Merci Omicron pour ta lecture et ton interprétation complémentaire,
je suis d'accord avec ce que tu dis sur savoir dire non.
J'ai beaucoup travaillé là-dessus dans ma psychothérapie, et par rapport aux abus aussi, ce qui a été l'étape suivante, plus difficile a été d'accepter, de dire "oui, ça a eu lieu" etd e pardonner, de me pardonner et de pardonner ma mère aussi (qui dit na'voir rien vu...dans tous les cas elle ne m' a jamais protégée de mon père meme par la suite qaund les abus étaient principalement verbaux et psychologiques.).
Le fait de dire non, de m'écouter j'ai déjà pas pas mal avancer là-dessus.
Par rapport à mon copain ça a été un enjeu, l'année dernière il lachait, reprenait, me faisait retomber dans une manière cyclique de contruction puis destruction du rapport.
J'ai dit non là aussi (j'ai mis des mois pour ça) et il est quand meme revenu et a accepté qu'on fasse une thérapie de couple avec le **** et psychothérapeute qui ma suivi et a toujours dit que mon copain aussi a de grosses difficultés et qu'il faut qu'il les affronte avant meme de réssoudre le couple.
Mardi on y est allé et pour la première fois il a décidé sans tension, pour lui-meme, d'entreprendre un travail sur lui.
Donc ça c'est lui et je suis contente pour lui, ça n'engage rien par rapport au couple dans le futur, mais c'est le minimum pour commencre à y voir clair.
Moi après des mois je me suis clairement positionnée sur le : "non je ne veux pas d'une relation instable et destructrice qui stagne sans affronter les problèmes".
Et ça ça fait partie des autres problèmes (sa tendance à devoir détruire pour reconstruire car ça le stimule)
omicron さんが書きました:je ne sais pas si c'est avec ton copain actuel que tu vas guérir de ton vaginisme, j'ai plutôt l'impression que c'est "contre" lui, dans le sens où ton tirage n'évoque pas tellement "avec", il évoque le fait de poser des limites et de savoir dire ce qui est juste, en étant en accord avec soi.
peut-être que dans votre relation, en dehors de la ****é, il y a d'autres domaines où tu as des "non" à dire.
et c'est peut-être en les disant, que tu vas libérer cette problématique en toi.
Donc c'est en cours de résolution...peut-etre.
Maintenant il y a encore un truc fort chez moi, cette peur de subir, devoir accepter des choses dont j'ai peur ou je ne veux pas au risque de tout perdre et donc de m'etre trompée en ne les acceptant pas. Faut que je me renforce là-dessus.
Et en ce moment je le ressens surtout par rapport à ma mère. Disons que en quelque sorte, ce qui était lié à mon père je pense l'avoir assez laché, pardonné, laissé derrière moi.
Mais là sur tout le reste c'est la relation à ma mère (je veux dire la manière dont je la vis et dont je ne me suis pas séparée de notre passé)j'ai l'impression qui
me bloque.
omicron さんが書きました:tu peux le faire en "visualisation", dans un endroit où tu te sens au calme pour travailler sur toi et t'exprimer.
tu te mets debout, bien plantée dans la terre, tu vas puiser la force d'affirmation par les pieds comme une énergie qui remonte, tu fermes les yeux (ou pas, au choix, mais ça aide à se concentrer les yeux fermés) et tu visualises la personne en face de toi (ton père en l'occurrence ?? mais aussi peut-être d'autres ? ta mère ? ), et tu ressens vraiment ce qui monte, le fait que TU N'ES PAS D'ACCORD. et que tu as le droit de le dire, et que ça leur plaise ou pas, qu'ils t'écoutent ou pas, qu'ils en tiennent compte ou pas, ils ne peuvent pas effacer ce que tu ressens, et ils ne peuvent pas t'obliger à être d'accord, et à laisser violer ton territoire, physique et psychique sans leur opposer de la résistance.
parce que cette résistance est justifiée, totalement juste.
Merci pour la visualisation, je suis plutot receptive à ce type d'approche
et je pense le faire par rapport à ma mère dont déjà je te parlait dans le post "diatribes mère-fille". Je suis encore sous son emprise et ça me bouffe, en ce moment j'arrive pas à trouver du travail, à me rèaliser et tout ça ressort, car elle m'a beaucoup étouffée par rapport à ce que j'aime, à ce qui me donne du PLAISIR et voilà comme tout s'enmele et nous revenons au vaginisme comme symptome s.e.x.uel mais aussi relationnel, psychologique et moral. Une manière de recevoir la vie, de s'y ouvrir....Je crois que j'ai besoin de purifier (meme si seulement dans mon coin) ce lien, car la pression que je ressent encore est de l'ordre de l'angoisse et de la panique, il en découle une grande colère envers ma mère, bref ça me ronge et ça m'aide pas à avancer ni dans ma vie professionnelle, ni dans ma vie privée.
Peut-etre qu'il faut que je sente ce "non" par rapport à ma mère:
non je ne serai pas comme tu veux, non je ne tomberai plus dans la manipulation, non je ne serai plus mal par rapport à ton jugement.Mais aussi
Non à cette vision du monde angoissante et terrible que tu m'as transmise, cette vie où l'on doit subir au risque que sinon le pire n'arrive.Par rapport à mon copain je pense que lui aussi à des problèmes de "fermeture" et j'espère qu'il aura pour lui le courage de les affronter. Alors peut-etre pourra renaitre le désir et peut etre retrouverons-nous l'entente qui permet de s'ouvrir.
Quand meme depuis la thérapie ça va mieux mais on sent que c'est comme un travail donc il y a de la fatigue.
Est-ce que tu pourrais regarder meme rapidement mon post intitulé "la maison Dieu et le diable" ? Car justement çA concerne un peu aussi cette relation
Merci encore, ce que tu m'as écris raisonne et résonne avec toutes mes autres thématiques du moment.
Bonne soirée.