Bonjour Omicron.
Merci pour ta réponse.... qui m'a fait beaucoup réfléchir.
Pour la thérapie, si je ne lui en parle pas, qui le fera?
C'est au niveau de l'affectif que sont ses blocages. Qui mieux que moi pour lui en parler? Sa mère? Je ne suis pas seulement son amoureuse, je suis aussi sa meilleure amie (c'est lui qui me l'a dit
) et je pense qu'à ce titre, je me dois au moins d'essayer ... Non? je pense que c'est justement parce que je suis son amoureuse que c'est à moi qu'il revient de le faire.
Parce que, comme je suis dans une relation intime avec lui, je sais sa peur d'aller de l'avant dans une relation amoureuse et qui l'empêche de la vivre pleinement.
S'il était heureux ainsi, il n'y aurait pas de problème. Mais je sais que ça n'est pas le cas.
Aimer quelqu'un, c'est ne pas supporter de le voir souffrir. C'est ainsi que je vois les choses. Je ne supporte pas de le voir souffrir. Physiquement ou moralement. ça me fait mal. Et il souffre. A tel point qu'il me semble somatiser. Il est en ce moment couvert d’eczéma par exemple et je ne compte plus les fois où je l'ai entendu se plaindre de douleurs gastriques inexpliquées...
Sans cette thérapie, il ne pourra jamais être heureux, avec ou sans moi, avec moi ou avec une autre. Il est condamné à vivre seul.
Et ça me rend malade. Et pour répondre à ta question: pas seulement pour notre relation, même si j'y tiens plus que tout.
Faut il attendre qu'il se décide lui même? Oui bien sûr (il n'y aura pas de "guérison" sans ça.) . Mais je peux au moins lui en parler car je ne suis pas certaine (même si je ne suis pas une professionnelle) que ces blocages, peurs, soient conscients... Je suspecte même que ce soit le contraire. C'est comme si je savais que quelqu'un était, sans le savoir en danger et que je ne le prévenais pas, sous prétexte qu'il a son libre arbitre. Parce que je l'aime, je le préviens. Après il fera ce qu'il voudra. Après, cela relèvera de son libre arbitre. Non
?
Et puis l'orgueil du mâle
fait qu'il ne le reconnaîtra jamais de lui même... je pense que je peux au moins le lui suggérer... Tout doucement et avec beaucoup de psychologie bien sûr. Mais au moins essayer.
Pour le reste, moi non plus, je n'aime pas fonctionner avec la peur comme moteur. Mais un peu de stress aide parfois à se surpasser.
Et quand on aime, on est prêt à abattre des montagnes. La peur de me perdre signifie juste qu'il tient à moi.
Ce que je cherche, ça n'est pas à lui faire peur, c'est à provoquer chez lui un déclic. Quelque chose qui l'aiderait à dépasser ses craintes.
Je ne cherche pas à exercer sur lui une sorte de contrôle. Quel qu'il soit. Je le préfèrerais libre. Et pour l'instant, il ne l'est pas. Sa peur, phobie, psychose (appelle ça comme tu veux) dirige sa vie. Je préfèrerais qu'il me dise en toute conscience, non je ne t'aime pas. Et les choses seraient claires car il aurait pris sa décision, lui, en homme libre. Au lieu de cela, j'ai affaire à un homme fou d'amour pour moi (je le vois, je le sens, je le sais), mais dont le comportement est le plus souvent irrationnel, jouant sans cesse au gré de ses peurs au sempiternel yoyo sentimental.
omicron a écrit:Il est manifeste qu'il veut te garder dans sa vie et auprès de lui.
Alors, si j'ai bien compris, il faut que je sache ça et que je le laisse. Et que je construise moi, ma vie sans lui. Que je le laisse à son libre arbitre qui n'est pas si libre que ça...
Ce serait facile de tout laisser tomber et d'abandonner. Beaucoup plus facile en fait.
En faisant ces tirages, je voulais juste savoir si ça valait le coup de se battre (même si je le savais déjà
). Je voulais me rassurer.
Le fait que tu n'aies pas vu d'enfant en revanche, m'a beaucoup attristée. J'ai bientôt 45 ans. Je n'ai pas d'enfant, et je sais que je n'en aurais jamais. C'est un rêve d'en avoir un de lui. Cela restera donc un rêve...
Je pensais avoir fait le deuil de la maternité. Je constate que ce n'est pas fait. Le fait qu'il m'en parle souvent a sûrement rallumé le désir...
Je pensais (espérais) que ses mots à ce sujet traduisaient un désir inavoué (inconscient). Je voulais juste vérifier...
Pour la petite histoire, je n'ai jamais pu en avoir malgré plein de traitements avec mon ancien compagnon. Même si la médecine n'a jamais rien trouvé d'anormal chez moi. J'y ai laissé des plumes, ma santé et mon couple notamment. Douloureux.
Mon copain le sait. C'est pour ça que moi, je n'en parle jamais. C'est pour cela que je ne comprends pas qu'il en parle sans cesse (encore hier soir). Ai je tort de croire qu'il en a envie? Je ne pense pas qu'il en parle de façon légère. Il sait qu'il n'en a pas le droit avec moi. On ne joue pas avec ça avec moi. Parce que c'est douloureux.
Alors oui, juste pour ça, je les lui dirais ces mots que tu as écrits.
Pour le reste, je reste persuadée que les rêves se réalisent. Il suffit pour cela de le vouloir... Et je le veux. Très fort. Alors peut être que je ne l'épouserai jamais cet homme que j'aime tant, que je n'aurais jamais d'enfant de lui. Je me contenterai de rester à ses côtés en essayant de ne pas trop l'effrayer, comme je l'ai fait jusqu'à présent. C'est sûrement ça la troisième voie. Je n'en vois pas d'autre. Parce que moi maintenant, je ne vois pas ma vie sans lui.
Quoiqu'il en soit, merci de ton aide Omicron. Elle est précieuse. A bientôt de te lire.
Cemay.