Etoilebleue11 escribió:MERCI. Tout ce que j'ai lu est très juste. Votre description (dans le 2ème paragraphe) est exactement l'évolution et le cheminement de cette vie à deux. Que je comprends à postériori, bien évidemment.
Maintenant, je me dis aussi qu'on est 2 dans une relation et que cette vie commune nous as permis de grandir, l'un et l'autre non ? Ca n'a pas servi à rien ?!!!!
Absolument.
A toute crise il y a un avant, un pendant et un après et elle nous livre un enseignement. Nous subissons l'aspect négatif sur le plan émotionnel et bien sur cela nous perturbe dans notre vie quotidienne et dans notre rapport à l'autre (on ne sait plus où on en est).
Une crise intense n'est pas facile à vivre, seuls ceux qui n'en ont pas vécu peuvent dire le contraire.
Si les heurts, les disputes, les violences pouvaient être évitées, cela ne serait que mieux pour tout le monde : la collectivité, l'ambiance et nous bien sur en tout premier lieu.
Vous dites que vous comprenez
à posteriori, cette formule est intéressante d'enseignement,
com-prendre c'est
prendre avec soi.
Cette compréhension, que vous appréhendez de façon positive, devrait pouvoir s'inscrire comme une mémoire référentielle en vous, une base qui vous permettrai de vous remémorez les éléments qui ont généré cette situation et de travailler dessus, si vous avez envie bien sur.
L'objectif serait de mieux comprendre votre fonctionnement, pas forcément de vous connaitre mieux car en l’occurrence vous connaissez ce qui vous pèse dans votre vie mais surtout comment vous pourriez faire, et avec l'aide de qui, pour vous libérer de ce qui vous pèse. La connaissance de soi passe toujours par un travail sur soi, cette formule qui peut paraître un peu facile et redondante, exprime pourtant ce qui est le plus difficile à effectuer mais aussi le plus passionnant car il engendre un mouvement et une réalisation même si nous ne la percevons pas toujours.
Cela se fait a posteriori comme vous l'exprimez si bien, c'est toujours après et/ou par le regard de l'autre que nous pouvons nous rendre compte que nous avons changé.
Cette épreuve comme vous l'exprimez si bien s'inscrit dans votre chemin de vie, comme si vous aviez besoin de se passage pour vous élever à un niveau supérieur, serait-ce une marque de votre destin ?
C'est possible, plus c'est "violent", plus nous avons besoin d'ouvrir les yeux.
Indubitablement les pierres que vous portez en permanence dans votre sac à dos n'ont plus de raison d'être et il est peut-être temps maintenant de les jeter au ruisseau, celui qui coule le long de votre chemin. Si vous passez sur pont profitez en.
Il s'agit bien du travail de l'Arcane sans Nom qui fauche symboliquement le Pendu. Ce sont des Arcanes de "solution" dans les tirages dit de Camoin, elles sont très significatives. Observez l'Arcane sans Nom mort(e) vivant(e), être de chair emprunt de spiritualité, sa colonne vertébrale bleue ainsi que sa jupette-tablier possède le cœur rouge actif qui bat dans la grande puissance de la transformation. A travers son regard et cet oeil troublant qui nous regarde dans sa limpidité, elle nous exprime que nous n'avons guère le choix.
Le pendu attend.
Vous vivez des émotions contraires, vous aimez quelque part ces réalités qui remontent des profondeurs comme si vous étiez face à des évidences que vous occultiez, (vous saviez tout cela en fait), et en même temps vous les appréhendez car elle vous mettent face à des réalités difficiles.
Un rire et des pleurs.
Il est de toute évidence qu'il faut que ça sorte. Ce sont peut-être des pleurs de l'enfance auxquels vous n'avez pas reçu d'affection, de compréhension, la chaleur des corps qui enlacent. Ce qui est profondément enfoui et qui bouillonne et que l'on a envie de crier à la face du monde.
Quand vous vous les aurez appropriées dans une forme de compréhension les choses iront mieux pour vous. Ce sur quoi on s'accroche et qui nuit à notre évolution nous est pénible.
L'autre : le parent, le grand parent, le compagnon de vie est faillible, il possède des faiblesses, il n'est pas parfait. Il déconne lui aussi, comme nous pouvons déconner nous aussi.
Ce qui est important c'est de ne pas subir cette déconnure. Quand il s'agit de l'enfance c'est difficile, l'enfant n'est pas suffisamment armé pour se protéger. Ce sont les adultes qui doivent le faire. Si le contraire se produit cela engendre forcément des difficultés dans le futur, il prend tout en pleine face, les mémoires s'inscrivent et remontent régulièrement, l'inconscient joue son rôle de rappel perpétuel.
Etoilebleue11 escribió:Aujourd'hui, ce qui est essentiel pour moi, c'est de guérir... et je dois mettre toute mon énergie dans ce sens !!!... alors oui, j'aurai souhaité, qu'en parallèle, cela soit apaisé avec lui. Au contraire, il ne me facilite la tache en rien. Il n'est pas arrangeant. Quand je lui demande exceptionnellement de garder mon enfant un jour de plus, c'est un refus catégorique. Moi qui ait bcp parlé dans notre relation, comme vous l'avez évoqué, et ce qui est juste... aujourd'hui, je suis incapable de le voir ou de l'entendre : c'est trop douloureux. Alors, on en est encore à ces rapports de force insupportables.
C'est normal, votre ex compagnon reste bloqué sur cette séparation et n'a pas envie (ou ne peut pas) vous êtes agréable, il est dans la déconnure comportementale.
Mais surtout il ne sait plus où il en est et il ressent profondément le sentiment de ne pas avoir été compris, lui aussi comme de l'injustice. Comme si quelque part vous aviez eu besoin, inconsciemment, de transférer vers lui ce sentiment
pour qu'il le comprenne bien.
Il vit ce que vous avez vécu.
De ce fait, il a perdu ses marques dans le couple, il est devenu agressif et n'a pas pu expérimenter ou vivre son pré carré, son propre espace.
L'approche actuelle est donc difficile et tout ce qui peut être abordé avec lui est
sensible. Il a beaucoup de choses à vous reprocher même si vous avez le sentiment de ne pas être à l'origine de ses reproches. Là c'est délicat car nous pouvons recevoir des reproches que nous estimons injustifiés mais dont nous sommes à l'origine sans le savoir.
...pas simple...
Surtout ne pas culpabiliser, c'est une réflexion que j'émets, ce n'est peut être pas une réalité, je ne suis pas psy.
Etoilebleue11 escribió:Aujourd'hui, j'ai des pistes pour comprendre la signification symbolique de ma maladie, qui est évidemment la résultante de cette séparation vécue douloureusement. Et qui fait appel à des mémoires plus anciennes. OK. Mais concrètement, qu'est-ce que je fais de ces informations-là ???
Alors, je me permets de poser au Tarot et à ta lumière, el guarana, de quelles pierres d'achoppements j'ai besoin de me débarrasser ?
(pierres d'achoppements : difficulté, écueil, empêchement, entrave, obstacle)
Vous connaissez tous les éléments qui constituent ces difficultés, vous les avez confirmez : ce sentiment abandon, l'injustice que vous avez subie, le divorce de vos parents, cette hypersensibilité qui en découle...
Il y a peut-être aussi d'autres choses aussi derrière qui se cachent...je ne sais pas.
Etoilebleue11 escribió:Enfin, vous parlez de me projeter dans une relation d'aide avec une tierce personne qui pourrait m'aider à trouver la stabilité dont j'ai besoin pour envisager une relation épanouissante, pour moi en tout premier lieu, puis avec l'autre. Vous voulez dire un médiateur ? un psy ?
Là, nous sommes dans le domaine des thérapies et c'est un domaine immense...Une aide psychologique pourrait s'étudier, voire la sophrologie aussi. Parfois des thérapies se complètent : sophro + yoga par exemple, ou psy+travail énergétique...c'est une démarche que vous devez effectuer de votre côté. Ce n'est pas forcément simple je l'entends bien mais vous trouverez des solutions.
Ce qui est important c'est d'accepter ce que le miroir vous reflète et de vous débarrasser de ce qui ne vous appartiens pas ou plus.
Ce qui vous appartiens c'est la vie qui se dresse devant vous.
Amicalement.