re,
On retrouve la lune/tempérance – trou – roue
Je retrouve ici l’impression ressentie lors du premier tirage, sur le fait que les tendances profondes ont été découvertes, mises à jour, et peuvent donc circuler pour aller chercher leur répondant, ce qui prendra un peu de temps quand même (tempérance – trou) mais qui recevront réponse (roue).
Mais ça c’est tout en haut.
Plus proche, je comprends dans le pape/chariot, que c’est une expérience « amoureuse » que tu devais vivre. Elle a entrainé un refus de déroger à tes principes – sn/papesse. Peut-être pensais tu trouver dans ton / tes compagnon/s la personnalisation de l’homme fort, mature, responsable, mais image que tu as du abandonner (empereur/pendu).
On dirait dans la ligne soleil/monde/bateleur, que les histoires commencent dans une ambiance conviviale, de bons contacts, voire même des fous rires. Des actes spontanés et plein de bonne volonté. Tu sens que ça te parle, et tu tentes le coup (soleil/lune). Mais après un certains temps tu prends conscience que ça ne représente pas ton objectif (tempérance/monde que regarde le bateleur). Malgré cela tu tentes quand même (bateleur), mais tu te retrouves seule (bateleur) parce que les réponses que tu attends de ton « prince » ne viennent pas (roue sur force env/chariot). La papesse est là pour prendre note, et accepter simplement que le temps n’est pas encore venu (papesse / roue sur force env / pendu).
Seulement le jugement du bout est bien debout, comme pour dire « ce que tu demandes te sera donné ».
Maintenant rapport à ta question, je pense que via sa présence, tu auras pu apprendre à reconnaître toute une catégorie de caractère, ce qui t’évitera une perte de temps considérable à tenter de construire qc avec qn qui aurait un trait commun avec celui d’où tu puises cette certitude.
ca ne s'est pas tout à fait passé comme ça.
Les bons contacts au début oui.
Par contre, non je ne me suis pas rendue compte que ça n'était pas mon objectif, j'étais très attachée à lui entre autres choses parce que j'avais besoin de "choses" ou de gens auxquelles m'attacher comme des bouées à ce moment-là pour tenir le coup, et continuer à avoir envie d'avancer.
Chose qui s'est retournée contre moi au final du coup, quand ma "bouée" s'est transformée en truc hérissé de piquants qui essayait de me mordre et de m'enfoncer la tête dans l'eau.
Ca a été pire que violent, ça a été dangereux, émotionnellement et psychiquement parlant.
Bref. C'est juste une image, mais tout ça pour dire que non je ne me suisrendue compte de rien du tout.
Ajoute à ça le fait que j'étais particulièrement influençable vis à vis des points de vue masculins, et en gros ça donne à la fin de l'histoire que j'ai mis des mois à le remettre en question vraiment, à oser m'affirmer ne serait-ce qu'un peu, et à me rendre compte que même si j'avais été vulnérable et particulière sensible, il s'était aussi et surtout comporté comme un gros c.n avec moi, et m'avait balancé une violence verbale absolument ahurissante, que rien de ma part n'avait pu justifier.
Mais en relisant cette question je me dis que une fois que je serai pleinement guérie, je me poserai plus la question de ce qu'il m'a apporté, ça fera juste partie de mon vécu et ça sera fini, point, et je n'y penserai plus spécialement.
Le pendu du présent, me fait penser que tu y penses et t’efforce de t’en détacher. Tu arrives à prendre du recul, mais c’est une sorte de « vide » qui se produit et qui n’attend que d’être rempli au moment où ça devra arriver (roue / manivelle à l’extérieur)…
je crois que j'ai fait et refait inconsciemment la même bêtise : entrer en relation proche (amitié ou autre) avec des hommes très (et trop) sûrs d'eux, pleins de certitudes, des "rocs".
au début trouver ça bien, rassurant, être contente qu'ils s'intéressent à moi, et qu'ils m'estiment (voire m'admirent, pour certains d'entre eux).
puis réaliser que leur regard compte trop, essayer de me détacher, commencer à me rebeller aussi par moments, espérer que celui-là, enfin, contrairement à tous les autres, il serait possible de le faire bouger, changer, se remettre en question (quête d'orgueil - changer par amour pour moi ou parce qu'ils ont suffisamment d'estime pour mon point de vue ; quête issue je pense aussi simplement des manques de la relation à mon père, qui est très exactement le modèle même du roc qui ne change jamais d'avis).
puis avoir mal, me sentir écrasée et pas du tout entendue ou respectée, entrer en conflit, et finalement les envoyer chier.
le seul que j'ai pas totalement réussi à envoyer chier c'est lui, celui dont on parle ici.
pourtant c'est probablement celui que j'aurais du envoyer chier le plus fort et beaucoup plus tôt, parce que de tous, c'est celui qui m'a réellement fait du mal de manière gratuite et arbitraire.
cette question ne concerne pas que le domaine amoureux, parce que parmi les hommes dont je parle il y en a avec qui cela était d'emblée hors de propos, et pourtant le même scénario s'est produit.
donc c'est beaucoup plus large que le domaine amoureux.
bon je pense qu'en conclusion de tout ça, le rêve va prendre tout son sens
en résumé : je suis dans une espèce de campagne verdoyante, agréable du reste.
je grimpe un espèce de sentier archi escarpé, en fait c'est carrément de l'escalade et c'est dangereux, je risque de tomber vraiment.
j'arrive en haut, grande plaine, beaucoup de lumière.
il me faudrait traverser cette propriété pour accéder à une maison de lautre côté que je veux visiter, pour l'acheter peut-être (quoi que je me questionne sur le fait d'avoir les moyens d'acheter une maison).
mais là je me heurte au propriétaire de ce domaine, genre grand propriétaire riche, chatelain quoi
bien sapé, genre classe, riche mais qui se la pète pas, mais qui fait bien apparaitre quand même qu'il est quelqu'un qui a le pouvoir et du pouvoir.
il refuse que je traverse sa propriété, j'insiste, il refuse, sans véritable motif, juste il refuse c'est comme ça, c'est son droit et il l'utilise.
il n'est même pas agressif, c'est encore pire que ça, il impose son refus, il est inaccessible à tout argument affectif ou émotionnel.
il est en train de jouer à un espèce de jeu genre golf ou croquet avec sa famille ou ses amis, il y a en tout cas un groupe de gens.
je lui demande alors comment faire pour rejoindre de l'autre côté si je ne peux pas traverser, là d'un ton un peu désinvolte, genre il me concède un peu d'aide, il me dit que je n'ai qu'à contourner sa propriété.
je m'en vais donc voir s'il y a un chemin pour contourner, il y en a un, mais après cette scène le fait d'acheter une maison ici a perdu tout son sens, et à la fin du rêve je me demande si je vais finalement aller visiter cette maison.
il y a comme un refus en moi, malgré le fait que ça soit joli, lumineux etc par ici, de résider à côté de cet homme si puissant et qui semble régner sur tout.
parce qu'il y a notamment peu de chance que je me sente chez moi et avoir une réelle place, même si ce n'est pas sur son terrain mais seulement à côté.
sentiment que lui et son pouvoir prennent toute la place quoi.
et que je préfère m'en aller ailleurs.
voilà.
bon je pense que psychiquement c'est assez limpide par rapport à ce que j'ai raconté précédemment...
et le chatelain, ben dans le genre empereur-diable, ça se pose là :/
"Avoir le coeur aussi grand qu'une église, dans laquelle l'agitation et les pleurs d'un enfant résonnent sans en troubler la paix"