C'est moi
avec de nouvelles rectifs qui me sont venues au réveil...
fichier pps: synt.pptJe trouve ça passionnant.... je m'amuse toute seule comme une folle... (et c'est pas peu de le dire...)
Comme je le disais chaque arcane est reliée à un point bien précis à la suivante, comme si c'était un chemin qui devait être suivi, ou comme si c'était la description du chemin à suivre vu sous un autre angle...
C'est un circuit fermé qui commence par le Monde et finit dans le Monde. On fait un rond, comme dans un cycle...
On peut je pense voir l'histoire soit du point de vue de la naissance de l'âme, soit de l'acte créateur en soi...
Les deux arcanes qui regardent le Monde et vont à sa rencontre sont :
la Sans Nom, reliée au monde par le bout de la main qui tient la faux avec le jaune/nuage (?) sous l'ange, et
l'Hermite dont le tissus de son manteau qui prolonge la lampe, s'imbrique parfaitement dans l'aile droite de l'aigle. Tout comme le taureau ou ne serait-ce pas plus précisément le taureau ailé , puisque tout comme une aile, on y voit un "membre" se prolonger dans l'horizon de l'hermite...
A ce stade, mes yeux se posent sur les auréoles de l'ange et de l'aigle qui sortent chacune du cadre.... Ne serait-ce pas là un message de Marie-Madeleine, dont le but aurait été d'attirer l'attention sur l'idée de "puzzle"... les pièces pour former un tout doivent être vues au delà de leurs limites, de leurs cadres ...
Parce que le Monde regarde la SN, je décide de prendre cette direction. A cette arcane, le monde lui est relié via le bout de sa main, et par un tout petit trait noir se trouvant à gauche de la tête du cheval, vers les yeux comme un cil (?), lequel touche la tête de l'empereur décapitée ou enterrée.
Je comprends que le Monde regarde cette arcane avant tant d'amour, car elle ne peut influencer sur la SN. Si ce n'est cette petite ligne horizontale, la SN est indépendante, et doit se débrouiller seule. C'est elle qui choisit ou non de s'élever par la décision de mettre un terme à un ancien aspect de sa vie ou non, à des anciennes attaches, des anciennes habitudes. C'est je pense l'essence même du libre arbitre.
Sur sa hanche gauche s'y trouve un point rouge lequel est relié directement à la 1ère branche coupée de l'arbre du pendu.
Et le sol la lie au diable, qui indique bien l'attachement de l'esprit sur les choses illusoires. Le diable qui lui est en contact avec la papesse par le biais de l'eau (?) qui vient se perdre dans la couleur bleue de ce qui semble être un morceau de son voile, en bas à droite de la papesse.
Papesse elle-même reliée au pendu par les plis verts de sa robe qui se prolongent exactement dans les deux plantes des pieds des poteaux qui soutiennent le pendu...
Et je comprends là combien est l'importance du rôle de la papesse qui tient dans ses mains, le livre de la même couleur chaire que les personnages qui lui font face... ces même petits personnages liés dans le diable. Elle doit comprendre d'où vient ces attachement à quoi ils sont causés, si elle veut atteindre la SN que le Monde regarde avec tant d'amour prête à l'accueillir en son sein, mais qui ne peut que tenir la porte ouverte ....
Et pour y arriver elle laisse ses vêtements verts se fondre dans la nature même du pendu, dans le but de percevoir par les émanations pures, et les quelques énergies que la SN laisse passer dans la "sève" des deux troncs, la nature de ses attachements.
Le sommet de l'arrondi du tronc situé à gauche du pendu, quant à lui se connecte parfaitement bien avec la ligne jaune qui prolonge la tête de l'"enfant", du "moine" (?) situé à la droite du pape. Tandis que le drapé bleu de l'être de droite vient se confondre dans le drapé bleu sous l'oeuf de la papesse...
Le pape participe donc, tout comme la SN, à la compréhension du pendu. Il l'assiste, grâce notamment à l'aide que la papesse lui octroie (via la couleur bleue du mental), en lui découvrant les résultats des analyses effectuées sur les deux petits êtres du diable, lesquels sont inscrits dans son livre couleur chair.
Le Pape, dans ses conseils, tient donc compte non seulement des connaissances de la Papesse, mais aussi des lois Universelles en respectant la gardienne de celles-ci : la Justice, à laquelle il est lié via ce qui semble être le vêtement jaune de l'être positionné en bas à gauche du pape.
Ce point de rencontre reçoit également le rayon "laser" (?) vert qui semble partir de la partie gauche de la balance de la Justice, pour rencontrer sa suite, se prolonger dans ce qui semble se situer derrière le trône de l'impératrice, ce même vert...
Quant à l'Impératrice, elle porte bien son nom. Ses liens / points de contacts avec son entourage sont multiples. Après l'éclair vert de la justice derrière son trône, on retrouve comme un clin d'oeil aux deux "quilles" de la roue de fortune, qui tiennent celle-ci en équilibre sur les flots, lorsqu'on arrête son regard sur les deux taches de couleur situées juste dessous l'éclair vert, à droite. vers le tiers de l'arcane.
Cette liaison avec la Roue de Fortune est également obtenue, directement cette fois, via le bleu (l'eau) qui se trouve juste en dessous du clin d'oeil aux quilles (c'est tout petit, mais je travaille à 200% et je peux vous affirmer que cette eau est la même...
)
Avec un regard plus général, on a donc plutôt l'impression de l'Impératrice est assise sur la roue de la fortune, et qu'elle en subit directement les conséquences, à moins qu'elle ne l'a dirige. Ces deux quilles pourraient fort bien représenter les pieds de son trône, je trouve.
Quand à la roue de la fortune, on se rend compte que sa manivelle se situe dans les rayons, les énergies qui émanent de l'ange de l'amoureux qui ne regarde qu'une seule cible, celle située entre l'amoureux lui-même et la jeune femme toute vêtue de bleu, tandis que ce jeune homme regarde la femme mûre. Et derrière ce même ange, dans une diagonale, se trouve comme pointée vers lui la queue du sphinx, singulièrement proche du graphisme d'une flèche, dans le même mouvement que l'ange pointe de sa propre flèche ce jeune couple.
On peut se poser la question de savoir si les choix que nous faisons découlent de notre libre arbitre vraiment, ou ne sont pas dirigés par la "roue de la fortune".
L'amoureux quant à lui est directement relié à l'Impératrice, quand la robe de la femme mûre de cette arcane se prolonge dans le côté gauche du trône de l'impératrice.
De la même manière l'"écusson" de l'impératrice semble achever son dessin aux côtés du cheval droit du chariot. La roue gauche du chariot quant à elle, termine son cercle dans le dos du trône de l'empereur, tandis que son sol accueille les ramifications des pieds de l'amoureux.
On observe aussi que le pied de l'empereur avancé vers l'avant, est le reflet de celui du mat qui part vers de nouvelles aventures avec son bâton qui se trouve rejoindre le pied droit, au repos, de l'empereur.
Quand au chien dont la partie inférieure du corps se cache derrière la femme à la robe bleue, d'un bleu intérieur identique à celui de cet ami de l'homme, on peut se demander s'il vient se rappeler aux souvenirs du mat, où s'il vient jouer avec lui, tout heureux d'accompagner son maître...
Ce mat qui s'avance dans la même direction que l'empereur, tout en levant les yeux vers le bateleur, lequel lui rend son regard du reste, créant ainsi un échange d'une ampleur qui laisse entrevoir une entraide d'une profondeur pleine de bonne volonté et d'amour...
On observe que dans cette même ligne de regards, s'y trouve celui des deux chevaux. L'un, celui de droite, semble se concentrer sur l'action interactive entre le mat et le bateleur, alors que l'autre, celui de gauche, semble plutôt s'intéresser à la scène présentée par le jugement, qui se trouve être presque le reflet du bateleur et de sa table.
Les pieds de la table dont l'extrême bout rouge, tout à gauche, semble être le coin droit de la sortie d'un tunnel qui relierait l'univers céleste des anges, présenté dans le jugement et l'univers terrestre du bateleur.
Il émane de ce tableau toute une harmonie, qui invite facilement à en déduire les liaisons intrinsèques de chaque chose. Le côté terrestre, matériel y est aussi très présent.
C'est ainsi finalement que je comprends en observant le chariot qui domine du haut de sa colline et l'Empereur et l'Impératrice, qu'il se doit de représenter le résultat visible de tous les choix, volontaires ou involontaires, résultats
d'une part, du travail accompli par l'impératrice, au regard dirigé vers la réflexion, en harmonie avec les lois de l'univers, consciente de l'inconstance des choses, et par conséquent du pouvoir de transmutation et de Création qui lui devient accessible.
et d'autre part de l'attention que l'empereur aura investi dans la volonté de la maîtrise des acquis, des connaissances, des énergies qu'il aura emmagasinés tout au long de ses expériences et donc de son existence, en ayant dans le regard, dirigé en ligne droite vers l'hermite, cette volonté qui fait comprendre "je veux"...
Concentré sur sa volonté, il laisse donc le mouvement à son alter-égo, le mat qui s'avance là où les chemins le mènent, librement, ou attentif aux demandes que son ami le chien lui transmet, selon les choix émis par les personnages de l'amoureux, eux-même résultats de ressentis, de désirs en provenance du sphinx de la roue de la fortune, ou de la compréhension de la papesse aux réflexions du pendu et aux attachements du diable...
Je comprend par l'absence de lien direct entre le mat et le bateleur, qu'il doit lui même devenir le bateleur afin de pouvoir mettre en œuvre sa volonté. Pour ce faire, il doit accéder à l'univers du jugement rendu possible via l'univers et la volonté de l'empereur.
C'est ainsi qu'il lance ses ordres à l'empereur à travers son bâton rouge peut-être, ordres que ce dernier relaie à l'hermite, lequel va chercher les réponses et l'aide à l'intérieur du monde, par la "fenêtre" que représente l'aigle, au moyen de sa lanterne.
Le soutien lui est alors renvoyé via le taureau ailé, qui insuffle ces réponses énergétiques à la force, via les "pieds" du lion, dont la couleur se fond dans le taureau ailé. La Force se contente de maîtriser toute cette puissance, et c'est sa "cape" qui joue le rôle d'un "ruisseau" plein de rouge énergétique, qui arrive dans l'univers de l'Etoile.
Je constate que cet univers n'est qu'un seul endroit dans lequel se trouve à la fois la maison Dieu, la tempérance, le jugement et l'empereur, de par l'observation de la ligne d'horizon. A 200% j'ai pu constater que les points de rencontres et de prolongement vont jusque dans les reflets, les remous de l'eau, l'ombre des plantes....
En observant ce tableau ci, que je définirais comme "céleste", j'ai l'impression qu'il y a deux mouvements.
L'un en provenance de la Force où au moment où les ressentis, les énergies arrivent, l'étoile dans son Amour, les réceptionne pour les verser de ses deux jarres, après avoir séparé le jaune du bleu (?) , dans le fleuve de la vie, lequel permet la fusion de toute chose.
Il faut aussi être conscient que l'arrivée de ces ressentis proviennent également du changement de plan que la Sans Nom a expérimenté en ayant osé passer dans l'univers du monde...
C'est ainsi que le passage de ces ressentis, énergies, arrive dans la lune, où ces nouvelles manifestations prennent leurs premières formes, encore à l'état d'animal avec ses manifestations instinctives.
L'autre en provenance de l'empereur directement, via le passage d'énergies entre la main qui tient son sceptre et les énergies de l'ange du jugement. A la différence que de cette source, le passage qui mène à l'étang de la lune, traverse les jarres de la tempérance, donc n'est pas entièrement libre, pour se matérialiser dans les deux être de la maison dieu, lesquels sont tout heureux de se retrouver là, prêt à plonger dans ce bain de jouvence, car conscients peut-être de ce qu'ils font et de ce que cela implique ou veut dire...
Ces deux "animaux" se transforment en être de chair dans le soleil.
Et là mon attention s'est arrêtée sur l'impression que donne ce passage étroit, dont l'existence du muret dans le fond procure une sorte de sentiment de sécurité, de protection contre le risque de tomber dans l'abîme formé de la lucarne sous leurs pieds....
Lucarne du reste dans laquelle se glisse le visage de la papesse et de son voile...
(et certainement encore d'autres choses, mais je ne suis pas encore arrivée jusque là...)
Cette passerelle que les enfants du soleil traversent tout heureux, vient terminer son chemin dans "l'eau" bleue de la table du bateleur... Je sens ainsi que le bateleur est enfin prêt pour passer par le tunnel qui l'emmènera à renaitre dans l'univers du jugement pour transiter vers l'empereur en direction du mat... et du mouvement.
Ouaf....
c'était un premier jet... je crois que je vais même po me relire....
quand je disais que j'aimais causer.... c'était pas une blague...
(je sais même pas si qn aura la patience de me lire jusqu'au bout ...
Mais je suis sûre que ça tiens la route.... des fois, souvent, les trucs les plus simples, se révèlent être le truc... tellement flagrant qu'on ne l'avait po vu...
Aller bien du plaisir à tous,
au plaisir de vous lire....