questions.
Je pense que le refus de répondre est pour lui d'une part, une façon d'instaurer une relation de pouvoir dans le couple, une façon de prendre le contrôle, lorsqu'on instaure ce type de relation dans un couple c'est parce-qu'on fait des reproches à l'autre (reproches qui peuvent être fondés sur la réalité ou bien sur une interprétation erronée des choses) et d'autre part, c'est une manière de garantir la stabilité des choses, genre "si je lui dis ce que je pense vraiment, elle va me quitter et ma petite routine va s'écrouler".
En ce qui me concerne, il y a longtemps que j'ai dépassé le stade où les choses désagréables à entendre font peur : je préfère, de très loin, en prendre "plein la tronche" que de ne pas savoir. En fait, c'est ne rien savoir qui me fait peur et je ne veux plus avoir à gérer cela.
Par rapport à la discussion, je ne compte pas lui dire "tu as fait éclater notre couple" mais lui dire que nous sommes passés d'une relation très proche et confiante à une situation de non-communication que, psychologiquement, je suis désormais incapable de supporter. (Je sais qu'il faut encore réfléchir à la façon de formuler les choses afin qu'il comprenne que je ne lui reproche pas ce que je ressens moi, car il n'est pas responsable de mes ressentis.)
Mais pour répondre à ta question, sur l'éclatement du couple, oui, il a fait des choses tangibles pour y conduire : il y a des années, jaloux du temps que je consacrais à ma meilleure copine (lorsqu'il était au travail et moi en congés car j'étais prof à l'époque) avec qui j'allais à la piscine ou à la salle de sport les après-midi, il l'a draguée...
Alors que traditionnellement à la maison, j'assumais tout (courses, ménage, lessives, ...) lorsque je me suis cassé la cheville (fractures très graves) et qu'il a du faire à ma place, dès le premier jour, il a pété les plombs parce-que cela l'empêchait de jouer 6 à 8 h par jour à la console le week-end et 3 ou 4 h tous les soirs, lorsque j'ai repris le boulot 11 mois après mon accident, une semaine après, il me faisait un grand sourire en partant le matin avant de tenter de se suicider par trois moyens différents.
Lorsque je suis triste (sans rapport avec lui), il prend généreusement la fuite au lieu d'essayer de me consoler car il ne supporte pas les larmes... et bien sûr, il n'aime que moi (ça c'était il y a 3 mois, un an avant il ne savait s'il m'aimait ou pas) mais il ne veut plus faire l'amour car "ça ne l'intéresse pas", que ce soit avec moi ou quelqu'un d'autre, point final de la discussion.
Il est irréprochable dans son travail avec les clients, mais, à la maison, dans 90 % des cas où il doit faire quelque chose que je suis physiquement incapable de faire (ex : tronçonner du bois) tout est toujours fait à la va-vite...
Voilà, plein de choses comme cela, qui, accumulées me donnent plus envie de prendre la fuite que de rester, mais je voudrais comprendre avant ce qui l'a amené là.
Merci également omicron, de ton conseil de lecture, mais en ce moment, je n'ai guère de temps, le nez dans les devis pour tenter de faire rentrer du travail.
Bonne journée.