Bonjour Optique
optique escribió:Bonjour Nad,
avant de passer aux Prudhommes, tu constitues un dossier solide, avec tout l'historique précis (jour, date, objet.. attitudes des uns et des autres).
Tu dois absolument en informer ton employeur par LRAR, avec appui du médecin du travail (et surtout le compte rendu de ce médecin).
Après ces démarches, tu pourras réagir en préservant tes droits, et éventuellement te mettre en maladie pour décompresser un peu.
Ta collègue pourra effectuer la même démarche que la tienne, mais en individuel : les LRAR en commun ne sont pas valables (sauf peut-être... et encore en appui annexe à ta plainte).
Prudence dans les deux cas (toi et ta collègue).
Fais-toi bien préciser par la médecine du travail que tu as porté à sa connaissance la situation conflictuelle (par écrit).
je vais voir ce que me dira la médecine du travail. Je reste tout de même sur mes réserves car cela fait des années que cela dure et rien n'a été fait. Pourtant des anciens salariés ou actuel ont déjà parlé mais j'ai un peu espoir avec ce changement d'équipe à la médecine du travail.
Pour ma collègue, je la laisse faire ses choix d'aller ou non les voir.
Quand tu dis "la pression" : cela veut dire quoi en résumé (sur le forum pas trop de détails)? Maintenant que tu as ce RV à la médecine du travail, tu es en droit de te défendre au moins verbalement ?
Oserais-tu dire à ta "chef" : "maintenant, cela suffit. Vous me parlez sur un autre ton..."
Au besoin, faire un mail à la fin de la journée pour résumer ton travail et les conditions dans lesquelles tu as travaillé. Inciter ta collègue à faire pareil.
Envoyer ce mail à ta "chef" et mettre en CC la médecine du travail. C'est une bonne méthode qui prouve que tu gères ton temps dans le cadre de ce conflit.
La pression est que cette personne avec la même humeur. Elle peut trés bien être dans l'échange et tout à coup nous envoyer des scudes si nous n'allons pas dans son sens et peu de temps aprés revenir avec le sourire.
Elle parle de façon trés agressive, remet souvent en question notre façon de travail (ce qui déclenche chez beaucoup d'entre nous des doutes sur nos propres compétences), lors d'une conversation, elle peut avoir un ton, des mimiques et une posture nous laissant penser que ce que l'on fait ou dit est débile. Personnellement, elle m'a déjà menacé de hurler si je ne répondais pas correctement à sa question... Bref je m'arrete là car la liste serait longue.
Les résultats sont que beaucoup d'entre nous sont sous pression et finissent à un moment donné en pleurs.
Je parle prudhomme, mais je n'en suis pas là, pour le moment. Je pense que j'en serais capable si, à bout, je finisse par réagir de façon brutal face à elle. Je me connais, je reste, en apparence calme, je ne dis rien, mais je sais aussi qu'à un moment donné je risque de réagir.
Oserais-tu dire à ta "chef" : "maintenant, cela suffit. Vous me parlez sur un autre ton..."
C'est ce que je me dis chaque jour avant d'y aller. Je me raisonne et me dit que si cela dérape, n'explose pas, dis en le moins et mets un stop de façon trés clair et précis.
Je suis en apparence calme, c'est mon caractère. Mon souci est que j'ai tendance à exploser quand la coupe devient pleine et ceux qui n'ont jamais assister à cela de ma part en sont toujours surpris.
On a tendance à dire qu'une personne calme, qui ne dit jamais rien est moins surprenante qu'une personne qui réagit beaucoup. Erreur, et la personne qui un jour m'a dit cela a été trés surpris, il ne s'y attendait pas.
Vais je me sortir de ce climat malsain au travail avant la fin de l'année 2019 ?

Il est long ce tirage
merci et bonne journée