Bonsoir,
Cette question me tient à coeur. Mon frère (qui vit aux USA) cherche à vendre une ferme (en Bretagne) qui lui appartient et dans laquelle j'ai vécu. Cette ferme est hautement symbolique pour de multiples raisons (essentiellement familiales et probablement karmiques). La ferme comprend des terres (20 hectares) et, en France, l'état via la Safer a droit de regard dessus. La Safer (très syndicale) privilégie le rachat par des agriculteurs (chimiques le plus souvent) que par des particuliers et/ou amoureux de la nature et des animaux tout simplement. Bien sûr, il faut bien nourrir la population... Notre agriculteur (dont nous avons 'hérité' et qui est 'chimique') s'engage à se retirer, à mettre fin au bail. Au moment de la vente, la Safer peut intervneir ou ne pas intervenir (leur discours est vague), et 'préempter', c'est à dire se porter prioritaire sur le rachat du bien immobilier + terres (au rabais généralement basé sur leur propre expertise) soit en achetant eux-même le bien pour le revendre, soit en présentant un agriculteur intéressé.
Une jeune femme et sa soeur nous ont contactés et veulent se porter acquéreurs de la ferme pour y accueillir (pure don de soi) des animaux (recueillis). Mon frère et moi avons grandi dans la nature entourés d'animaux. C'est d'ailleurs une des seules et plus belles dimensions que cette terre familiale nous ai apporté. Et nous serions extrêmement heureux que cette terre apporte du bonheur et du réconfort à nos amis les animaux, qu'elle redevienne 'nature' et aimé, plutôt que polluée, surexploitée et empoisonnée (nous avec).Ce serait une très belle manière, 'rêvée' de clore notre histoire sur cette terre.
La ferme n'a pas de batiments agricoles donc nous avons du mal a imaginer la Safer ou un agriculteur 'préempter', mais sait-on jamais. Nous sommes face à un choix et hésitons...
Question 1 : Est-il bon de procéder à la vente maintenant, alors que l'agriculteur cultive les terres (jusqu'à fin septembre)